Les JMJ ou la rencontre du jeune avec le Christ
Du 16 au 28 juillet 2013, les jeunes du diocèse aux armées partent aux Journées mondiales de la jeunesse à Lalouvesc, en Ardèche, avec leur évêque, Mgr Luc Ravel. 500 jeunes, à partir de 18 ans, sont attendus à ce festival de la jeunesse, pour réfléchir au thème de « l’année de la foi ».
Du 16 au 22 juillet, 120 jeunes marcheront du Puy-en-Velay au sanctuaire de Lalouvesc. Du 23 au 28 juillet, 500 jeunes sont attendus pour le festival JMJ avec les jésuites et les diocèses de La Rochelle – Saintes, Limoges, Poitiers, Saint-Étienne, Tulle, Valence et le diocèse aux armées. Les catéchèses vont être assurées par Mgr Luc Ravel, Mgr Jean-Christophe Lagleize, évêque de Valence, et Mgr Armand Maillard, évêque de Bourges.
Lalouvesc est un petit village de 500 habitants au cœur de l’Ardèche, à une heure de Lyon et de Valence. « Le Festival à Lalouvesc n’est pas des JMJ par procuration », affirme le père Manuel Grandin, jésuite et responsable des JMJ pour le réseau ignacien. Des jeunes de huit diocèses différents sont attendus et de douze nations différentes, représentées par des jeunes issus de l’immigration. Un programme similaire à celui de Rio est prévu : des catéchèses, des temps d’équipes, des ateliers sur le thème « comment être jeune et catho aujourd’hui ? » par exemple, des réflexions sur la vie affective, professionnelle et spirituelle.
Une session pour les familles avec de jeunes enfants ainsi qu’un camp du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) pour les 15-17 ans sont aussi proposés sur le même lieu et aux mêmes dates.
Il pourrait être difficile de s’adresser, en même temps, à des jeunes de l’armée et du réseau ignatien. Pour Mgr Ravel, « l’Evangile est le point commun au-delà de nos différences de cultures. Le réseau ignacien insiste beaucoup sur la méditation, l’intériorité. Dans mes catéchèses, je vais m’appuyer sur Saint Augustin et Saint Ignace. Il faut de plus en plus aller à l’essentiel, le mystère du Christ, sans exclure les détails et ce que dit le pape François. Partir de l’Evangile, c’est asseoir une rencontre spirituelle sur ce fond commun ».
« Je vais m’inspirer aussi de la dernière encyclique « Lumen Fidei » (la lumière de la foi) écrite à quatre mains, ajoute Mgr Ravel. Le paragraphe 13 du premier chapitre – « Nous avons cru en l’amour » – est un passage absolument magnifique ! Au début, il est noté « l’opposé de la foi, c’est l’idolâtrie du polythéisme ». C’est une idée forte qui m’interpelle. Je vais m’appuyer sur les oppositions modernes : la multiplicité des désirs, du corps par exemple, et l’unité par la lumière de la foi. »