Vivre sa foi à l’étranger

Les Journées pastorales de l’Aumônerie Générale des Français à l’Etranger (AGFE) auront lieu à Paris, du 27 au 29 août. Quarante-deux représentants des communautés catholiques francophones sont attendus à la maison de la Conférence des Evêques.

Plus de visibilité grâce au regroupement des services

L’arrivée avenue de Breteuil de ce service rattaché à la Mission Universelle de l’Eglise a permis de mettre en lumière le vecteur d’évangélisation qu’est l’AGFE et de mieux faire connaître les besoins matériels aux évêques de France. La proximité avec les autres services nationaux a facilité les synergies, notamment avec le Service National de la Catéchèse et du Catéchuménat.

Le rendez-vous annuel des Journées pastorales n’a lieu que tous les trois ans à Paris. Quarante-deux représentants des communautés catholiques francophones se retrouveront du 27 au 29 août pour un partage d’expériences, des temps fraternels et de ressourcement. Cette année, ils travailleront dans la dynamique catéchétique initiée par le Congrès Ecclésia d’octobre 2007 à Lourdes.

église Saint Jean Baptiste d'Athènes

Plus de 2 millions de Français vivent à l’étranger. Pour les membres de ce « diocèse sans murs », l’Aumônerie Générale des Français à l’Etranger fait le lien avec l’Eglise catholique en France.

« A l’étranger, la paroisse est perçue comme un lieu accueillant de rencontre et d’amitié. Pour certains, l’expatriation est l’occasion de redécouvrir Dieu. Il y a beaucoup de catéchumènes » analyse Marie Claire Debuisson, assistante de l’AGFE et secrétaire de l’association Amitiés Catholiques Françaises dans le Monde (ACFM).

Les ACFM octroient des bourses à des étudiants étrangers qui viendront se former dans les Instituts Catholiques en France et soutiennent financièrement l’action de l’AGFE. Celle-ci anime un réseau de 240 communautés et 70 aumôneries de lycée dans 120 pays, avec le concours de 75 prêtres français ou francophones.

« L’expatriation dure 2 à 3 ans. Elle concerne souvent des trentenaires qui veulent préparer leur mariage, faire baptiser leurs enfants, les inscrire au caté » poursuit la bénévole. La réalité – pour ne pas dire pauvreté – du terrain déconcerte parfois des cadres très exigeants, habitués à la logique d’entreprise et à son efficacité. Ils acceptent alors de s’engager et de mettre la main à la pâte.
Les prêtres qui les reçoivent doivent, eux, accueillir de multiples sensibilités, dont celles des Communautés nouvelles. Sur ce point, l’accompagnement de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon est un atout car il fait partie de la Communauté de l’Emmanuel. Marie Claire Debuisson se veut néanmoins rassurante : « Les différentes façons de célébrer et les rapports à l’Eglise différents sont vécus comme une richesse ».

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