1000 ans de la crypte de Notre-Dame de Chartres
Le diocèse de Chartres s’apprête à ouvrir, le 8 septembre 2024, une année jubilaire à l’occasion du millénaire de la crypte du sanctuaire Notre-Dame de Chartres. Rencontre avec le P. Emmanuel Blondeau, recteur de la cathédrale Notre-Dame de Chartres depuis huit ans. Par Florence de Maistre.
En quoi est-ce important de célébrer le millénaire de la crypte de Notre-Dame de Chartres ?
Il y a un premier point de départ : c’est l’expérience vécue par les gens qui viennent à Chartres. Je ne connais personne qui en entrant dans la cathédrale ne soit pas saisi par une émotion esthétique, quand elle n’est pas spirituelle, ou par une curiosité. Après cet effet waouh !, les questions affluent : comment les bâtisseurs du Moyen-Âge ont-ils fait pour édifier une telle cathédrale ? Pour moi, la question est davantage celle-ci : comment, aujourd’hui, faire comprendre que cette cathédrale gothique, aussi haute et aussi belle, est une bible de pierre et de verre ? Je m’appuie sur le texte des Actes des apôtres au chapitre 8, sur ce passage où Philippe monte sur le char de l’eunuque qui lit Isaïe sans le comprendre. L’objectif de cette année jubilaire est la transformation pastorale de la cathédrale pour accompagner les pèlerins et les visiteurs, soit 1,5 millions de personnes chaque année pour lire cette bible de pierre et de verre. Connaissez-vous d’autres lieux où il se vit la même chose depuis 1000 ans ? Au Machu Picchu, il n’y plus d’Incas pour regarder se lever le soleil, ni d’empereur Mongol au Taj Mahal, non plus de roi ni de cour à Versailles. À Chartres, depuis 1000 ans, on continue de rendre grâce à Dieu, d’honorer la Vierge Marie et de permettre à tous de vivre quelque chose de l’ordre de la transformation intérieure.
Que s’est-il passé en 1024 ?
Depuis la fin du IVe siècle, des évêques se succèdent à Chartres. Saint Martin (316-397) a réalisé un miracle près d’ici. En 876, Charles le Chauve offre la relique du Voile de la Vierge Marie à la cathédrale et les pèlerins commencent à affluer. Après l’incendie du 7 septembre 1020, Fulbert, alors évêque de Chartres, décide de reconstruire une cathédrale. Dans une de ses lettres datées de 1024 ou 1025, il écrit à Guillaume V d’Aquitaine. Il évoque l’évolution du chantier en espérant que l’église basse soit hors d’eau avant l’hiver. C’est-à-dire que les voûtes de la crypte soient terminées. Fulbert, enseignant à l’école cathédrale de Chartres, la Sorbonne n’existant pas encore, devenu évêque exprime ses désirs, sa volonté de terminer l’ouvrage. Il s’adresse aux puissants de ce monde pour que Chartres reste un lieu de pèlerinage, de foi et de conversion. Cent ans plus tard, sur les bases de l’édifice roman, le portail royal remplace l’ancien porche. En 1194, le feu ravage à nouveau la cathédrale et les Chartrains imaginent la sainte relique détruite, brûlée. Mais les chanoines se sont réfugiés dans la chapelle Saint-Lubin de la crypte, là où il reste des murs de conception gallo-romaine. Au bout de trois jours, ils ressortent vivants avec le voile précieux. Il s’ensuit un grand élan de foi : la cathédrale gothique telle que nous la connaissons aujourd’hui est construite en moins de trente ans ! Elle accueillait déjà des milliers de pèlerins et cela n’a jamais cessé, bien que la crypte ait eu d’autres affectations, notamment pendant la Révolution française. On sait qu’en 1850, on comptait déjà 50 000 visiteurs à Chartres, nous n’imaginons pas dans quelles conditions ! Nous fêtons ainsi 1000 ans de pèlerinage, d’art et de musique !
Dans quel état d’esprit abordez-vous ce millénaire ?
Je suis dans l’action de grâce pour tout ce que la cathédrale et la Vierge Marie offrent. Pour ce travail incroyable des cœurs, dont je suis témoin privilégié, et qu’il nous faut poursuivre, afin de permettre aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui de vivre quelque chose de grand et de beau, de les inviter à la conversion. La cathédrale n’est ni un musée, ni un centre d’affaires ! Tout le monde voudrait se l’approprier. Elle est d’abord un lieu de prière, de silence et de paix. Quand les gens entrent, c’est ce qu’ils viennent chercher, même s’ils ne le savent pas eux-mêmes ! Je reçois une nouvelle demande de catéchuménat tous les quinze jours ! J’ai rencontré un homme de 42 ans, la semaine passée. Il a débarqué par hasard à la cathédrale puis est ressorti en paix. Il est revenu plusieurs fois et a ressenti à chaque fois ce même sentiment. Ses proches lui ont conseillé de rencontrer un prêtre. Et le voici, sans aucune culture chrétienne, qui demande le baptême ! Voilà l’œuvre de la Vierge Marie, que je vis au quotidien. À l’occasion de ce millénaire, nous souhaitons l’honorer pour toutes ses grâces et pour tous ceux qui viennent à Chartres. Avec ce jubilé, nous n’allons pas faire des choses extraordinaires, mais amplifier ce que nous faisons déjà, en mettant notamment un coup de projecteur sur toutes les fêtes mariales : celle du 8 septembre à l’occasion de la nativité de la Vierge Marie, du 8 décembre pour l’Immaculée Conception, et celle 15 août pour son Assomption. Je suis également traversé par diverses émotions. Je me rends compte que j’aime bâtir de nouveaux chantiers, mais que les finitions sont toujours délicates. Malgré les doutes et les peurs, je sens que l’intuition de ce jubilé est bonne. Nous œuvrons avec les forces que le Seigneur nous donne pour que les gens le découvrent par Marie et en soient renouvelés.
Quelle est la démarche jubilaire proposée ?
Nous ouvrons deux volets : nous avons choisi de valoriser la crypte et d’y proposer un parcours de conversion. La cathédrale haute a été bien restaurée, à hauteur deux millions d’euros chaque année depuis 20 ans. Même si ce n’est pas fini, c’est déjà très beau. Je remercie tous les intervenants des services de l’État. Quant à la crypte, il s’agit de notre investissement, le dernier aménagement date de 1970. Nous avons confié à Augustin Frison-Roche le renouvellement de l’espace liturgique et à Fleur Nabert la création d’un vitrail pour la petite chapelle du Saint-Esprit. Nous nous battons encore avec les services concernés pour la mise en valeur lumineuse. Le parcours jubilaire est ouvert à toute personne qui souhaite vivre une expérience immersive dans la crypte. Ici, pas de lunettes 3D, mais un cheminement en plusieurs étapes dans ce long couloir de 200 m en forme de U. Il s’agit de devenir pèlerin, de découvrir que la Vierge Marie nous donne son fils avec la statue de Notre-Dame de Sous-Terre, d’évoquer les missions de l’Église hier et aujourd’hui. Au baptistère, il sera proposé aux chrétiens de renouveler les promesses de leur baptême et de se signer avec l’eau. Les non-baptisés seront invités à s’interroger sur la place de Dieu dans leur vie. En remontant vers la cathédrale haute, tous les pèlerins vivront une expérience physique liée à l’expérience spirituelle en passant du bas vers le haut, de l’ombre à la lumière, du Nord au Sud. La cathédrale ayant été pensée par les bâtisseurs du Moyen-Âge comme la Jérusalem céleste, nous sommes appelés à goûter l’invisible à travers le visible, et à passer par la porte jubilaire. La déambulation conduit ensuite au vitrail de Notre-Dame de la Belle-Verrière, puis à un temps de prière devant la relique du Voile et à Notre-Dame du Pilier, où l’on prie tous les jours, tout au long de l’année de 8 h 30 à 19 h 30. Dernière étape : la Vierge de l’Assomption dans le chœur. Tout ce chemin mène au baptême : à la joie de croire !
Quels évènements de l’année à venir retenez-vous particulièrement ?
Toutes les fêtes mariales seront magnifiées. Je pense aussi au festival de la beauté, en novembre, où un diocésain donnera les sept paroles de la Vierge Marie. Également à cette pièce de théâtre sur saint François d’Assise qui sera jouée dans la crypte en septembre et en octobre, par un paroissien acteur et metteur en scène. Il y aura plusieurs colloques sur le Voile et sur des questions d’Histoire. Les Monuments historiques ouvriront le trésor de la cathédrale, en restauration depuis plusieurs années. J’ai appris avec beaucoup de joie que l’orchestre symphonique de Chartres, la maîtrise de la cathédrale et le chœur du conservatoire souhaitent se produire ensemble. Des forces s’inscrivent dans la dynamique ! Nous avons aussi invité les trois mouvements scouts présents dans le diocèse à faire un pèlerinage ici ensemble.
Justement, quelle est la place des diocésains dans la démarche ?
Nous souhaitons cultiver le lien entre les diocésains et la cathédrale, pour qu’ils se disent : c’est notre cathédrale ! Nous espérons que chaque groupe (équipes de catéchisme, aumôneries, enseignement catholique, etc.) se saisisse de l’occasion pour venir en pèlerinage et le vivre d’une façon particulière avec le parcours jubilaire. Tous les diocésains sont invités à participer au pèlerinage d’ouverture du jubilé le 8 septembre. Il y aura deux routes, un rendez-vous en l’église Saint-Pierre et une montée en procession vers la cathédrale. Nous espérons aussi que des diocésains acceptent de vivre cette expérience de partage en se mettant au service de la démarche et de Marie qui touche les cœurs. L’équipe de guides bénévoles, je préfère dire lecteurs, a besoin d’être étoffée. Les personnes s’inscriront sûrement à la semaine et non sur toute l’année, je m’en remets à la Providence ! C’est aussi une expérience de pauvreté, mais j’espère que tous ceux qui le souhaitent pourront découvrir le parcours de façon accompagnée. Je sollicite déjà régulièrement des bénévoles, familiers des lieux, pour la sécurité dès que la jauge dépasse les 900 personnes dans la cathédrale. Je recherche, de fait, des bénévoles, des mécènes et des priants ! Qui est-ce qui est prêt à épauler les dames qui disent le chapelet tous les jours, pour vivre ce service de façon un peu plus chantée ? Ce sont des appels pour que toute l’Église puisse être vécue !
Qu’est-ce qui vous touche dans ce site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ?
Je découvre que c’est un patrimoine vivant. Ce qui le gouverne ? La liturgie ! En 1992, Goudji a réalisé un nouvel autel et un nouvel ensemble liturgique. Le jeudi saint, je célèbre sur un autel du XVIIIe siècle, avec un tabernacle du XIIe et un ciboire du XXIe : que c’est beau ! Les historiens d’art seraient peut-être outrés de ce mélange d’art roman, baroque et contemporain : mais c’est la même eucharistie à travers les siècles, le même Seigneur qui est célébré. Selon les époques les expressions varient. La cathédrale est vivante : à nous de continuer de la faire vivre ! J’essaie avec, les conservateurs de la Drac, d’avoir une cohérence. Je suis touché, malgré toutes les rénovations, par l’absence de rupture dans les siècles. De même, je ne fais pas table rase de l’action de mes prédécesseurs. Je travaille pour continuer à bien célébrer le Seigneur. Par ailleurs, il y a ce don de la relique par Charles le Chauve en 876 et Chartres devient un grand sanctuaire. J’aime donner cette image : quand on est amoureux, on offre une bague dans une belle boîte et pas dans un sac en plastique ou en papier. L’important ce n’est ni la boîte, ni la bague, mais le je t’aime ainsi signifié. La cathédrale gothique est la belle boîte. La bague, ce morceau de tissu qui nous redit le mystère de l’Incarnation : Dieu se fait proche de chacun. Il regarde chacun avec ses questions, ses doutes et ses peurs. Par Marie, nous pouvons être touchés par la présence divine, comme le catéchumène que j’ai rencontré dernièrement, à qui j’ai conseillé d’acheter une bible et de lire les psaumes. Son cri est le même que celui du psalmiste : sa recherche sera nourrie de la prière de tant d’hommes et de femmes !
Mon message, c’est : venez en pèlerinage !
Qu’attendez-vous de cette année jubilaire ?
Mon message, c’est : venez en pèlerinage ! Venez permettre que ce lieu dise encore le mystère de Dieu par la pierre et le verre, l’intelligence des bâtisseurs et la foi des chrétiens d’aujourd’hui. Je remercie Mgr Michel Pansard qui a déjà prévu de venir avec le diocèse d’Évry en avril 2025. Nous recevons 400 pèlerinages par an, depuis les 20 jeunes d’une aumônerie aux 1800 pèlerins de Notre-Dame de Chrétienté, sans compter les individuels ni les groupes qui viennent sans prévenir, pour qui les sacristains mettent une chapelle à disposition, attentifs à ce que chacun puisse vivre quelque chose de grand, beau et fort. Le dimanche à 11 h 00, je préside la messe avec un petit millier de personnes. Et dans l’Église, on se demande où sont passés les chrétiens ?! Des pèlerins, des visiteurs viennent un temps, reçoivent quelque chose de la messe puis repartent. Dans la deuxième partie de la nef, c’est cette autre ambiance : des gens seuls, que l’on ne connaît pas. Ils sont nombreux. Ils vivent un temps fort et original dans la cathédrale. Qui est-ce qui peut les aider à décrypter que la paix ressentie, la joie découverte, la lumière : c’est le Christ ? L’émotion esthétique, la curiosité sont de belles portes d’entrées pour croire en Dieu. Je souhaite passer de l’émotion à cette profondeur et transformer les 1,5 millions de visiteurs en pèlerins ! Qu’ils découvrent Marie et le mystère de l’Incarnation qu’elle nous présente, comme une grâce. Pour tous ceux qui vont venir ici et tous ceux qui ont commencé avec moi à servir cette année jubilaire, je demande la grâce de vivre cette proximité avec Dieu. L’urne de prières de Notre-Dame du Pilier recueille des milliers de messages. Des tonnes de souffrance et d’actions de grâce sont exprimées. En priant à ces intentions, je saisis combien par Marie, le Seigneur vient partager le quotidien des hommes et des femmes qui cherchent un élan nouveau dans leurs vies éprouvées.
______________
À noter : une indulgence plénière est concédée pour l’année jubilaire
Pour obtenir l’indulgence plénière, le pèlerin doit :
– accomplir le parcours jubilaire et franchir la porte jubilaire
– recevoir le sacrement de réconciliation
– recevoir la communion eucharistique
– prier aux intentions du Saint-Père
______________
1000 ans d’histoire : la crypte de Notre-Dame de Chartres
Trois grands éléments caractérisent la crypte de Notre-Dame de Chartres. Riche de 1000 ans d’histoire, elle a traversé les vicissitudes des siècles. Elle est également la plus longue d’Europe après celle de la basilique Saint-Pierre de Rome. Chaque aile compte 80 m et avec le déambulatoire l’ensemble mesure plus de 200 m. Elle possède enfin des vitraux ce qui surprend nombre de pèlerins, crypte signifiant ici, davantage voûte plutôt que souterrain. Autre particularité : la présence de fonds baptismaux. À une époque, seuls les baptisés pouvaient entrer dans l’église haute. Les autres restaient dans l’église basse : la crypte. “La pierre à base carré qui sert de socle à la cuve du baptistère date du XIIe. Elle nous ramène à Fulbert qui avait regroupé en un même espace l’église et l’accueil des catéchumènes. Le nouveau baptisé est ensuite appelé à suivre le chemin vers la lumière, vers le Sud, avant d’entrer dans la cathédrale de l’évêque”, indique André Gouache, guide bénévole. Cet espace baptismal a été réaménagé en 2006 et accueille désormais le mur de lumière de l’artiste Udo Zembok. Les couleurs sombres du sol s’éclaircissent au fur à mesure de l’élévation, de la terre vers le Ciel. “J’aime faire ce lien entre les fonds, ce mur de lumière et la Création représentée au portail Nord. Adam encore dans la glaise, serein, pose sa tête sur les genoux de Dieu et se laisse façonner par lui. C’est le résultat du baptême”, souligne le guide chartrain.
Ce dernier aime débuter la visite pèlerine de la crypte avec cet espace marial. Sur les murs : des traces d’une peinture du XIIe dans laquelle Marie couronnée présente l’enfant qui ouvre les bras en geste de bénédiction. La statue de Notre-Dame de Sous-Terre est une copie exécutée à la fin des années soixante d’après un dessin de l’originale du XIIe. Marie, Trône de Sagesse, présente son fils Jésus. Juste avant le puits des Saints-Forts, André Gouache s’arrête devant le vitrail dessiné par Henri Guérin Marie, porte du Ciel (2010), placé en haut de neuf marches qui correspondent aux neuf strophes du Magnificat. Ce vitrail réalisé avec la technique du verre martelé éclaire Notre-Dame de Sous-Terre de mille et un reflets. Dans la chapelle Saint-Lubin, le sol d’origine est à 1,50 m plus bas et les murs de style gallo-romain. Puis, devant les vitraux modernes, le guide bénévole explique la démarche du P. Alain Marie Couturier, op, et sa vision pour revivifier l’art sacré dans un dialogue avec les artistes de son temps. Enfin, chacun est invité à se laisser porter par le geste et les lumières des œuvres du P. Kim En Joong, op., posées en 2006. La dernière déambulation mène à l’espace baptismal en passant par d’autres chapelles, vitraux du XIXe et vestiges de fresques. Le Chartrain passionné partage : “Dans la cathédrale tout renforce le culte marial, dans la crypte aussi. Nous avons cette chance de découvrir des styles et des représentations différentes. Les pèlerins sont souvent attirés par la dimension souterraine. Ici, ils parlent moins fort et sont surpris par le cheminement que la crypte propose avec ce passage vers la lumière : la Révélation. Marie, qui est restée simple et discrète, vient nous chercher pour nous conduire vers son fils”.
Prière pour le jubilé par Mgr Philippe Christory, évêque de Chartres
Notre-Dame de Chartres, Ô ma très douce Mère,
Je viens comme un enfant et en toute confiance,
Dans un profond respect, je m’incline devant vous
Abritez-moi sous votre voile de tendresse.
Répandez votre amour, sur tous ceux qui vous prient
Portez nos intentions, à Jésus votre fils.
Mère souveraine et tendre, obtenez-nous les grâces
(Nommer les grâces) que nous vous demandons.
Consolez ceux qui pleurent, touchez le cœur des pécheurs,
Préservez les familles, protégez les enfants,
Soulagez les malades, visitez les personnes isolées
Soutenez l’Église et encouragez les chrétiens,
Donnez-nous de saints prêtres et fortifiez-les.
Apportez la Paix à notre monde et dans le cœur de chacun.
De votre crypte, Notre-Dame de Sous-Terre,
Soyez la médiatrice de toutes les grâces !
De votre trône sacré, Notre-Dame du Pilier,
Soyez la dispensatrice des trésors célestes !
Ô Vierge Immaculée, mère de Dieu et mère des hommes,
Soyez ma mère pour la vie en ce monde et pour l’éternité.
Je me donne à vous, accueillez-moi pour que,
Enfanté par vous, je ressemble à Jésus pour toujours.
Amen.
Contact
- Diocèse de Chartres : https://diocesechartres.fr/
- Notre-Dame de Chartres : https://www.cathedrale-chartres.org
- Les vitraux de Notre-Dame de Chartres : https://www.vitraux-chartres.fr/
sur le même sujet
Patrimoine
Notre-Dame est certes le chantier médiatique mais il ne faut pas oublier que notre pays est riche de 100 000 édifices religieux dont 42 258 églises et chapelles paroissiales affectées au culte catholique, avec 80% en milieu rural dont 10% dans des communes de moins de 200 habitants (et 75% dans les communes de moins de 3000 habitants).
ça peut aussi vous intéresser
Focus cathédrales de France
La cathédrale n’est pas qu’une œuvre architecturale à visiter. Elle a d’abord une fonction liturgique et symbolique marquante pour le diocèse et son évêque, qui exerce le « ministère de la communauté », avec les[...]