Jubilé 2009 à Ars : « Je te montrerai le chemin du Ciel »
« Je te montrerai le chemin du Ciel ». Cette phrase dite à un jeune berger qui lui montrait le chemin du village peut être aujourd’hui encore une invitation personnelle à suivre le chemin qui mène à la vie éternelle : c’est une invitation à vivre de Dieu, à se tourner vers le Christ, en un mot, un appel à la sainteté. Et le saint Curé est un bon guide sur ce chemin.
Aussi, cette année jubilaire tend à vouloir inviter le plus grand monde de croyants à rendre grâce au Seigneur pour les grâces qu’il leur accorde, plus spécifiquement au cours de cette année, « année où l’on se réjouit du cadeau qu’est la vie d’un saint » (Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars). Elle invite aussi à la conversion afin de retrouver, dans la joie des enfants de Dieu, son amitié, à l’école de Jean-Marie Vianney. Le saint curé d’Ars étant le patron de tous les prêtres, c’est aussi l’occasion de prier pour les vocations et les ministères.
Un lieu de pèlerinage à (re)découvrir
Ils pourront de plus découvrir les lieux où il vécut, ainsi que la basilique où son corps est conservé. A l’entrée de la ville, un monument commémore son arrivée et sa rencontre avec le petit berger. Le presbytère, situé en plein cœur du sanctuaire, conserve en état les pièces à vivre et la plupart des objets lui ayant appartenu. Le Musée de cire, quant à lui, retrace les moments forts de la vie du saint Curé en 17 tableaux, mettant en scène 35 personnages de cire réalisés par les ateliers du musée Grévin.
Mais le joyau est la basilique dont la construction débuta en 1862, accolée à l’église paroissiale du 12ème siècle, que Saint Jean-Marie Vianney avait agrandie (chapelles, choeur, clocher, portail…). Le curé d’Ars a toujours eu à cœur de restaurer et d’embellir son église. Pour lui, « rien n’est trop beau pour Dieu ». Il avait donc fait le souhait d’en édifier une plus grande, dédiée à Sainte Philomène, dont les reliques avait été découvertes dans les catacombes romaines en 1802. Ces dernières avaient été apportées à Ars par Pauline Jaricot, lyonnaise fondatrice de l’œuvre de la Propagation de la foi . Cependant la construction commença bien après la mort du saint Curé. L’église du Saint Curé, qui devait être rasée, fut finalement préservée. Deux chapelles furent bâties pour la relier à la nouvelle nef et à la grande coupole. C’est dans une de ces chapelles que repose le corps du Saint, intact, dans une châsse de verre . Entre 1959 et 1961, une église semi-enterrée d’une très grande capacité fut construite, à l’occasion du centenaire de la mort de Jean-Marie Vianney. C’est Notre-Dame de la Miséricorde.
Le sanctuaire continue de préserver, d’enrichir et de présenter le riche patrimoine que le saint Jean-Marie Vianney a légué. C’est ainsi que l’artiste milanais Mario Rudelli a embelli le chœur de la basilique d’un mobilier liturgique rénové. Un nouvel autel a été consacré le 8 décembre 2008, à l’occasion de l’ouverture du jubilé.
* Les 8 autres « villes-sanctuaires » en France : Lisieux, Paray-le-Monial, Rocamadour, Nevers, Chartres, Le Puy-en-Velay, le Mont-saint-michel et Lourdes.
– 2 février : jour de la présentation du Seigneur, jubilé des consacrés
– 15 février : fête de l’arrivée du saint. Journée de prière pour les malades présidée par Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes
– mars-avril : prédication de Carême avec le saint Curé
– 19 avril : dimanche de la Miséricorde
– 21 mai : jour de l’Ascension, jubilé des familles, présidée par le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux
– 14 juin : fête du Saint-Sacrement, grande procession eucharistique, jubilé des servants de messe
– 19 juin : fête du Sacré Cœur, journée de prière pour la sanctification des prêtres
– 4 août : fête du saint Curé- jubilé des prêtres, présidée par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat (Vatican)
– 25-30 août : spectacle présentant la vie du saint curé dans une fresque villageoise
– 27 septembre-3octobre : retraite sacerdotale internationale.