Baptisés pour vivre mieux

Ils font partie des plus de 5000 jeunes et adultes qui ont été baptisés lors des célébrations de la Vigile Pascale et des messes de Pâques 2016, ou juste un peu plus tard.

Guillaume et Atalia, baptisés pour vivre mieux

guillaume atalia et pere chevallierAccompagnés dans leur parcours par le Père Guillaume Chevallier, prêtre coopérateur du pôle missionnaire de Melun, Guillaume, 18 ans, en Première S et Atalia, 18 ans également, en Terminale ES, s’apprêtent à être baptisés, Guillaume lors de la veillée pascale et Atalia le 7 mai avec 8 autres membres de sa famille (dont le plus jeune aura 5 mois).

 Difficile d’être de jeunes catholiques dans une société déchristianisée ? « Je ne le cache pas un seul instant. C’est sûr qu’on essuie des remarques d’autres jeunes. Il faut rester fort par rapport à ça. On leur pardonne », répond Guillaume dont la maman a entrepris, à 41 ans, tout un parcours de recommençante.

Atalia, pour sa part, se dit « trop fière d’être chrétienne » et à ceux qui ne la prennent pas au sérieux ou se moquent, elle rétorque : « vous ne savez pas ce que vous ratez ! ». Pour elle qui « aime l’église et la messe » et avait « honte d’y aller toute seule», Dieu est bien davantage qu’une simple idée ou des valeurs. Si à l’âge de 8 ans, elle reconnaît qu’elle voulait se faire baptiser « pour faire la fête »  ; à 15 ans, elle l’a vraiment désiré, soutenue par sa maman et ses frères et sœurs à qui elle apprenait à prier et se sentant appelée le jour où une annonce concernant le catéchuménat a été faite à l’église. Si les deux années de préparation lui ont semblé « un peu trop longues », elle est ravie de tous les « partages extraordinaires » vécus avec son groupe d’aumônerie et ses accompagnateurs, le père Chevallier en binôme avec une laïque, Véronique.

Guillaume a fait preuve de la même ténacité. Grand sportif, consacrant 12 heures par semaine à la gymnastique, il a estimé que sa démarche de catéchumène était « plus importante que tout ». Au point d’avoir sacrifié une compétition qualificative pour être présent le jour de l’appel décisif, tout en étant au final « super heureux » de l’avoir fait. Son lycée catholique jouxtant le presbytère, il y passait facilement pour des rendez-vous ponctuels avec le Père Chevallier.

Pour lui qui a invité à son baptême des amis musulmans -car « ce n’est pas la religion qui définit les amis»-, une question continue de le tarauder : qui détient la vérité ? Atalia a eu les mêmes doutes. Dans sa grande famille d’origine congolaise, elle compte des protestants, des Témoins de Jéhovah, des Mormons et elle-même a assisté à des groupes du Réveil. Mais c’est, explique-t-elle, « la vie de Jésus qui lui correspond ». Elle se dit sûre et certaine que le baptême va changer sa vie. Déjà, elle s’est fait le serment « de ne plus mentir ». Guillaume sait lui aussi que cet engagement lui donnera « des devoirs et des responsabilités ». « Quand, enfant, explique-t-il, je trichais au Monopoly je savais que j’étais observé. Le fait d’être baptisé te lave de tes péchés. On réfléchit 3000 fois plus avant d’agir. C’est un appel à donner le meilleur de soi-même et du bonheur à ceux qu’on aime… Et même à ceux qu’on n’aime pas ».

 

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