Paroles d’Evêques sur le « mariage pour tous »

L’ouverture au mariage et à l’adoption pour les personnes de même sexe fait l’objet d’un projet de loi. De nombreux évêques se sont exprimés sur ce sujet. Extraits.

Communiqué de Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, sur le projet de loi entre personnes de même sexe, le 17 octobre 2012. Extraits :

Mgr Yves Le Saux« Derrière ces propositions, il y a la théorie du « genre ». Il s’agit de faire passer l’idée selon laquelle la différence sexuelle n’est que de l’ordre du biologique et ne concerne donc pas l’identité de la personne, chacun pouvant choisir son orientation sexuelle indépendamment de son sexe. Il serait par conséquent interdit, car considéré comme conditionnement, de donner à un garçon des repères éducatifs masculins, et à une fille des repères éducatifs féminins, au nom de la liberté individuelle toute puissante affranchie vis-à-vis de la nature. »… « Ces questions sont fondamentales. Nous ne pouvons pas faire des choix superficiels. »… « Je ne peux qu’inviter tous à réfléchir, à se mobiliser pour un véritable débat, sans violence, avec charité et délicatesse. Il s’agit d’un service à rendre à nos frères et sœurs en humanité. »

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Editorial de Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont-Ferrand : « Est-ce bien le moment d’affaiblir la paternité, la maternité et donc aussi la filiation ? », le 8 octobre 2012. Extraits :

Mgr Hippolyte Simon« je voudrais noter deux observations qui doivent nous interroger : – Tout d’abord, au moment où le parlement vote des lois pour imposer partout la parité entre hommes et femmes, voici que l’on semble vouloir l’abolir là où elle est devenue la plus évidente : dans le mariage monogame. Cela est un peu étrange ! – Par ailleurs, tous les jours, les Médias nous parlent de la violence à l’Ecole, et parfois de tragédies comme celle de Grenoble. A les entendre, il est clair que les jeunes générations souffrent en ce moment, en France, d’une carence de l’autorité, en particulier de l’autorité paternelle. Alors, si l’on essaie de « penser en diagonale » pour relier ensemble tous ces phénomènes, on peut vraiment se demander si c’est bien le moment d’affaiblir et de neutraliser ce qui permet à un enfant de construire son identité personnelle : la référence à un père et à une mère. Car c’est bien à cette neutralisation de la paternité et de la maternité que va conduire le projet, actuellement débattu, de « mariage pour tous.. ». » « Les 95 % de citoyens, qui ont actuellement le droit de se marier, vont-ils accepter de voir diminuer leurs droits à être considérés comme père ou comme mère, de leurs enfants, sous prétexte d’égalité avec les personnes de même sexe qui se seront mariées ? Il faut donc demander au gouvernement de préciser la manière dont il entend régler ces questions administratives, avant de procéder au vote de la loi. Car il va falloir réécrire de nombreux articles du Code civil. Et il est impossible de laisser à des juristes le soin de régler ultérieurement, par de simples décrets d’application, des questions aussi décisives pour la filiation, la paternité et la maternité, en un mot pour l’identité des individus. » « En toute hypothèse, le mieux à faire est sans doute que toutes les associations et que toutes les familles qui se sentent concernées écrivent à leurs élus, ou demandent à les rencontrer, pour les alerter avant le vote de la loi. C’est à cela que se comprend l’utilité d’un débat démocratique. »

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« A propos du mariage », Mgr Henri Brincard, évêque du Puy en s’est exprimé le 8 octobre puis le 20 décembre 2012. Extraits :

Mgr Henri Brincard, crsa

« Le mariage n’est pas la simple reconnaissance d’un sentiment amoureux mais le cadre juridique dans lequel la vie commune des époux est susceptible d’être source de nouveaux êtres humains. Ce qui se joue dans le mariage civil est donc la dimension sociale de la conjugalité en raison de la possibilité d’engendrer des enfants. » … « Un enfant a besoin de ce jeu de différences complémentaires grâce auxquelles il peut progressivement développer son identité personnelle. Si le législateur décide que demain certains enfants auront deux pères mais pas de mère ou deux mères mais pas de père, il instaurerait un mensonge d’Etat. Un Etat qui renie les droits les plus fondamentaux des êtres humains les plus vulnérables viole la conscience des citoyens. Seule la recherche de la justice peut assurer le bien commun et nourrir l’espérance d’un réel progrès humain. »

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En priorité j’appelle les paroisses et les mouvements à mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour permettre un approfondissement de la réflexion sur le sens humain et chrétien du mariage et de la famille. J’exprime mon soutien à tous ceux qui individuellement ou en groupes se proposent d’écrire à leur député avant le débat qui doit avoir lieu à l’Assemblée nationale. J’encourage enfin ceux et celles qui pour exprimer leur désaccord profond veulent recourir aux moyens que toute vraie démocratie propose. Lire l’intégralité du texte

 


 

Réactions de Mgr Ulrich, archevêque de Lille, vice-président de la Conférence des évêques de France, à des questions soulevées dans la société, le 25 septembre 2012. Extraits :

Mgr Laurent Ulrich

« Voici justement une confusion à lever ! L’expression : le mariage pour tous, est une expression maladroite et inexacte en réalité. Il demeurera des situations qui empêcheront le mariage : un oncle et sa nièce, ou un frère et une sœur continueront de voir le mariage leur être interdit ! Parce que le mariage est une institution sociale déterminante pour la construction de la société, elle n’est concevable que dans certaines conditions, et donc à l’exclusion d’autres conditions. Préserver le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme en vue de la protection de la filiation, c’est une condition fondamentale pour la société. Ce n’est pas le maintien d’un privilège en faveur des personnes hétérosexuelles. »… « Le sentiment amoureux à lui seul ne justifie pas le mariage, c’est le projet familial qui appelle le mariage. »… « Changer la nature de l’institution du mariage en l’ouvrant aux personnes homosexuelles avec droit à l’adoption, ce serait aussi changer le statut des personnes mariées sous le régime actuel. A-t-on vraiment pris conscience que le statut de père et de mère disparaît dans cette figure nouvelle ? Il y aurait un parent 1, et un parent 2, et forcément un parent 3 grâce auquel l’enfant devrait d’être né : quel serait son statut dans la famille ? Sera-t-il porté sur le livret de famille ? De quels droits jouira-t-il dans la famille ? »

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24 mars : « La responsabilité du législateur est grande, mais la nôtre aussi », message de Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles. Extraits :

Mgr Eric Aumonier

« Je n’oublie pas et j’encourage ceux qui se joindront à la manifestation de ce 24 mars après midi. La responsabilité du législateur est grande, mais la nôtre aussi : nous ne déléguons à nos élus ni nos consciences ni nos responsabilités. Il est normal et bon de manifester de façon démocratique son désaccord devant des projets que nous considérons comme nocifs pour la société et surtout pour les plus faibles, qui ne peuvent se défendre. »

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Lire l’intégralité du texte du 25 septembre 2012

 


 

« On en parle ou on n’en parle pas ? », éditorial de Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry- Corbeil-Essonnes du 24 septembre 2012. Extraits :

Michel Dubost« Partout, la question est posée. Et spécialement aux chrétiens ! Doit-on légaliser le mariage entre personnes de même sexe ? Doit-on permettre à ces couples d’adopter ? » «Pour certains chrétiens, même avec des convictions fermes, il convient de s’abstenir…» « Pour d’autres, au contraire, c’est l’occasion de mener une guerre. Celle de la vérité. Celle de l’homme. »…

« Pour d’autres encore, et je crois en être, cette question interroge ma foi, et semble la contredire… »… « Alors, faut-il parler ? Je crois qu’il faut se parler ! » « Convoquons à la discussion des psychiatres et des psychologues, des philosophes, des universitaires. Évitons simplement les pseudo-scientifiques et les études faites par les tenants d’une thèse… »

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« Pour Participer au débat » par Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres, le 19 septembre 2012. Extraits :

Mgr Michel Pansard

« De quelle reconnaissance parle-t-on ? S’agit-il d’une acceptation, refusant toute discrimination et apportant aux personnes des protections juridiques, patrimoniales et fiscales ? Ou s’agit-il d’une mise en valeur publique et symbolique d’une forme de vie qu’une société se donne pour assurer sa pérennité ? Dans ce cas, le sujet devient politique et social et invite légitimement à s’interroger. La différence sexuelle, la différence des genres est-elle structurante ou secondaire voire indifférente dans le mariage et la fondation d’une famille ? Notre société va-t-elle « manifester une indifférence publique à l’altérité sexuelle dans le lieu même où elle joue à plein, celui de la conjugalité et de la filiation ? » Epoux 1 et époux 2 est-ce la même chose qu’époux et épouse ? Parent 1et parent 2 est-ce la même chose que père et mère ? » … « Le mariage n’est pas que la célébration romantique ou utilitaire d’un amour. En concentrant notre attention sur l’individu et ses sentiments nous risquons d’enfermer le mariage dans une affaire privée et intime dont on pourrait se demander en quoi l’Etat aurait à le prendre en charge. »

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Message de Mgr Gérard Daucourt, évêque de Nanterre, aux Catholiques des Hauts-de-Seine, le 17 septembre 2012

Mgr Gérard Daucourt« Comment rester libres à l’égard de toutes les modes et des pensées présentées comme majoritaires ? Comment respecter les personnes en proposant la vérité révélée par la Parole de Dieu ? Prenons garde de ne pas nous situer en face de la société. Nous sommes dans le monde, nous en faisons partie. Souvenons-nous que Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé. (Jn 3, 17) » « Tout en rappelant les raisons pour lesquelles nous ne mettons pas sur le même plan hétérosexualité et homosexualité, sommes-nous capables de dire que l’identité qui doit toujours être première et dépasser toutes les autres, c’est notre identité de fils et filles de Dieu ? »

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« Le mariage pour tous ? », éditorial de Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon, le 14 septembre 2012. Extraits :

Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon

« Pour nous, membres des communautés chrétiennes, si nous participons à ce débat de société, c’est aussi en nous référant au témoignage du Christ. Il s’est fait proche de nombreux exclus de son temps, mais en même temps il a assumé cette loi fondatrice : « Au commencement de la création, il les fit homme et femme » … « Qu’est-ce qui est en jeu dans ce débat, dans ce projet ? »… « Au niveau légal, il s’agit d’un bouleversement dans la filiation »… « Au niveau social, il faut rappeler que ce n’est pas la sexualité qui fonde le mariage mais la différence des sexes. »… « la différence sexuelle entre le papa-homme masculin et la maman-femme féminine joue pour beaucoup dans la vie psychique »… « Enfin, dans toutes les cultures, dans toutes les civilisations, on s’accorde sur le principe qu’une famille est fondée par un homme et une femme, que le couple est fondé sur la rencontre de deux différents. »

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Plusieurs évêques se sont également réunis en province pour appeler au débat.

« Il faut en débattre ! », édito de Mgr Bruno Grua, évêque du diocèse de Saint-Flour le 1er octobre 2012. Extraits

Mgr Bruno Grua« La question posée est une question fondamentale. Elle bouleverse les fondements même de notre société. C’est sans doute la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’une société met sur le même plan institutionnel la relation du couple homme-femme et la relation homosexuelle. »… « La distinction des sexes en est fondatrice. En termes bibliques nous disons que c’est dans le vis-à-vis de l’homme et de la femme que nous reconnaissons l’image de Dieu (Gn 1,27). Relativiser ce principe d’altérité, n’est-ce pas, au-delà de la question précise du mariage ébranler l’un des principes fondateurs de nos sociétés avec des conséquences imprévisibles ? »… « Notre société légifère généreusement pour répondre aux aspirations et revendications de groupes particuliers. Ne flatte-t-elle pas ainsi le communautarisme aux dépens de repères communs qui font une société dans laquelle tous peuvent se reconnaitre et vivre ensemble ? » … » le vrai respect ne consiste pas à fermer les yeux sur les différences mais à les porter comme telles sans tenter de les réduire à l’identique. »…  » Le vrai respect ne consisterait-il pas à reconnaitre des situations différentes, éventuellement sanctionnées dans des institutions différentes ? »

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« Non, le mariage n’est pas pour tous ! » par le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et Bazas, 26 octobre 2012. Extraits :

S. Ém. le Cardinal Jean-Pierre Ricard

 » Le gouvernement a commencé à dévoiler le futur projet de loi concernant « le mariage pour tous ». Ce projet se veut d’ambition modeste : il ne s’agirait que d’élargir la possibilité de se marier et d’adopter des enfants à une catégorie de personnes, qui, aujourd’hui, en sont privées, à savoir deux personnes du même sexe. En fait, cette loi, si elle était votée, remettrait en question, en la bouleversant radicalement, l’institution du mariage et de la filiation.*

Ce qui est en jeu

Le mariage est l’union d’un homme et d’une femme, visant à fonder une famille et à y accueillir des enfants. Il n’est pas cette reconnaissance publique des sentiments, à laquelle pourraient aspirer tous ceux qui s’aiment sincèrement. Cette reconnaissance ne regarde pas les pouvoirs publics. Par contre, ceux-ci sont concernés par la fonction sociale qu’a le mariage : il insère le couple dans la société et inscrit la filiation dans une institution stable. Le couple marié contribue à l’édification de la société en transmettant la vie et en participant à un véritable travail éducatif. Les droits liés au mariage viennent en contrepartie des missions, tâches et devoirs des époux et parents. Lire l’intégralité du texte

 


 

« Peut-on encore argumenter ? » par Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, le 14 septembre 2012.Extraits :

Mgr Roland Minnerath« -L’expression « mariage homosexuel » est une contradiction dans les termes. Le mariage suppose l’altérité sexuelle. Il n’y a pas de discrimination à exclure de la catégorie du mariage d’autres types d’union. Il n’y a pas d’inégalité à traiter différemment des réalités différentes. »…. « -L’institution du mariage n’est pas la reconnaissance par la société de l’amour que se portent deux personnes, mais de la volonté des époux de s’engager réciproquement, de donner stabilité à leur union et garantir la filiation. »… « -L’expression « droit à l’enfant » prête à confusion. C’est l’enfant qui a des droits, y compris le droit d’avoir une relation structurante avec un père et une mère. L’enfant n’est pas un objet destiné à combler un manque ou un désir. »

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Texte de Mgr Bouilleret, évêque d’Amiens sur le « mariage pour tous ». Extraits

« L’ouverture du mariage aux personnes de même sexe impliquerait que le mariage n’est qu’une convention sociale qui pourrait être modulée au gré des majorités politiques. Et le mariage d’un homme et d’une femme ainsi que la vie familiale avec un père et une mère perdrait son caractère structurant pour les individus et pour la société. » L’être humain est un être personnel qui se construit par héritage et par la vie en société. Cette vie en société est basée sur trois interdits fondamentaux qui traversent toutes les cultures, qui assurent la stabilité et la pérennité de la société. Il s’agit du refus du mensonge, du refus de la violence meurtrière et du refus de la confusion des générations et des genres. Là où la recherche de la vérité n’est plus première, aucune relation ne peut s’inscrire dans la durée et le mensonge engendre la méfiance. Là où le meurtre du frère n’est pas prohibé, la violence détruit tout. Là où le respect de la différence des générations et des genres n’est plus valorisé, la confusion entraîne à terme la déstructuration des personnes et de la société. » « Dans une société occidentale qui a besoin de repères, il ne convient pas de brouiller les fondements de la vie sociale. La famille est basée sur l’alliance matrimoniale d’un homme et d’une femme. La liberté des individus ne peut pas être le seul critère pour les législations des démocraties modernes. »

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« Vers le mariage homosexuel ? » par Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, 1er août 2012.

Mgr Olivier de Germay

Il est difficile pour l’Eglise de ne pas réagir face à l’annonce faite par le gouvernement d’un projet de loi visant à élargir le mariage aux couples homosexuels. Pour beaucoup, il s’agit là d’une évolution inéluctable face à laquelle il faudrait faire preuve d’ouverture d’esprit, voire de résignation. Quelles que soient les intentions – qu’il ne nous appartient pas de juger – des promoteurs de ce projet, c’est en réalité la destruction d’un des piliers fondamentaux de notre société qui est programmée.

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« Le mariage de deux personnes du même sexe ? » par Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle et Saintes le 23 octobre 2012

Mgr Bernard HoussetOn m’interroge sur cette question d’actualité. Ma réponse articule les éléments suivants :

1. Ce qui est premier, c’est le respect de toute personne. Dans sa dignité inviolable. Quelle que soit son orientation sexuelle. Je comprends qu’après des siècles de marginalisation, pour ne pas dire de mépris, les personnes homosexuelles aient vraiment soif de ce respect.

Il importe donc de continuer de lutter contre toutes les formes d’homophobie qui existent encore. En particulier contre une certaine peur inconsciente à l’égard des personnes qui affirment leur homosexualité. Et en favorisant l’égalité entre tous, selon le premier mot de notre devise républicaine.

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« Nous ne pouvons pas rester inactifs », par Mgr Castet, évêque de Luçon, 8 novembre 2012. Extraits :

Mgr Alain Castet

« Donner une réalité juridique à des faits d’homoparentalité risque de brouiller profondément la succession des générations et le statut de l’enfant. Au mépris de son intérêt, le droit à l’enfant se substitue aux droits de l’enfant Ces convictions sont partagées par les croyants d’autres confessions, mais aussi par bien des hommes de bonne volonté. »…

« Nous ne pouvons pas rester inactifs, même si la tâche parait difficile. Ne craignons pas : « car la victoire au combat ne tient pas à l’importance de l’armée mais à la force qui vient du Ciel ». Je vous invite fortifiés par une prière fervente, en cohérence avec la réflexion de la conférence épiscopale, à écrire à chacun de vos parlementaires, et vous engage à participer aux manifestations prévues si elles sont conformes à vos convictions et donnent un gage de sérieux. »

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« Célébrer un mariage pour des personnes du même sexe : un changement de société. », par Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, le 7 novembre 2012. Extraits :

Mgr Pascal Wintzer

« Certes, le mariage est sans doute le « sacrement de l’amour », il donne forme rituelle à ce que vivent un homme et une femme, mais il est bien davantage le don de la grâce de Dieu, une grâce qui est au-delà et parfois ailleurs de ce que vivent déjà de beau et de grand ceux qui se marient. Lors des noces de Cana (Jean 2), c’est de l’eau qui est apportée au Seigneur, et lui donne le vin le meilleur. Le « nous » de la foi de l’Eglise, comme le « nous » de la société, précèdent et donnent forme à nos propres engagements. »…

« J’invite chacune et chacun à se donner les moyens de la réflexion et du débat. D’autre part, citoyens de France, nous avons le devoir l’exprimer publiquement, en particulier auprès des élus de la nation, les graves questions évoquées ici. »

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« Le mariage entre personnes du même sexe » par Mgr Philippe Gueneley, évêque de Langres, le 9 novembre 2012. Extraits:

Mgr Philippe Gueneley« La différence sexuelle, fondement du mariage dès l’origine, serait affaiblie si le mariage des couples homosexuels est inscrit dans une loi. Avec cette conséquence que l’union de deux femmes et l’union de deux hommes est inféconde sans l’intervention d’un tiers. S’il s’agit de prendre en considération l’amour qui unit deux femmes et l’amour qui unit deux hommes, il n’y a aucune nécessité légale à appeler cette situation un mariage. Il faut trouver un autre terme. »… « Le projet de loi n’est pas à la hauteur des enjeux : il atteint la famille dans sa nature anthropologique et relativise la différence sexuelle source de fécondité. Il ouvre une brèche supplémentaire dans la cohésion sociale de notre pays, qui n’a pas besoin de nouvelles divisions. Il fait naître de nouveaux conflits de devoirs et ne respecte pas l’objection de conscience. Il n’apparaît pas comme un progrès de notre civilisation. »

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« Tous pour le mariage », par Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, le 11 novembre 2013. Extraits :

Mgr Robert Le Gall, o.s.b.Lors de notre rencontre d’une heure des Évêques de la Province de Toulouse avec Benoît XVI, le 3 décembre dernier, le Pape, maintenant émérite, a plusieurs fois mentionné l’importance d’une anthropologie, c’est-à-dire d’une conception de l’homme, qui est à la base de notre société humaine et que la Révélation chrétienne éclaire. Au cœur de cette anthropologie se situe le mariage entre un homme et une femme qui fonde la famille, où peuvent être accueillis et grandir les enfants.

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Lien vers sa première réaction

 


 

« A propos du mariage pour tous », par Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, le 12 novembre 2012. Extrait :

Mgr Georges Pontier« Pourquoi nous opposons-nous à ce projet de loi ?

Parce que le mariage est une institution qui organise et soutient les relations, les engagements, les droits et les devoirs réciproques au sein de la société : elle s’appuie sur les relations homme/femme, père/mère, fils/fille, frère/sœur. Elle se préoccupe de son avenir. Parce que le mariage n’est pas le lieu de la reconnaissance par la société des relations amoureuses entre les citoyens. Parce que les enfants sont le fruit de l’amour entre un homme et une femme. Ils trouvent auprès d’eux un père et une mère qui leur apportent la richesse de leur complémentarité. Parce qu’il n’y a pas un droit au mariage, ni un droit à avoir des enfants, et encore moins à celui d’en obtenir par toutes sortes de moyens. Parce que les enfants ont le droit de connaître ceux qui les ont engendrés, d’être ainsi insérés dans une lignée, d’être éduqués par eux et de les nommer : papa et maman. Parce que ce projet est une mauvaise réponse à une souffrance exprimée, une réponse qui va créer bien d’autres souffrances et fragilités en bousculant les repères fondamentaux. Parce que quelque chose de très profond est atteint dans ce bouleversement culturel et anthropologique. Parce que tout cela se fait à la hâte, sans un temps de débat approfondi, alors que la question est grave et ne revêt pas un caractère d’extrême urgence. « 

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Le « mariage pour tous » : communiqué de Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, mardi 13 novembre 2012

Mgr Denis MoutelQue pouvons-nous faire ? Que devons-nous faire ?

D’abord prier ; prier pour que nous gardions la conscience claire de ce que nous ne pouvons pas fabriquer, mais que nous sommes invités à accueillir de la nature de l’homme et, pour ceux qui sont croyants, de Dieu lui-même.

Ensuite nous pouvons et nous devons continuer à nous informer, réfléchir, faire travailler notre intelligence et argumenter pour ce large débat que tant de citoyens appellent de leurs vœux. …

Comme citoyens, mais aussi en raison de l’intérêt que leur foi les invite à porter aux affaires de ce monde, les catholiques sont appelés à dire ce qu’ils croient juste. Ils peuvent écrire, de façon personnelle, aux élus de la Nation. Ils peuvent également s’exprimer publiquement en se joignant à l’une des manifestations organisées prochainement, en choisissant celle qui leur semble la plus en accord avec nos convictions citoyennes et ecclésiales.

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« Oui au mariage entre un homme et une femme! », par Mgr Christophe Dufour, archevêque d’Aix-en-provence et Arles, le 7 novembre 2012. Extrait :

Mgr Christophe Dufour

« J’encourage les catholiques à parler, à s’informer, à argumenter, à engager le débat autour d’eux, à écrire à leurs députés, à leurs sénateurs, à leurs maires, à agir, à se manifester… Je les invite à le faire dans le respect des personnes. Je les invite aussi à prier et à jeûner : nous croyons en la force de l’Esprit qui crée et agit, qui pénètre les cœurs et les pensées. Il est capable de réaliser l’impossible comme il l’a fait dans le sein de Marie. Oui au mariage qui unit un homme et une femme et donne un père et une mère à tout enfant qui vient au monde. »

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« Les familles ont besoin d’être soutenues plutôt que d’être égarées et fragilisées » par Mgr Blaquart, évêque d’Orléans, le16 novembre 2012. Extraits :

Blaquart Jacques - Bordeaux Bazas« Pourquoi vouloir donner le nom de mariage à une autre réalité que celle qui est constitutive de notre humanité, le couple homme-femme dont seule l’union peut donner la vie ?

Il est normal qu’un état reconnaisse et précise les droits des personnes vivant en communauté de vie sous un même toit. Mais décréter que toutes les communautés de vie sont similaires dans leur finalité est une supercherie. Égalité ne veut pas dire gommer les différences. »…

« En ces temps incertains où beaucoup connaissent la précarité, les familles ont besoin d’être soutenues plutôt que d’être égarées et fragilisées. C’est la cohésion de notre société qui en dépend. »

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« Chacun a le devoir d’éclairer sa conscience, mais également celui de contribuer à éclairer celle des autres », par Mgr Roland, évêque de Belley-Ars, le 16 novembre. Extraits :

Mgr Pascal RolandChacun a non seulement le devoir d’éclairer sa conscience, mais également celui de contribuer à éclairer celle des autres. Pour ce faire j’exhorte à lire et à travailler le discours du cardinal André Vingt-Trois, président de la conférence des évêques de France, ainsi que celui du Grand Rabbin de France,Gilles Bernheim.

Par ailleurs, j’invite chacun à exercer sa responsabilité personnelle pour faire connaître et entendre sa voix, comme il le jugera bon : courrier aux élus, participation à une manifestation (à Lyon par « Cosette et Gavroche » le samedi 17 novembre), sans oublier, bien sûr, le recours au jeûne et à la prière.

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« Pour la famille et pour la vie », par Mgr Kalist, évêque de Limoges, le 20 novembre 2012. Extraits :

Mgr François Kalist« De nombreux fidèles se demandent quelle conduite tenir, devant l’arbitraire de ce projet idéologique. Il faut assurément continuer de rendre témoignage à la Bonne Nouvelle du mariage selon le projet de Dieu. Il importe que les disciples du Christ offrent sans concession l’image du modèle familial dont ils se recommandent, en matière de fidélité et de natalité, de choix éducatifs et d’éveil à la foi, de rapports entre les différentes générations. Mais il importe également qu’ils refusent toute parole ou comportement discriminatoire, et qu’il manifestent, à l’égard des personnes qui vivent d’autres réalités ou qui font d’autres choix, comme à l’égard de leurs proches, une plus grande attention fraternelle »…. « D’autre part, sur une aussi grave question de société, il est nécessaire que les catholiques appellent au débat public et y fassent entendre leur voix. Il est encore temps de saisir les parlementaires, les maires et les élus locaux, les responsables d’associations familiales. D’autres moyens d’action, manifestations publiques notamment, sont organisés par divers mouvements ou associations. … Que chacun cependant agisse avec discernement et prudence, en évitant les pièges d’une récupération politique. Par-dessus tout, il convient que l’engagement des fidèles du Christ soit porté dans la prière. »

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« Manifestation politique et manifestation prophétique » par Mgr Luc Ravel, Evêque aux Armées Françaises, le 14 décembre 2012

Mgr Luc Ravel« L’autorité politique commande, l’autorité prophétique parle : la confrontation entre Jean Baptiste et Hérode Antipas symbolise merveilleusement ce rapport entre le prophète et le roi, entre le discours prophétique et le décideur politique. Le prophète s’exprime sur la voie publique. Il ne s’agit donc pas de se laisser enfermer dans la fameuse et douteuse « sphère privée » devenue aujourd’hui le lieu de toutes les relégations des sujets trop compliqués à gérer.

Par nécessité le prophète entre en rapport, voire en conflit, avec les intérêts du politique sans jamais entrer dans le jeu politique qui lui ferait contester l’autorité des « rois et des gouvernants ». Manifester dans la rue est un acte politique. C’est aussi un moyen démocratique légitime d’entrer dans le jeu où le peuple reste souverain et exerce son autorité propre : soit indirectement grâce à ses représentants, soit directement par des manifestations ou des élections dont le référendum fait partie.

Il ne revient donc pas à l’épiscopat français de proposer une option politique particulière mais d’exercer son charisme prophétique. Il l’a déjà fait et le fera encore. »

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Mgr Gaschignard, évêque de Aire et Dax, éclaire les chemins de réflexion et d’action des catholiques sur le projet de loi de « mariage pour tous », le 14 décembre 2012. Extrait :

Mgr Hervé Gaschignard« Un projet de loi a été déposé au Parlement, en vue d’ouvrir le mariage à deux personnes du même sexe. Ce projet soulève de nombreuses oppositions. En effet, il ne propose pas seulement quelques aménagements marginaux du code civil concernant le droit de la famille, mais un changement profond et radical qui touche à l’équilibre général des relations sociales, pour un nouveau modèle de société. Bien des laïcs catholiques, conscients de leurs responsabilités dans les réalités temporelles, agissent avec des personnes d’autres courants de pensée ou d’autres religions pour réclamer un véritable débat et souligner les graves carences de ce projet. »

 


 

« Je continue d’inviter à la prière et à la réflexion »?, message de Mgr Wattebled, évêque de Nîmes aux catholiques gardois, le 14 décembre 2012. Extrait :

Mgr Robert Wattebled« Avec les autres évêques je continue d’inviter à la prière et à la réflexion : que chacun, et particulièrement les personnes engagées en politique puissent s’interroger en conscience devant un projet qui touche à l’équilibre général des relations sociales. Nous invitions aussi toutes les personnes qui partagent notre appréciation à se manifester auprès de leurs représentants au Parlement. Tous ont le droit de témoigner, par les moyens qui leur conviennent, de ce qui leur semble essentiel pour le présent et l’avenir. »

Lire l’intégralité du texte

Lire son communiqué au sujet du 24 mars 2013

 


 

« Loin de vaincre une discrimination, ce projet de loi risque au contraire d’en créer de nouvelles », par Mgr Giraud, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin, le 17 décembre 2012. Extraits:

Mgr Hervé Giraud

Une manifestation nationale est organisée à Paris, le dimanche 13 janvier 2013, par un collectif aconfessionnel et apolitique[1] souhaitant la préservation « de l’unité et de la parité du mariage civil et de la filiation humaine garantie par le droit civil français. »

Loin de vaincre une discrimination, ce projet de loi risque au contraire d’en créer de nouvelles, notamment pour les enfants dont il méprise les droits universellement reconnus. Beaucoup de citoyens demandent un débat réfléchi (des États généraux sur l’adoption, par exemple) prenant en compte le principe de la notion d’intérêt supérieur de l’enfant. Mesure-t-on bien les conséquences de cette loi ?

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« Message de Noël à tous les Valdoisiens… » par le P. Daniel Ducasse, Administrateur du diocèse de Pontoise, le 20 décembre 2012

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LA FÊTE DE NOËL est l’occasion de se retrouver en famille. Cette fête a tout son sens pour nous, chrétiens, car nous croyons que le grand désir de Dieu est de rassembler la famille humaine au-delà des différences et malgré les blessures que chacun peut porter même quand des membres sont séparés, célibataires, isolés ou veufs. (…)

Depuis l’annonce du projet de loi sur «le mariage pour tous», l’Eglise, par la voix des Evêques apporte sa contribution au débat dans l’espace public. En cela, elle est pleinement dans son rôle. En effet, comme le souligne la constitution pastorale sur «l’Eglise dans le monde de ce temps», «les chrétiens, unis aux autres hommes, doivent chercher ensemble la vérité et la solution juste de tant de problèmes moraux que soulèvent aussi bien la vie privée que la vie sociale.» (1) Il en va de la dignité de tous. De tous les hommes. (…)

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« J’encourage les catholiques à se mobiliser », par Mgr Marceau, évêque de Perpignan-Elne, le 21 décembre 2012. Extrait :

Mgr André MarceauJ’encourage donc une fois de plus les catholiques, qui sont encore, je l’espère, reconnus comme des citoyens à part entière, à se mobiliser. Certains déjà ont écrit de manière personnelle aux députés et sénateurs du département ou aux maires et autres élus. Continuez !

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« Protéger et respecter la famille, les parents, les enfants et leur juste place dans la vie sociale », par Mgr Grallet, archevêque de Strasbourg, le 15 janvier 2013. Extrait :

Mgr Jean-Pierre Grallet

l’Église ne cesse de rappeler l’importance du Bien commun auquel sont subordonnés les intérêts particuliers. En citoyens responsables, les chrétiens ont à œuvrer pour une société de fraternité et de justice. … La question d’aujourd’hui pose donc un double défi : d’une part, respecter et protéger toute personne -en l’occurrence, ici, la personne homosexuelle- et, d’autre part, protéger et respecter la famille, les parents, les enfants et leur juste place dans la vie sociale. Lire l’intégralité du texte

 


 

« Ce projet est une mauvaise réponse à une souffrance exprimée » par Mgr Pierre-Marie Carré, archvêque de Montepellier, novembre 2012. Extraits :

Mgr Pierre-Marie Carré« Le mariage est une institution qui organise et soutient les relations, les engagements, les droits et les devoirs au sein de la société. Le mariage s’appuie sur les relations homme/femme, père/mère, parents/enfants. »… « Les enfants nés d’un homme et d’une femme doivent trouver un père et une mère qui leur apportent la richesse de leur complémentarité. »… « Il n’y a pas un droit au mariage, ni un droit à avoir des enfants et encore moins à chercher à en obtenir par toutes sortes de moyens. »… « Ce projet est une mauvaise réponse à une souffrance exprimée, réponse qui va créer d’autres souffrances et fragilités en bousculant des repères fondamentaux constitutifs de notre société. »

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« La différence sexuelle est nécessaire aussi à la construction de la personnalité de l’enfant » par Mgr Brac de la Perrière, Evêque de Nevers, le 17 novembre 2012.Extraits :

Mgr Thierry Brac de la Perrière« La filiation naturelle, qui ne peut être que le fruit de l’union entre un homme et une femme (même dans le cas d’une aide médicale à la procréation), est remplacée par une filiation légale qui, lorsque les « parents » sont du même sexe, n’a plus rien à voir avec la réalité. La différence sexuelle est nécessaire à la vie, elle est nécessaire aussi à la construction de la personnalité de l’enfant. Il ne s’agit pas ici de la qualité de l’amour, car un enfant peut être aimé de façon authentique par ceux qui l’élèvent, même s’ils ne sont pas son père ou sa mère, mais il s’agit de la possibilité pour l’enfant de se situer en relation avec un père et une mère. On sait bien les difficultés qui se posent à beaucoup d’enfants adoptés et à leurs parents adoptifs, notamment au moment de l’adolescence. Lorsque l’enfant constate qu’on l’a délibérément privé de la relation avec un père et une mère, en le confiant à « deux papas » ou « deux mamans », on peut s’attendre à une révolte légitime, même si des études non scientifiques cherchent à rassurer l’opinion en minimisant la souffrance de ces enfants. »

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« Raison, où es-tu ?  » par Mgr D’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo, le 2 février 2013. Extrait :

Mgr Pierre d' OrnellasLa raison humaine et l’expérience attestent que l’union entre l’homme et la femme est différente de l’union entre deux personnes de même sexe. La revendication de l’égalité est juste quand il s’agit du respect de la dignité et des chances de chacun. Cette revendication est erronée quand elle impose que deux réalités différentes soient considérées légalement comme identiques. La raison sait reconnaître la vraie égalité. Plus une société vit sur l’opinion immédiate, plus il est indispensable d’y organiser le débat pour que les raisons puissent chercher ensemble et sereinement.

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Lire le texte publié par Mgr d’Ornellas le 20 novembre 2012

 


 

« Égalité, que de supercheries ne commet on pas en ton nom ! », par Mgr Sankalé, évêque de Nice, février 2013. Extrait :

Sankalé Louis - Nice

Quid de la question judiciairement lourde de la gestion des conflits familiaux, y compris des divorces ? Quid des conséquences prévisibles pour les enfants et de l’absence de référence aux droits de l’enfant, en particulier celui de connaître ses origines et celui d’être élevé par ses parents ? Dans ce contexte, au nom même du respect voire de l’amitié que nous pouvons avoir « pour tous », notre mission sera toujours triple : PRIER – ALERTER – EXHORTER…

Lire l’intégralité du texte : Lire Azur Informations -> Février 2013 à télécharger

 


 

« Lumière pour tout homme et tout l’homme », par Mgr François Jacolin, évêque de Mende, le 3 octobre 2013. Extrait :

Mgr François Jacolin, m.d.p.La famille et le mariage sont au croisement de l’intime et du publique qui fonde la construction personnelle de chacun et celle de toute la société dans la suite des générations. Y toucher est donc particulièrement grave et ce serait légèreté que de le faire pour des raisons électoralistes. Je crois que la lumière de l’Evangile et les lumières de la raison humaine se rejoignent ici pour faire barrage aux fausses générosités et aux vraies lâchetés d’un monde sans boussole.

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« Un véritable printemps des consciences », lettre de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, le 13 mars 2013. Extraits :

Mgr Marc Aillet

« Face au mépris et à la dérision, il n’est pas question de se laisser aller à quelque forme de violence ou d’agressivité que ce soit. C’est un combat spirituel où les ennemis ne sont pas « des êtres de chair et de sang », comme dirait saint Paul : c’est la « béatitude des doux » qui doit nous animer ; et la douceur n’a rien à voir avec la mollesse et la lâcheté, elle est même la vertu qui nous aide à convertir la violence en force d’âme.  […]

le sens de la « réforme de civilisation » prônée par Mme Taubira, au nom de laquelle le gouvernement entend « arracher les enfants au déterminisme de la religion » (Christine Taubira à l’Assemblée nationale ») et faire de l’Education nationale un instrument susceptible de promouvoir une « morale laïque » pour « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » (Vincent Peillon). […]

devant l’importance de l’enjeu, j’encourage les fidèles du diocèse qui le décideront en conscience et en auront la possibilité, à se rendre à Paris le 24 mars. […]

En vous engageant d’abord à la prière, car « l’action déborde toujours de la prière » (Marthe Robin), je vous propose de consacrer le vendredi 22 mars à une journée de jeûne et de prière à cette intention. »

Lire l’intégralité de la lettre

Lire la lettre de Mgr Marc Aillet aux fidèles du diocèse sur le projet de loi dit « mariage pour tous » du 10 décembre 2012

 


 

Lettre de Mgr Nicolas Brouwet, Evêque de Tarbes et Lourdes : « Le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels », le 1er octobre 2012

Mgr Nicolas BROUWET évêque de Tarbes et Lourdes« La question n’est pas non plus de nier que des enfants aient pu trouver leur équilibre personnel après avoir été élevés par des personnes de même sexe. On parle suffisamment du phénomène de résilience – c’est-à dire de la capacité qu’a chacun à trouver son équilibre malgré les obstacles – pour comprendre que l’argument ne justifie pas à lui seul le vote d’une loi autorisant l’adoption des enfants par des personnes homosexuelles. »… « Le mariage, dans lequel s’exprime un amour vivant et libre, est l’ouverture de l’homme et de la femme à ce monde-là. A un monde où j’accepte de ne pas être une totalité à moi tout seul pour construire, avec une personne de sexe différent, une société plurielle. »… « L’Etat est postérieur au mariage et à la famille, comme il est postérieur à la personne humaine. Voilà pourquoi il n’appartient pas à l’Etat, me semble-t-il, de définir ce que doivent être le mariage et la famille. Au contraire, il est à leur service. Il peut, certes, donner des droits à des personnes désirant vivre ensemble. »… « Dans le projet de loi qui sera proposé, l’adoption ne sera plus d’abord un moyen d’aider des enfants mais une manière d’institutionnaliser un droit à l’enfant, ce qui est radicalement différent. Et contraire au respect de la personne qui n’est jamais un moyen pour satisfaire un désir, aussi fort soit-il. » « A travers la « théorie du genre », on enseigne aujourd’hui aux jeunes de nos collèges et de nos lycées qu’ils sont déterminés dès leur naissance par une orientation sexuelle »… « La tâche des parents et des éducateurs n’est pas d’enfermer les jeunes mais de les rendre à eux-mêmes en leur faisant découvrir leur vocation, une vocation à bâtir le monde présent avec leurs richesses, leurs talents, leurs compétences personnelles. »…

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Lire son communiqué au sujet du 24 mars 2013

 


 

« Un désappointement face aux dérives et ruptures anthropologiques », par Mgr Dominique Rey, évêque de Frajus-Toulon

Mgr Dominique Rey« Je voudrais que beaucoup d’hommes et de femmes de bonnes volontés puissent participer à ce mouvement collectif, pour faire savoir leur refus de voir la transformation de la famille que la société organise à travers le projet de loi. La famille doit reposer sur l’amour d’un homme et d’une femme et c’est cette altérité sexuée et sexuelle qui constitue le cadre indispensable pour l’épanouissement des enfants. […] Le 24 mars 2013, ce sera l’occasion de pouvoir, de manière extrêmement incisive et publique, continuer de vivre et de mener ce combat. »

Ecouter l’intégralité de l’intervention

 


 

« Contribuer à l’élaboration du bien commun de notre société », par Mgr Jean-Marie Le Vert, évêque de Quimper et Léon, le 13 mars 2013

Le Vert Jean-Marie - Quimper Léon

« L’Assemblée nationale a voté il y a peu de temps le projet de loi sur le « mariage pour tous ».

Beaucoup, dans notre société, mesurent la gravité de ce vote. Comme je l’ai déjà dit, cela ne touche pas d’abord à une vision confessionnelle du mariage, mais à sa fonction sociale qui ne dépend d’aucune religion. Nous le percevons de plus en plus : le « mariage pour tous » sera une source d’injustices profondes et de problèmes insolubles, spécialement au niveau des enfants. […] Puisse un grand nombre de personnes contribuer à l’élaboration du bien commun de notre société ! »

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« J’encourage les catholiques de Moselle à participer à la manifestation », par Mgr Pierre RAFFIN, évêque de Metz, le 11 mars 2013

Raffin Pierre - Metz« La manifestation du 13 janvier a été exemplaire par son caractère à la fois paisible et résolu, dépourvu de toute agressivité. Puissent ces deux manifestations ouvrir la voie d’un vrai débat démocratique sur la famille, le mariage et le respect de la vie ! »

 


 

« Un engagement ferme et non violent au service de tout homme »; par Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne, le 30 avril 2013

Mgr Guy de KerimelS’opposer, de manière non violente, à cette loi, c’est prendre la défense des droits des plus faibles, ces droits qui, dans divers domaines de la vie sociale, sont bafoués. De fait, parce que la notion de dignité de la personne humaine devient de plus en plus floue et relative, on assiste à un mépris toujours plus grand et à un rejet des plus fragiles. […] C’est pourquoi j’encourage à prier et à agir pour empêcher notre société de glisser dans une logique qui, sous l’apparence d’un bien, porte atteinte aux droits des enfants.

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