Ordination de Mgr Ravel à Notre-Dame
Dimanche 29 novembre, une foule nombreuse, composée de civils et militaires, est venue assister à la messe d’ordination du nouvel évêque aux armées, Mgr Luc Ravel, présidée par le cardinal André Vingt-Trois, et assisté de Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay et de Mgr Patrick Le Gal, évêque auxiliaire de Lyon, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. De nombreux évêques ont concélébré la messe. Les plus hautes autorités militaires étaient également présentes pour l’évènement.
Mgr Luc Ravel au moment de la litanie des saints
Au moment de l’ordination, l’ordinand se prosterne en s’allongeant sur le sol. C’est le signe du don total de soi au Christ, à celui qui, pour accomplir sa mission sacerdotale, « se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur … et, reconnu comme un homme à son comportement, s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix « (Ph 2,7-8).
A la fin des litanies, l’ordinand se lève et s’approche du célébrant, et celui-ci impose les mains. Selon la tradition remontant aux apôtres, ce geste fondamental signifie la transmission de l’Esprit Saint.
Imposition des mains
Dans son homélie, le cardinal André Vingt-Trois a rappelé la mission particulière du ministère de l’évêque aux armées. « Mon cher Luc, vous recevez le ministère d’être le pasteur de ces hommes et de ces femmes qui sont souvent au premier rang dans la confrontation de l’homme avec la misère et la mort. Vous serez au milieu d’eux le témoin de ce que Dieu n’abandonne jamais ses enfants. Ils le croiront parce qu’ils verront qu’avec vos collaborateurs vous resterez au milieu d’eux et ne les abandonnerez pas. Vous serez parmi eux le témoin de l’espérance quand le deuil frappe cruellement et injustement. Vous ne serez pas de ceux qui s’écroulent pour accroître la douleur mais vous garderez vivante la flamme de l’espérance en vous tenant debout et en servant de soutien à ceux qui faiblissent. Vous serez parmi eux le témoin de la charité de Dieu qui s’est fait proche de l’humanité en son Fils Jésus. Vous êtes envoyé pour vous faire proche des hommes et des femmes de ce diocèse des forces armées pour être, avec les prêtres qui vous assistent, le signe de cette proximité de Dieu en toute situation. »
Remise de la mitre
Le nouvel évêque reçoit l’anneau, l’Evangile, la mitre et la crosse.
L’anneau signifie qu’il a contracté des épousailles sacrées avec l’Eglise. « Recevez cet anneau, symbole de fidélité: gardez dans la pureté de la foi l’épouse de Dieu, la sainte Eglise ».
La remise de l’Evangile signifie que l’évêque doit accueillir et annoncer la bonne Nouvelle: il est le signe de la présence dans l’Eglise de Jésus, le Maître. L’enseignement est l’essence de la vocation de l’évêque: celui-ci doit être un maître.
Le nouvel évêque reçoit la mitre comme une monition à s’employer pour que ‘resplendisse en lui l’éclat de la sainteté’, selon le Pontifical romain, afin qu’il soit digne de recevoir la couronne de gloire qui ne se flétrit pas quand se manifestera le Christ.
La crosse est le signe de l’autorité qui revient à l’évêque dans l’accomplissement de son devoir qui est de prendre soin de son troupeau. Ce signe s’inscrit aussi dans la perspective de la sollicitude en vue de la sainteté du peuple de Dieu. C’est le pasteur qui doit marcher en tête afin de donner sa vie pour ses brebis; c’est lui qui doit être le premier à se sacrifier et à se donner.
L’anneau signifie qu’il a contracté des épousailles sacrées avec l’Eglise. « Recevez cet anneau, symbole de fidélité: gardez dans la pureté de la foi l’épouse de Dieu, la sainte Eglise ».
La remise de l’Evangile signifie que l’évêque doit accueillir et annoncer la bonne Nouvelle: il est le signe de la présence dans l’Eglise de Jésus, le Maître. L’enseignement est l’essence de la vocation de l’évêque: celui-ci doit être un maître.
Le nouvel évêque reçoit la mitre comme une monition à s’employer pour que ‘resplendisse en lui l’éclat de la sainteté’, selon le Pontifical romain, afin qu’il soit digne de recevoir la couronne de gloire qui ne se flétrit pas quand se manifestera le Christ.
La crosse est le signe de l’autorité qui revient à l’évêque dans l’accomplissement de son devoir qui est de prendre soin de son troupeau. Ce signe s’inscrit aussi dans la perspective de la sollicitude en vue de la sainteté du peuple de Dieu. C’est le pasteur qui doit marcher en tête afin de donner sa vie pour ses brebis; c’est lui qui doit être le premier à se sacrifier et à se donner.
Célébration de l’Eucharistie
Après la remise de la crosse s’achève le rite de la consécration. Ensuite commence la messe que le nouvel évêque concélèbre avec les évêques consécrateurs.
Mgr Ravel sur le parvis de Notre-Dame de Paris
A la fin de la messe, Mgr Luc Ravel s’est adressé à l’assemblée par un « salut ». « Salut de Dieu offert dans le Christ en Croix; salut à toutes les communautés ecclésiastiques et catholiques, signe du don de la première fidélité à la sainte Eglise catholique; salut à toutes les autorités militaires et civiles présentes ou représentées, signe du don de la deuxième fidélité qui m’est donnée: la fidélité à la nation française. Ces fidélités forment un beau chemin de paix pour tous les peuples ».
Mgr Ravel a confié son diocèse à « trois saints : sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, le bienheureux Charles de Foucauld, et le pape Jean-Paul II. »