Notre-Dame de Verdelais : un riche passé, un bel avenir
Fascinante histoire que celle du « Sacré désert de Verdelais », ermitage en 1112, lieu de ralliement de 30.000 pèlerins en 1856, ancienne paroisse de François Mauriac et sanctuaire marial en pleine revitalisation.
Dressée au cœur du vignoble, proche de la région de vins liquoreux fameux (Sainte Croix du Mont, Sauternes), Notre-Dame de Verdelais est un phare spirituel « pour toute l’Aquitaine », rappelle son recteur, le Père Witwicki. La basilique se situe entre des allées plantées de tilleuls et un parc, idéal -quoique pentu- pour des célébrations de plein air et des processions. Des pèlerinages (des marcheurs, des pères et des mères de famille, des choristes, des gens du voyage…) y sont régulièrement organisés. Au printemps et à l’automne surtout, ce sont des paroisses et des écoles qui s’installent pour une journée de pèlerinage, d’excursion ou de rentrée. L’été, les touristes se mêlent aux pèlerins et viennent admirer les ex-voto et les vitraux, le chemin de croix et le calvaire, la tombe de Toulouse-Lautrec au cimetière, le panorama sur la vallée de la Garonne du haut du Calvaire et demandent parfois des visites guidées.
Quant à l’ordinaire des journées, il est le cadre d’« une vie de prière quotidienne », témoigne le Père Robert. Une communauté de religieux marianistes, trois prêtres et un frère, assure une messe quotidienne, la « prière de Trois-Heures » – leur « rendez-vous du Calvaire », le Chapelet et les Vêpres. « Ici, à travers les statues et les tableaux représentant Marie, notamment comme Consolatrice des affligés, on n’en finit pas d’intégrer tout ce que le concile Vatican II a enseigné de la Vierge en tant que modèle de foi et mère de l’Eglise », commente le Père Witwicki.
Marie, Consolatrice des Affligés