Catherine, pèlerin de la Miséricorde pour la béatification de Jean-Paul II
Lors des journées Miséricorde, de grands témoins prennent la parole. « Je me suis rendue compte que cette fois, le témoin était Jean-Paul II » relit Catherine.
Le samedi était notamment prévue une conférence de Mgr Renato Boccardo, ancien responsable des Journées Mondiales de la Jeunesse et des voyages du pape, sur « Jean-Paul II, témoin de la Miséricorde ». Présidée par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, une messe a précédé un temps de prière dans les jardins de la Trinité-des-Monts, avec d’autres Français.
Après une nuit blanche, Catherine était Place Saint-Pierre pour la messe de béatification. Elle a pu ensuite se recueillir auprès du cercueil et vivre « un cœur à cœur » avec le nouveau Bienheureux, suivi d’une grande paix. « On m’avait confié beaucoup d’intentions, des choses assez lourdes, se souvient-elle. Je n’étais pas spécialement triste mais j’ai eu la grâce de pouvoir verser quelques larmes ».
A proximité de la basilique vaticane, des écrans géants diffusaient en boucle des images de la vie de Jean-Paul II. Elle évoque le regard malicieux de Jean-Paul II et son appel à la sainteté. « C’est quand même assez exceptionnel de pouvoir assister à la béatification de quelqu’un que l’on a connu ! » remarque Catherine qui a vécu les JMJ de Paris en 1997 et plusieurs voyages à Rome.
Frappée par le fait que Jean-Paul II ait perdu sa famille très jeune, elle a compris que le pape a pu accomplir sa mission « par pure grâce », en puisant « tout ce qu’il a pu donner dans la Miséricorde ». « Cela veut dire que c’est accessible à tous. Quand la Miséricorde visite nos blessures, cela peut porter du fruit » conclut-elle. Pour elle, grâce à cette béatification, la fête de la Divine Miséricorde a « pris son envol ».