Les 16 bienheureuses carmélites de Compiègne, martyrisées à la Révolution

 Le 17 juillet 1794, à 20h sur la place du Trône (actuelle place de la Nation), elles sont montées à l’échafaud en chantant pour la paix. Le Pape a donné son accord le 20 janvier 2022 pour l’ouverture du procès de canonisation équipollente, c’est-à-dire sans nécessité de miracles, des 16 bienheureuses soeurs carmélites de Compiègne.

Qui sont-elles ?

Bses Carmélites de Compiègne

Lorsque la Révolution française éclate, en 1789, la communauté du carmel de Compiègne compte 21 religieuses. 16 monteront sur l’échafaud. Le 23 juin 1794, au temps de la Grande Terreur, elles sont arrêtées. Jugées et condamnées à mort le 17 juillet, elles sont guillotinées le soir même, sur la place de la Nation, à Paris. Leurs corps furent enterrés au cimetière de Picpus dans une fosse commune, où ils se trouvent encore dans le jardin des religieuses.

Prière

Dieu notre Père,

Tu as tellement aimé le monde

que tu lui as envoyé Ton Fils Jésus,

pour qu’Il lui apporte le salut et la paix.

Dans la situation où nous nous trouvons aujourd’hui,

et devant les défis que doit relever l’Église de ton Fils,

encouragés par le témoignage des Bienheureuses Carmélites de Compiègne,

nous implorons Ton intervention :

qu’advienne la paix dans l’Église et dans le monde,

et qu’une force d’amour renouvelée

anime l’existence de tous tes enfants.

Amen.

Mgr Jacques Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais, le 20 janvier 2020 

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Sur les traces des vingt-quatre martyrs de la Terreur

Jean Ferrapy, est prêtre auxiliaire à Saint-Just-Malmont à 20 kilomètres d’Aurec. A 80 ans, il a la responsabilité de promouvoir la reconnaissance des vingt-quatre martyrs de la Révolution Française et la béatification de l’Abbé François Mourier et de ses compagnons mis à mort pendant la période dite de la « Grande Terreur » en 1793 et 1794.

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