
La Conférence des évêques de France est constituée de l’ensemble des évêques et cardinaux de France. Ceux-ci se réunissent tous deux fois par an en Assemblée plénière ordinaire. Ces rencontres de Lourdes leur permettent de réfléchir ensemble aux problématiques qui traversent l’Église et la société française.
Dans le cadre de leur Conférence épiscopale, les évêques se réunissent du 1er au 5 avril 2025, pour leur Assemblée plénière (AP) annuelle de printemps. Nous vous proposons d’en découvrir les principaux thèmes de travail dans ce dossier en ligne mis à jour quotidiennement.
Parmi les temps forts de cette Assemblée, il y a notamment la poursuite de la réflexion sur les dispositifs d’accompagnement des personnes qui auraient été victimes dans l’Église à l’âge adulte, les défis posés par l’IA, ainsi que les élections d’une nouvelle présidence et d’un conseil permanent.
> Derniers communiqués de l’Assemblée plénière des évêques <
Juste avant leur assemblée, deux jours ont été consacrés à la lutte contre les violences sexuelles
Les 31 mars et le 1er avril, les évêques ont reçu plus de 300 personnes pour faire un point d’étape sur les mesures mises en œuvre contre les violences sexuelles depuis la remise du rapport de la CIASE, et le chemin qu’il reste à parcourir.
Mardi 1er avril
Mercredi 2 avril
11h45 | Messe au Rosaire
15h | Le cardinal Jean-Marc Aveline est choisi par ses confrères pour présider la Conférence des évêques de France à partir du 1er juillet 2025 et pour trois ans
Jeudi 3 avril
9h l Les évêques nomment deux de leurs confrères pour compléter le trio de la présidence
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10h30 l IA générative catholique
Le père Laurent Stalla-Bourdillon, prêtre et directeur du Service pour les Professionnels de l’Information (SPIP), ainsi qu’Antoine Couret, PDG d’Allonia, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle au service des entreprises et des collectivités, ont présenté devant l’Assemblée plénière des évêques, les enjeux et perspectives liés au développement d’une intelligence artificielle générative adaptée aux besoins de l’Église catholique.
À l’avenir, l’Église catholique pourrait-elle envisager de développer une intelligence artificielle générative ? Cette question, au cœur des débats récents parmi les évêques, soulève des enjeux éthiques, spirituels et technologiques majeurs. Une telle IA pourrait-elle être conçue pour transmettre les enseignements de l’Église, répondre aux questions théologiques ou accompagner les croyants dans leur cheminement spirituel ? Si ces perspectives offrent des opportunités inédites, elles imposent également une réflexion approfondie sur les limites et les risques d’une technologie qui ne doit ni supplanter la foi ni altérer la relation entre l’homme et le divin.
La Conférence des évêques de France (CEF) a créé un cinquième observatoire intitulé : « numérique et société ». Dès avril 2019, lors de l’Assemblée plénière, deux demi-journées avaient été consacrées à ce thème, soulignant l’importance d’un dialogue approfondi sur les transformations induites par le numérique dans notre société.