Comment « faire son Jubilé » ?
Un chemin en 4 étapes
Sur le chemin qui va des fonts baptismaux (transférés dans la nouvelle église paroissiale) au «cachot», le pèlerin est invité à méditer sur la grâce reçue au baptême qui nous appelle à une vie nouvelle et à la réponse donnée au cœur des difficultés de la vie. Avoir une âme de pauvre, c’est réaliser la première béatitude où la joie parfaite est la joie du don. Bernadette l’avait tellement compris, qu’à Nevers elle dira : «Pourvu qu’ils ne s’enrichissent pas !»
En passant par la grotte, le pèlerin pourra méditer sur le renversement des valeurs opéré par la mort et la résurrection du Christ. De même que la croix, supplice raffiné des Romains, est devenue signe et source d’espérance, de même la grotte souillée par les porcs devient le lieu où Marie fit passer Bernadette «d’une réalité marquée par l’échec et la frustration à une réalité marquée par la fécondité de Dieu qui n’est donnée que par la Croix», comme le souligne le P. Horacio Brito.
Dernière étape de l’itinéraire proposé : l’oratoire de l’ancien hospice où Bernadette fit sa première communion, le 3 juin 1858, dans cette période située entre la dix-septième apparition, le 7 avril, et la dernière, le 16 juillet, jour de la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel. Comme l’écrit le frère Jean-Philippe Rey, dans le numéro de Lourdes Magazine consacré au «Message des apparitions» : «La première communion de Bernadette est comme une promesse de vie eucharistique pour le sanctuaire qui naissait grâce à elle. Ce qui fait la force du Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, c’est qu’il est entièrement tourné vers l’Eucharistie et le sacrement de la réconciliation qui y prépare.»
Un chemin qui peut aider à un parcours d’unification pour une vie nouvelle.