Des hommes et des femmes, jeunes ou âgés, seuls ou en groupes, y viennent pour prier, pour y déposer un fardeau trop lourd à porter, pour y toucher une relique, pour y trouver une réponse à leur quête de sens. En ces lieux, chacun découvre ce que sont les périphéries existentielles : des hommes et des femmes dont l’existence est marquée par une détresse matérielle, spirituelle, corporelle, affective… Chacune de ces détresses est aussi blessure dans une existence que l’on imaginait, forcément, autrement. Une blessure qu’il devient urgent de soigner.
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du latin sancturarium : dérivé de saunctus, Saint.
Il désigne d’abord de manière générale, des lieux de culte : temples, églises, espaces consacrés à des célébrations de lieux de pèlerinage. De manière plus restrictive, c’est la partie considérée comme la plus sainte d’un édifice religieux. Dans les églises catholiques de rite latin, le sanctuaire est la partie du chœur située autour de l’autel ; c’est là que se déroulent les célébrations liturgiques et spécialement l’Eucharistie.

À Pontmain, la Belle Dame illumine le Ciel

Le 17 janvier 1871 pendant 3 heures, Marie illumine le ciel de Pontmain devant quelques enfants entourés de la communauté paroissiale et de son curé l’Abbé Guérin. Notre-Dame de Pontmain est le vocable sous lequel est appelée la Vierge Marie à l’occasion d’une apparition qui est survenue le 17 janvier 1871 dans le petit village de Pontmain, en Mayenne.

Le sanctuaire de Paray-Le-Monial, phare de la Miséricorde

Depuis la fin du xix^e siècle, les sanctuaires de Paray-le-Monial sont des lieux de d’adoration du Sacré-Cœur. Leur fréquentation par les pèlerins est due aux visions de Marguerite-Marie Alacoque dans la seconde moitié du xvii^e siècle et plus encore à l’action du jésuite Claude La Colombière. Les révélations de Jésus à Sainte Marguerite Marie sont une invitation à faire l’expérience de l’amour de Dieu dans l’intimité de la prière, à se laisser aimer par Dieu et accueillir son pardon.

Souvigny, aux racines de la Paix

Site clunisien et pèlerinage millénaire autour de ses deux saints abbés, sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, le sanctuaire a été proclamé Sanctuaire de la paix en 2017 par Mgr Laurent Percerou, évêque de Moulins.

À Lisieux, l’Église glorifie la famille et la vie ordinaire, ancrée dans la foi

C’est le deuxième Sanctuaire de France après Lourdes. Implantée sur une colline de Lisieux, célèbre dans le monde entier, la basilique est un monument de la foi, elle témoigne de la présence de Jésus vivant dans l’histoire d’une carmélite. Elle n’est pas un mémorial qui voudrait évoquer ce qu’a vécu Thérèse sur la terre : elle donne un témoignage sur Celui qu’elle a aimé et qu’elle a voulu faire aimer, Jésus, vivant, son Bien Aimé.

Au Puy-en-Velay, la Vierge Noire invite ses enfants à se confier pour accueillir en soi le calme et la bonté.

De son promontoire, elle se distingue de très loin. Comme un phare qui guide les bateaux, au travers de sa statue monumentale de couleur rouge. On lui confie peines et espérances et la protection des familles. Au départ de la “Via Podiensis” vers Compostelle, le sanctuaire Cathédrale du Puy-en-Velay est un haut lieu de pèlerinage marial niché au creux des montagnes…et en haut de 134 marches !

À la Salette, les pèlerins montent chercher la lumière et la réconciliation avec Dieu.

En lisière du Parc National des Ecrins, les Missionnaires de Notre-Dame de la Salette continuent de faire vivre le message d’espoir dans un monde touché, à l’époque de l’apparition en 1846  comme aujourd’hui, par la famine, les souffrances, la mort.

Sainte Anne d’Auray, la Grand-Mère qui console les familles

Au travers des années et des siècles, les pèlerins viennent à Sainte-Anne-d’Auray, pour prier la Grand-Mère de Jésus et lui demander de veiller sur les familles, sur les enfants qui ont perdu le chemin de la prière et de l’Eglise. Le message donné ici est toujours d’actualité, comme l’Evangile : message particulier, unique et d’abord parce que c’est le seul lieu au monde où sainte Anne est apparue.

Le Sanctuaire d’Alençon, itinéraire dans les pas du saint couple Louis et Zélie Martin

Le Sanctuaire Louis et Zélie d’Alençon se déploie autour de la maison de la famille Martin, dans laquelle sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est née en 1873. Les lieux de la vie familiale, professionnelle et sacramentelle des Martin tracent dans la ville d’Alençon un itinéraire spirituel et humain particulièrement riche. C’est pour les pèlerins l’occasion d’une expérience de la proximité des saints de la famille Martin, autant que d’un cheminement propice à la méditation.

Montligeon, le sanctuaire qui fait du bien aux âmes

Au sein du parc naturel régional du Perche, les deux flèches de la basilique néo-gothique Notre-Dame de Montligeon transforment le promeneur bucolique en pèlerin qui trouve en ce centre mondial de prière pour les défunts, sanctuaire de l’espérance chrétienne, un véritable lieu d’écoute et d’accueil.

Notre-Dame du Laus, 54 ans d’apparition

Le Sanctuaire est aujourd’hui devenu le centre spirituel du diocèse de Gap, espace de repos et de recueillement, dont la reconnaissance officielle des apparitions mariales, par l’Église, a été proclamée le 4 mai 2008.

Notre-Dame de Verdelais : faire l’expérience de la consolation de Dieu

Le sanctuaire de Verdelais est consacré à la Vierge Marie que l’on vient prier sous le beau vocable de “Consolatrice des affligés”. Depuis des siècles, des hommes ont trouvé une protection maternelle et réconforte auprès de la Mère attentive qui nous accueille et nous conduit à son Fils.

Se ressourcer auprès de la « Font-Sainte » dans le Cantal

Notre-Dame de la Font Sainte, érigée en Sanctuaire Diocésain depuis Juin 2020 est l’un des trois plus importants lieux de pèlerinage du Cantal, avec Notre Dame de Quézac (en Châtaigneraie) et Notre Dame de Lescure (en pays de Saint-Flour).

La prière, c’est le don que la Vierge Marie nous fait à L’Île-Bouchard.

À l’Ile-Bouchard, nous sommes à la fois dans ce mystère de l’Annonciation avec la présence de l’ange Gabriel et déjà dans le mystère pascal avec la Vierge Marie qui nous présente la croix de son chapelet. Nous sommes ainsi invités à réaliser jusqu’où est allé l’amour de Dieu pour nous et à l’accueillir dans chacune de nos vies.

Depuis 2001, date du décret du cardinal Vingt-Trois autorisant le pèlerinage, le lieu, carrefour autoroutier d’Indre et Loire, est devenu un site marial d’envergure nationale, de passage ou en séjour dans les maisons d’accueil gérées par la Communauté de l’Emmanuel.

La Sainte Famille a choisi d’apparaître à Cotignac, au cœur de la Provence.

Ici, depuis 500 ans, les pèlerins, en particulier les familles, sont accueillis dans un climat priant, simple et fraternel, aux Sanctuaires de Notre-Dame de Grâces et de Saint Joseph du Bessillon. Ils viennent en procession retrouver un souffle nouveau en recevant des grâces, sources de joie et de fécondité.

Sanctuaire de Lourdes

A la Grotte de Massabielle, les pèlerins du monde entier prient la Vierge Marie, demandent la guérison, trouvent paix et réconfort.

Le sanctuaire Sainte-Bernadette de Nevers : le sanctuaire de l’espérance

Depuis plus d’un siècle, la petite Bernadette Soubirous repose dans une châsse dorée au cœur du noviciat qu’elle rejoignit en 1866 en prenant l’habit des Sœurs de la Charité de Nevers, quelques années après avoir été « celle qui a vu » les 18 apparitions de la Très Sainte Vierge Marie à Lourdes : l’Immaculée conception. Depuis lors, ce sont des centaines de milliers de pèlerins qui passent chaque année en terre bourguignonne, dans cette halte des Chemins de Saint-Jacques, pour prier Notre Dame auprès de la petite sainte bigourdane.

Dans un écrin de beauté sauvage, le sanctuaire diocésain de Valcluse

Dans le Pays de Grasse, le Sanctuaire Notre-Dame de Valcluse offre aux pèlerins d’un jour un petit écrin de paix propice au cœur à cœur avec Dieu. L’église à trois nefs achevée et consacrée en 1724 vit au rythme des offices liturgiques animés quotidiennement par la Communauté des Béatitudes, avec l’adoration eucharistique journalière. Treize membres de cette communauté internationale, érigée canoniquement en Famille ecclésiale de vie consacrée y vit dans le prieuré, construit au 18ᵉ siècle.

Valcluse, vallée close, est un vallon fermé par des collines boisées où serpente une rivière, le Saint Antoine, qui se jette dans la Siagne. Le pèlerin, ainsi protégé de l’agitation de la zone urbaine peut jouir de la beauté de la nature à l’ombre des platanes et s’arrêter pour méditer, au Calvaire, à la grotte de Lourdes, à la grotte de Marie-Madeleine, à l’oratoire de Sainte Thérèse ou à la petite chapelle de Sainte Rita. Un espace est prévu pour pouvoir pique-niquer en famille. Les nombreux ex-voto – petites œuvres d’art, qui décrivent la nature du miracle obtenu, selon la tradition provençale – témoignent de l’intercession toute-puissante de Notre-Dame de Valcluse, une Vierge auxiliatrice qui trône dans le chœur de l’église.

Depuis plus de 350 ans, à Laghet, par Marie, Dieu guérit, libère et sauve

Notre-Dame-de-Laghet est le haut lieu marial de l’Ancien Comté de Nice. Dès le XIIᵉ siècle, il est fait mention d’une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie. Progressivement désaffectée, tombant en ruine, elle fut restaurée à partir de 1625 par Don Jacques FIGHIERA, prêtre d’Eze. Il en assura le service pendant plus de 25 ans.

Aux premiers jours de 1652, trois prodiges ont lieu à l’invocation de Notre-Dame de Laghet :
La guérison d’un homme atteint de la lèpre, la délivrance d’un fils unique enlevé par les pirates, le salut d’une enfant atteinte d’épilepsie.

La nouvelle se répand, les guérisons se multiplient. On vient de tout le voisinage : Nice, Monaco, la Provence et la Ligurie voisine (Vintimille, San Remo…). L’évêque de Nice, Monseigneur de Palletis, mène alors une enquête. Le culte est officiellement approuvé le 20 décembre 1653.

Construite en trois ans, l’église est inaugurée le 21 novembre 1656. En 1674, le sanctuaire est confié aux Carmes déchaux. Ils y assurent le service des pèlerins, jusqu’au début du XXᵉ siècle.

Dans la chapelle et le cloître, plusieurs milliers d’ex-voto témoignent de la confiance et de la gratitude des pèlerins. Ce sont principalement des tableaux peints représentant la scène du prodige, la Vierge Marie étant représentée présente du haut du ciel.

Aujourd’hui, « on monte toujours à Laghet » pour implorer la Madone et la remercier des grâces reçues, toujours aussi nombreuses. Ici, Dieu continue son œuvre de guérison, libération, salut ! Le sanctuaire est surnommé : ‘le petit Lourdes Niçois’.

Des prêtres diocésains, avec la collaboration d’une communauté de Bénédictines du Sacré Cœur de Montmartre, assurent l’animation matérielle et spirituelle du sanctuaire.