Par la voix de leur évêque ou par des appels à l’organisation de réunions publiques dans le cadre du Grand Débat National, les diocèses ont rappelé l’importance du dialogue et de la fraternité face aux violences qui ont émaillé les manifestations de ces dernières semaines.
Le Grand Débat dans les paroisses
Nancy : soirée d’échanges sur la fraternité le 14 février
Suite au malaise social actuel, la Conférence des Évêques de France a proposé des pistes de réflexion pour partager et débattre. Fraternité 58 se fait l’écho de cette proposition et invite à une soirée dont le sujet est “Fraternité universelle ?” avec Didier Rance, diacre du diocèse de Nancy, ancien directeur de l’Aide à l’Église en détresse, historien de formation, écrivain et conférencier. Ils donnent rendez-vous le 14 février à 18h à la Maison du Diocèse.
Rouen : soirée d’échanges le 28 février à 20h30 à la Maison Paroissiale d’Eu
Rodez : soirée débat organisée à la Maison paroissiale Sainte Agnès le 5 février à 20h
Nanterre : soirée-débat organisée à la Maison paroissiale de Rueil-Malmaison le 5 février à 20h30
Chambéry : soirée de réflexion le 5 février à 20h
Arras : échos de la Soirée-Débat proposée par l’Action Catholique Ouvrière et l’Action Catholique des Milieux Indépendants le 31 janvier 2019
Le 31 janvier 2019, un débat constructif autour de la crise des gilets jaunes, à Saint Martin, dans les locaux paroissiaux.
La question posée : Quelle chance pour notre démocratie ?
La Mission Ouvrière boulonnaise et l’ACI ( action catholique en milieux indépendants) ont invité tous ceux qui le souhaitaient à se retrouver pour un débat ouvert. Ce sont environ 70 personnes, dont une quinzaine revêtues de ce fameux gilet jaune, qui ont répondu. Aller vers l’autre, vers les périphéries : n’est-ce pas ce que notre Pape nous invite à vivre ?
Nevers : échos de la soirée d’échanges des responsables des mouvements du diocèse
Le 19 janvier, à l’occasion de leur rencontre annuelle, les responsables des mouvements diocésains ont émis une note sur la fa
Belfort : échos de la soirée « Parlons-en! » des injustices sociales
Plus de 250 personnes ont assisté au dernier Parlons-en ! le 16 janvier dernier au centre paroissial Saints Pierre et Paul à Montbéliard.
M. Richard HERBACH, universitaire, a présenté le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en exposant les conclusions des travaux scientifiques. Mgr Dominique Blanchet et l’inspecteur ecclésiastique Mayanga Pangu sont partis du souci de « préservation de notre maison commune » pour évoquer les paroles des gilets jaunes et les éclairer par l’Écriture.
Angers : les 24 propositions émanées de la soirée de débats
Cent dix personnes de la paroisse Saint-Jean-Paul II à Angers, et au-delà, ont participé mercredi 16 janvier, à une soirée autour de la question des gilets jaunes et de la crise sociale et politique actuelle.
Tours : échos de la soirée d’échanges début janvier
L’évangile au cœur de la décision publique ! Que l’Etat se recentre sur sa raison d’être ; revenir à ses missions fondamentales (police, justice, défense, éducation, recherche, santé). Quelles sont nos raisons d’espérer ? « Il ne peut y avoir qu’un seul vrai Progrès : il est la somme des progrès spirituels accomplis par les individus » (Soljenytsine). Et comme dit aussi Dostoievski : « Si tu veux changer le monde, commence par toi-même ».
Communiqués des diocèses
Rodez : « C’est un cri profond. Il est exprimé de bien des manières. Il doit être entendu. » par Monseigneur Fonlupt
Reims : « Quels sont les liens humains que nous sommes capables de tisser ? » par Monseigneur de Moulins-Beaufort
Le mouvement des Gilets Jaunes pose la question de la solitude, des lieux où les gens se rencontrent, parlent de leurs difficultés, trouvent du soutien et de l’amitié. […] C’est une crise de l’hyperconsommation, d’un modèle social qui consisterait à acheter. On a l’impression que les autres peuvent consommer et pas soi. On est poussé à considérer qu’on ne vaut quelque chose que si l’on est capable de consommer. […] Cela pose la question du sens de la vie : qu’est-ce qui rend la vie bonne ? Quels sont les liens humains que nous sommes capables de tisser ?
Montauban : Monseigneur Ginoux aux côtés des Gilets Jaunes
Mais, une fois ce courrier parti, j’étais insatisfait et, le lendemain 8 décembre, je suis allé sur le rond-point le plus emblématique. Après la surprise, le dialogue s’est vite noué et j’ai pu partager ces souffrances, ces inquiétudes que portent les hommes et les femmes qui vont pendant des semaines rester dans le froid et la pluie pour se faire entendre.
Gap : Essai de Monseigneur Malle sur les critères de discernement de la crise sociale révélée par les Gilets Jaunes
Comment dire quelque chose d’intelligent sur un mouvement dont les causes sont multiples et comment dire quelque chose d’inspiré, c’est à dire quelle est la volonté de Dieu ? Qu’est-ce que Dieu nous dit ?
Pamiers : réflexion sur la crise des gilets jaunes à la lumière de Frédéric Ozanam, de Simone Weil et des Papes Benoît XVI et François
Ozanam avait dénoncé le libéralisme, l’exploitation des faibles par les plus forts, les inégalités économiques et sociales, et avait contribué à la réflexion sur les droits des ouvriers dans l’ère industrielle. La lutte de « ceux qui n’ont rien contre ceux qui ont trop », est une expression retrouvée presque littéralement dans la bouche de certains protagonistes des diverses manifestations qui animent notre pays ces dernières semaines. Et il nous appelle à être des médiateurs, les apôtres, d’une redistribution plus équitable.
Blois : « Attention aux pompiers pyromanes »
Dans la situation où nous sommes, le débat n’est pas un luxe ou une manœuvre politicienne, c’est la plus urgente des nécessités. Ou bien nous discutons ensemble avec la volonté d’aboutir, ou bien nous allons droit dans le mur. À force de repousser sine die toutes les décisions qui fâchent, notre pays est devenu un pays de l’Europe du Sud, et cela n’a rien à voir avec le changement climatique : sait-on par exemple que le dernier budget équilibré de la France date de… 1971 ?
Le Mans : « En ces jours, c’est ici que le Seigneur nous attend », par Monseigneur le Saux
Au cœur de cette crise, j’ai la conviction que les catholiques de la Sarthe ont une mission à accomplir : celle de favoriser le dialogue entre tous les citoyens français. Forts de notre expérience de la synodalité qui a vu se mettre en place 490 équipes de réflexion à travers tout notre département, j’invite les catholiques de la Sarthe à faciliter le dialogue et la réflexion entre nos concitoyens en mettant en place des groupes d’échanges et de propositions là où chacun vit.
Bordeaux : « Entendons dans ce mouvement la profonde demande de justice sociale et fiscale », par Monseigneur Ricard
Aujourd’hui le problème est posé avec force. L’heure est au dialogue, aux propositions constructives et audacieuses, peut-être un « grenelle social ». Il faut écouter et répondre à cette désespérance sociale qui s’exprime en révolte.
Luçon : « Les laïcs chrétiens doivent susciter l’écoute et le dialogue », par Monseigneur Jacolin
Dans le mouvement social en cours, les catholiques sont sollicités : « que dites-vous, que faites-vous ? ». Dans la vie politique, les chrétiens n’entreprennent pas habituellement d’action spécifique : ils sont citoyens, travailleurs, entrepreneurs, acteurs de la vie sociale, avec d’autres. Pourtant, la pensée sociale de l’Église nous donne de quoi rechercher non seulement les moyens de vivre dignement mais aussi des raisons de vivre. Le temps de l’Avent nous donne quelques mots-clés et les attitudes qui vont avec.
Saint-Brieuc : « Restez éveillés ! » par Monseigneur Moutel
Dans le mouvement social en cours, les catholiques sont sollicités : « que dites-vous, que faites-vous ? ». Dans la vie politique, les chrétiens n’entreprennent pas habituellement d’action spécifique : ils sont citoyens, travailleurs, entrepreneurs, acteurs de la vie sociale, avec d’autres. Pourtant, la pensée sociale de l’Église nous donne de quoi rechercher non seulement les moyens de vivre dignement mais aussi des raisons de vivre. Le temps de l’Avent nous donne quelques mots-clés et les attitudes qui vont avec.
Saint-Etienne : « Servir la paix et la fraternité », par Monseigneur Bataille
J’invite donc les chrétiens à refuser la logique de violence et de la défense des seuls intérêts particuliers pour se mettre au service du dialogue et d’une authentique fraternité, avec tous les hommes et femmes de bonne volonté. Que chacun cherche à être davantage artisan de paix et porteur d’espérance, là où il vit.
Toulouse : « Il se prononcera en faveur des humbles du pays » (Is 11,45), par Monseigneur LeGall
Voilà ce que la Parole de Dieu nous rappelle face aux injustices et aux inégalités criantes qui paralysent notre pays et bien d’autres. Le temps de l’Avent est un temps d’espérance. Il nous invite à une vraie conversion, au moment où commence une nouvelle année liturgique et où va s’ouvrir une nouvelle année civile. L’État ne peut pas tout ; il a le devoir d’organiser au mieux le bien commun, mais ne saurait nous assister en tous nos besoins si nous n’y mettons pas chacun du nôtre. Les déséquilibres inquiétants qui se manifestent pour la maison commune de notre planète et dans les relations entre les États et les continents, montrent qu’il est urgent, comme nous le rappelait le pape François, de changer profondément nos modes de vie.
Sens : soirée de débats sur la crise et ses enjeux
Ajaccio : « Ne pas regarder les événements que depuis sa fenêtre », par Monseigneur de Germay
Pour favoriser cette prise de hauteur, l’encyclique du pape François Laudato Si peut être utile. Dans ce texte de 2015, le pape insistait sur la nécessité d’avoir une approche globale de l’écologie. « Paix, justice et sauvegarde de la création sont trois thèmes absolument liés » écrivait-il, ajoutant que « toute approche écologique doit incorporer une perspective sociale qui prenne en compte les droits fondamentaux des plus défavorisés ».
Bayonne : Monseigneur Aillet invite les fidèles du diocèse à prier pour la France le samedi 8 décembre, en la solennité de l’Immaculée Conception.
Le mouvement dit des « gilets jaunes » exprime, depuis quelques semaines, la souffrance de nombre de nos concitoyens laissés pour compte d’une société où se creuse le fossé entre les plus riches et les plus pauvres. Dans un premier temps, ce mouvement social, qui a gagné l’ensemble du territoire national, s’est montré pacifique et ne demandait qu’à être entendu dans ses justes aspirations à vivre dans des conditions de vie dignes, quand les hausses de taxation annoncées risquaient de mettre en péril cette exigence et d’augmenter encore le nombre de ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Lille : « Comment l’Eglise réagit à la crise des gilets jaunes ? », par Monseigneur Ulrich
Est-ce que nous pouvons réfléchir sur cette violence qui court dans notre société, non pas depuis
quelques semaines, mais depuis des années ? sur les insatisfactions qui de fois en fois, de mandat politique en mandat politique, reprennent le dessus, après de brefs moments d’espoir timide… Car, après avoir attendu beaucoup des élections qui jalonnent notre vie politique depuis une petite vingtaine d’années, notre peuple n’arrive pas à trouver son unité, et à nourrir un certain goût pour l’avenir.
Le Havre : « Donner ses chances au dialogue citoyen », par Monseigneur Brunin
Les mouvements sociaux qui secouent notre pays révèlent la réalité de la fracture sociale. Elle n’est pas tant idéologique qu’existentielle, liée à un décrochage économique et un sentiment d’exclusion sociale. Les mouvements de colère et de révolte proviennent en grande partie de personnes qui éprouvent douloureusement le sentiment de ne compter pour rien, d’être ignorées, de n’avoir aucune prise sur les décisions, d’être les oubliées du système qui régit la société. Pouvons-nous durablement garantir une cohésion sociale avec près de 3 millions de personnes privées d’emploi ou en emploi précaire ? … avec 9 millions de nos concitoyens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté ?
Avignon : « L’Église offre un espace pour faire grandir la fraternité » par Monseigneur Cattenoz
Il serait à coup sûr très dommageable que la situation délétère se prolonge. Mais chacun sent, plus ou moins confusément, que la sortie de crise sera difficile car les enjeux sont tout autres que conjoncturels : il en va de notre capacité collective d’espérer et de bâtir l’avenir. Où nos concitoyens trouveront-ils des lieux appropriés pour ce travail si urgent ? L’Église catholique dispose d’un maillage de milliers de paroisses, réparties sur l’ensemble de notre territoire et riches de la présence de multiples mouvements, aumôneries et associations de fidèles. À ce moment de notre histoire, nous pouvons le montrer et apporter notre contribution pour aider notre société tout entière à surmonter la crise qu’elle traverse.
Aire et Dax : « Prions pour que nos concitoyens ne cèdent pas à la violence », par Monseigneur Souchu
J’invite instamment tous les catholiques à prier pour que nos concitoyens ne cèdent pas à la violence ou à l’anarchie mais s’ouvrent au dialogue et au partage dans la Paix et l’Espérance.
Annecy : appel aux propositions
Le diocèse d’Annecy a mis en ligne un formulaire et transmettra ce qui pourra ressortir de ces réflexions aux évêques et aux élus locaux.
Angers : « Soyons facilitateurs de dialogue », par Monseigneur Delmas
Notre Eglise diocésaine d’Angers, pour sa part, répond à cette aspiration. Les nombreux services paroissiaux, les aumôneries, les mouvements et associations de fidèles, ainsi que notre réseau d’écoles de l’enseignement catholique contribuent quotidiennement avec leurs forces et leurs fragilités à servir ce « bien commun ». Ils ont, aujourd’hui, une mission indispensable auprès de nos contemporains afin d’être des acteurs d’une réflexion citoyenne. J’encourage tous les chrétiens et nos concitoyens à poursuivre ce travail de réflexion, de décryptage de la crise sociétale que notre pays traverse. Les chrétiens veulent être au rendez-vous du débat démocratique. Je réitère donc mon appel à l’ensemble des hommes et femmes de bonne volonté : dans la crise que traverse la France, soyons des facilitateurs du dialogue.
Quimper : la pastorale des jeunes donne des pistes de réflexion
Suite au communiqué du Conseil Permanent de la CEF sur la crise des gilets jaunes et à l’invitation de Mgr Dognin, l’équipe diocésaine de la Pastorale des jeunes a souhaité vous proposer quelques pistes pour échanger sur ce sujet dans vos groupes de jeunes pour les prochaines semaines.
Paris : « L’urgence de la fraternité », par Monseigneur Aupetit
Les évènements récents montrent une souffrance importante d’une grande partie de nos concitoyens, qui génère la colère quand elle ne semble pas entendue et une frustration devant ce qui peut être pris pour de l’arrogance. Comme archevêque de Paris, je comprends la peine de ceux qui manifestent pacifiquement et luttent pour conserver une vie digne, je dénonce la violence scandaleuse de ceux qui en profitent pour saccager notre ville, je salue le courage des services de police et de gendarmerie et je m’unis au souci de nos gouvernants qui cherchent des réponses à la crise.
Notre pays souffre d’une incompréhension généralisée. L’individualisme devient la valeur absolue au détriment du bien commun qui se construit sur l’attention aux autres et en particulier aux plus faibles. Les valeurs de la République que sont la liberté et l’égalité sont parfois détournées par des réseaux d’influence qui réclament des droits nouveaux sans égard pour les plus vulnérables.
Pontoise : « L’écoute et le dialogue avant tout ! », par Monseigneur Lalanne
Notre pays traverse une crise profonde qui atteint les valeurs de notre société et touche douloureusement les personnes et familles en situation précaire, les retraités et les jeunes. Tous expriment une immense souffrance. L’émergence des manifestations des « gilets jaunes » et d’actes de violence le montre avec acuité.
Normandie : « Faut-il payer l’impôt à César ? »
Signataires de la tribune : Jean-Claude Boulanger (Bayeux-Lisieux), Jean-Luc Brunin (Le Havre), Jacques Habert (Séez), Laurent Le Boulc’h (Coutances et Avranches), Dominique Lebrun (Rouen), Christian Nourrichard (Evreux).
« Faut-il payer l’impôt ? » Les chrétiens connaissent la question posée à Jésus dans l’Evangile. Sa réponse est davantage connue : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Cette maxime est souvent interprétée pour demander aux croyants de réserver leur foi à Dieu et de se comporter comme tous les autres citoyens pour le reste. Les évêques de Normandie n’entendent pas dicter des décisions, encore moins donner des leçons. Conscients des enjeux qui dépassent toute frontière, ils proposent quatre réflexions. Comme Jésus et tous l’ont compris, la question réelle de l’impôt en cache bien d’autres.
Notre première réflexion est un appel à cesser toute violence. Celle-ci a des formes manifestes, physique ou verbale, et d’autres plus subtiles. L’injustice, le mépris ou l’ignorance sont aussi des violences. Mais une violence n’en justifie pas une autre. Comment arrêter l’engrenage ? Il n’y a pas d’autres moyens que l’humilité, la reconnaissance de l’autre, et le désarmement. Chacun peut éviter de mettre de l’huile sur le feu, dans ses conversations et par son attitude. Mieux, soyons convaincants auprès de notre voisin tenté par la violence.
Lire la suite
Téléchargez la tribune des évêques de Normandie
Bayeux-Lisieux : Monseigneur Boulanger à la radio
Chartres : « l’Église doit-elle s’impliquer ? », par Monseigneur Christory
L’Église rassemble toutes les sensibilités politiques. Elle ne prend pas parti pour un parti mais elle recherche le bien commun pour tous, à commencer par les plus démunis. C’est le sens de ce qu’elle nomme « l’option préférentielle pour les pauvres ». L’Église continue partout dans le monde sa lutte pour plus de justice et de partage.
Clermont : « Les fidèles doivent se servir de leur capacité à communier dans la diversité », par Monseigneur Christory
Notre Eglise n’a pas de solutions toutes faites, mais elle peut offrir « un espace pour faire grandir la fraternité ». Nous sommes donc tous invités à susciter, dans nos paroisses, mouvements, associations et lieux de vie, des groupes de parole autour de quelques questions simples, auxquelles toutes les personnes, partageant ou non la foi, peuvent répondre en toute liberté. Cette initiative sera diffusée le plus largement possible dans notre diocèse. Les fidèles du Christ ont, en Eglise, une certaine expérience de communion dans la diversité, qu’ils peuvent mettre au service de tous, afin de renouer le dialogue dont notre société a grand besoin ces temps-ci.
Clermont : « Attentifs aux périphéries », par Père Bernard Lochet
Les évêques de France, par la voix du Conseil Permanent, ont écrit un appel en date du 11 décembre 2018, pour aider au débat national. Ils proposent de se réunir en petites équipes de réflexion pour faire des propositions autour de cinq questions. Cela correspond tout à fait à la demande du président de la République. Comme chrétien, nous pouvons avec d’autres, ouvrir et engager le débat. L’Eglise participe à l’effort de dialogue de tous, car en tant que citoyen nous avons notre mot à dire. C’est bien « en sortie » et attentifs aux « périphéries » que nous voulons vivre ensemble.
Créteil : « Entendre à la fois le cri de la Création et le cri des pauvres », par l’antenne de Créteil des Semaines Sociales de France
L’heure est venue de mener ce débat et les chrétiens doivent y prendre toute leur place en rappelant les balises qui sont les leurs, dont la première balise, l’option préférentielle pour les pauvres. Oui, la transition écologique est nécessaire, mais pour le pape François « tout est lié », « tout est intimement lié », comme il l’écrit maintes fois dans Laudato si’. Nous devons entendre à la fois le cri de la Création et le cri des pauvres. L’écologie est un appel à la conversion des modes de vie, pas une punition infligée aux plus pauvres qui sont déjà les premières victimes de la dégradation de leur environnement et de leur cadre de vie. Le pape nous rappelle qu’« une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. » (LS 49) Il n’y aura pas de transition écologique sans justice sociale !
Laval : Soirées-débats de janvier
L’organisation du Débat National est l’occasion pour le Secours catholique de faire mieux connaître sa vision de société. La délégation mayennaise nous invite à trois soirées de rencontres pour échanger sur toutes nos préoccupations à Château-Gontier, Laval et Mayenne à la fin du mois de janvier.
Marseille : invitation du Père Brunet à s’engager dans les débats
Face à la crise économique, sociale et politique profonde que traverse notre pays, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, présidé par notre archevêque, Mgr Georges Pontier, nous invite à susciter dans nos paroisses, nos mouvements, nos aumôneries, nos associations et autres rassemblements, des groupes d’échanges et de propositions, en invitant très largement les chrétiens et d’autres personnes, partageant ou non notre foi, pouvant être intéressées d’y participer et d’y apporter leurs idées.
Le Havre : « Comment éclairer le dialogue citoyen ? » par Monseigneur Brunin
J’encourage les chrétiens du diocèse du Havre à rejoindre leurs concitoyens afin qu’ils participent aux débats qui seront proposés. Le défi du dialogue, ce n’est pas tant chercher à convaincre les autres en imposant son point de vue, que de participer, par l’écoute mutuelle et le débat, à la construction de solutions qui permettront de sortir des situations difficiles à l’origine de ce mouvement de colère et de protestation.
Viviers : « Apporter sa contribution aux débats », par Charles Becheras
En Ardèche, nous proposons aux équipes de mouvements et services diocésains, aux équipes d’animation paroissiales et à tous groupes qui pourraient se saisir de ces questions, de prendre un moment pour apporter une contribution aux débats. Pour ce faire nous pouvons nous appuyer sur les principes de la doctrine sociale de l’Église.
Sur Twitter
Dans une tribune @ouestfrance35 de ce 8 déc Mgr Pierre d’Ornellas, Archevêque de #Rennes, s’interroge sur les causes du mouvement des #GiletsJaunes, appelle à un dialogue qui "construit le lien social", qui "élève l’Homme".https://t.co/Tisy5sDhUS pic.twitter.com/JUwiXGuFPA
— Diocèse de Rennes (@DioceseRennes) December 8, 2018
Sur les gilets jaunes Acte IV "Quand l’économie n'est plus au service de l'homme, quand le consumérisme et l’individualisme sont promus au rang de valeurs suprêmes, la famille se décompose
— Mgr Dominique Rey (@MgrDominiqueRey) December 7, 2018
et les corps intermédiaires ne parviennent plus à jouer leur rôle." https://t.co/z11XnTX391
Communiqué au sujet des manifestations dans notre pays : Mgr James nous invite à prier pour la Paix.
— Diocèse de Nantes (@Diocese44) December 7, 2018
https://t.co/DsY2krDIVP #Diocese44 via @Diocese44
#Crise. Rendre leur dignité aux travailleurs. Message de Mgr Bernard Ginoux https://t.co/1PkSBpStWx
— Bernard Ginoux (@mgrginoux) December 7, 2018
Ou sur le site du diocèse de Montauban
#GiletsJaunes - "Faut-il payer l'impôt à César ?" L'appel au calme, au dialogue et à la réflexion des 6 évêques de #Normandie publié ce 7/12 dans les quotidiens @paris_normandie → https://t.co/P5VYrUyNNN et @OuestFrance50 @OuestFrance14 @OuestFrance61→ https://t.co/NDnd1HGy4B pic.twitter.com/2YTvCehWof
— E. de La Bourdonnaye (@la_bourdonnaye) 7 décembre 2018
#giletsjaunes : communiqué de Mgr Nourrichard @Eveque27 sur la situation actuelle @OuestFrance @Eureinfodepeche @RCFNormandie276 @f3htenormandie @fbleuhnormandie @ReveilNormand @paris_normandie @NormandieActu @LaCroixhttps://t.co/lx22PWcsxi pic.twitter.com/KhIFK5hoZC
— Mgr NOURRICHARD (@Eveque27) 6 décembre 2018
#GiletsJaunes
— Diocese de Lille ن (@DiocesedeLille) 6 décembre 2018
"Est-ce que nous pouvons réfléchir sur cette violence qui court dans notre société, non pas depuis quelques semaines, mais depuis des années ?"
Mgr Ulrich, archevêque de Lille réagit à la situation actuelle en France.
Retrouvez son communiqué ⬇️ pic.twitter.com/w0WVAYDAPt
Pour Mgr @MarcStenger évêque du @diocesedetroyes :"Les gens sont dans une sorte de prison et ne savent pas comment en sortir... La confiance est sapée". #GiletsJaunes
— Radio Notre Dame (@radionotredame) 5 décembre 2018
▶ https://t.co/wS4S5Uz59A pic.twitter.com/43OWGSzA6v
En Podcast : Mgr Jean-Luc Brunin, ancien président du conseil «famille et société» à la CEF revient sur la crise sociale dans le pays #France #GiletsJaunes https://t.co/XhRK8Zyg10
— Vatican News (@vaticannews_fr) 4 décembre 2018
#Giletsjaunes : à quand le dialogue ?
— Diocèse de Langres (@dioceselangres) 7 décembre 2018
"Je m'inquiète de la surdité de nos dirigeants face à la détresse de la population. Que chacun puisse ouvrir son coeur ! C'est par le haut que nous sortirons de l'impasse." +JMN