IXe Rencontre des Familles à Dublin : témoignage de Mgr Feillet
Monseigneur Bruno Feillet, évêque auxiliaire de Reims et Président du Conseil Famille et société de la Conférence des évêques de France (CEF) a fait le déplacement deux jours pour le voyage apostolique du Saint-Père en Irlande à l’occasion de la IXe Rencontre Mondiale des Familles de Dublin (21-26 août 2018). Retour sur cette expérience.
En raison des funérailles de Monseigneur François Garnier, ancien archevêque du diocèse de Cambrai, décédé le 15 août dernier, vous n’êtes arrivés en Irlande qu’à la fin de la Rencontre Mondiale des Familles. À quels évènements avez-vous participé ?
J’ai participé à la veillée samedi, à la messe des Français dimanche matin et à la grande messe du dimanche après-midi à Phoenix Park de Dublin. Je suis revenu en France lundi. Lors de la messe avec les familles françaises, j’ai vu la grande joie de la communauté française qui réside à Dublin d’accueillir la délégation et les évêques. J’étais accompagné de Monseigneur Barbarin, Cardinal de Lyon ; Monseigneur Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc ; Monseigneur Dominique Lebrun, archevêque de Rouen et de Monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris.
Que vous a apporté cette IXe Rencontre Mondiale des Familles ?
Elle réunissait essentiellement les évêques en charge de la pastorale familiale des différentes conférences épiscopales. C’est ainsi que j’ai rencontré l’archevêque d’Édimbourg ou des membres de la pastorale des familles italiennes. C’est ce qui fait la richesse de ce genre de rencontres. La Conférence épiscopale irlandaise était présente dans sa totalité ainsi que des évêques issus du monde entier (Congo Brazzaville, Mexique…). Par ailleurs, à la fin de la messe avec les Français, j’ai échangé avec les délégués à la pastorale familiale issus de Bretagne ou de Carcassonne que je reverrai à la Conférence des évêques de France (CEF) lors d’une formation annuelle fin janvier 2019.
Quels moments marquants retenez-vous ?
Les témoignages de la veillée au Croke Park Stadium de Dublin étaient exceptionnels. J’aimerais souligner leurs tonalités et leurs richesses. Nous avons entendu aussi bien des témoignages sur les liens intergénérationnels que les épreuves que traversent une famille avec un enfant malade en passant par les difficultés de vie de famille des « gens du voyage ». Cela donnait une diversité des vies de familles et des épreuves qu’elles peuvent traverser.