Avec « Kaléidoscope », découvrir le film court

Comme une mise en bouche, le film de court métrage -œuvre cinématographique de moins de soixante minutes- peut être une belle accroche pour déclencher une discussion dans une équipe d’enfants ou d’adultes. À la suite du visionnage, une prise de parole se fait sur les éléments simplement observés. De là, un partage en profondeur est plus aisé. L’intériorité de chacun peut se révéler et interpeller l’ensemble du groupe. Le film court accompagne ainsi des parcours de catéchèse et participe au renouvellement des pratiques dans la transmission de la foi.

« Kaléidoscope surprend et intrigue ! On n’attend pas l’Église à cet endroit, lance Anne Dagallier, membre du service de la catéchèse du diocèse de Versailles et de l’équipe qui porte le projet du festival. Nous recevons un très bon accueil dans les milieux professionnels. Nous avons le soutien de la Maison du film court. » Conçu comme une œuvre à part entière, le court métrage offre mille et une portes d’entrées qui touchent chacun selon sa sensibilité. Elles ouvrent un regard, amènent le spectateur vers des domaines où il n’irait pas forcément seul. La durée même du film est une performance ! Il concentre non seulement tous les ingrédients de la narration et permet également de maintenir l’attention du spectateur depuis le début jusqu’à la fin de la projection. Et entre les deux, quelque chose s’est passé à dire, à réagir. Là, quelque chose de l’ordre de la transmission de la foi est possible. « Il y a un moment où l’œuvre échappe à son auteur, note Anne. Chacun est invité à exercer son sens critique, à dire je. Un « je » qui favorise la rencontre. »