La foi ne porte pas uniquement sur de grandes idées. Elle est liée à des paroles et des faits à travers desquels le chrétien reconnaît la présence de Dieu, notamment lors du passage de son Fils dans notre histoire. La Bonne Nouvelle (l’Evangile) en est la mémoire vivante.
« Comment admettre la croyance des religions monothéistes qui fait de Dieu l’interlocuteur des hommes ? Donner à Dieu l’attribut de la parole, n’est-ce pas un abus de …langage ? L’idée que l’on peut se faire de Dieu répugne […] à toute projection sur l’Etre suprême de cette capacité à s’exprimer par la parole qui est le propre de l’homme ».
« A travers toutes les paroles de l’Ecriture sainte, Dieu ne dit qu’une seule Parole, son Verbe unique en qui Il se dit tout entier (CEC 102,65). Mais parce que Jésus-Christ est le Fils, c’est Lui qui révèle le Père dans la plénitude de sa paternité au sein de la Trinité (CEC 240,443) ».
« ‘Quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sujet de la loi, afin de racheter les sujets de la loi, afin de nous conférer l’adoption filiale’ (Epître de St Paul aux Galates 4, 4-5). Voici la Bonne Nouvelle touchant Jésus-Christ, Fils de Dieu : Dieu a visité son peuple. Il a accompli les promesses faites à Abraham et à sa descendance. Il l’a fait au-delà de toute attente : Il a envoyé son ‘Fils bien-aimé’ (Evangile selon St Marc 1,11) (CEC 422) ».
CEC = Catéchisme de l’Église Catholique