« Compagnons en humanité pour vivre l’Espérance »

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C’est à Lourdes, à l’occasion du prochain week-end de Pentecôte, les 26, 27 et 28 mai 2012, que le collectif des prêtres-ouvriers a choisi de se réunir autour du thème « Compagnons en humanité pour vivre l’Espérance »
La condition de salarié, ou le fait d’être « au travail » n’est pas seulement ce qui caractérise ces prêtres dont la naissance du mouvement remonte aux années 44.
Pour les prêtres-ouvriers (P.O.), il ne s’agit pas seulement d’être aux côtés de ceux qui travaillent mais bien de vivre la vie de ceux dont ils ont choisi de partager la condition, avec une option préférentielle pour le monde ouvrier et les milieux populaires.
« Ne pas se satisfaire d’être avec, mais choisir d’être l’un d’eux ! » affirme Claude, prêtre-ouvrier pendant 40 ans dans le transport aérien.
Forts de leurs convictions, par leur vie professionnelle et à travers des engagements militants dans la durée, au-delà de la retraite professionnelle, ils signifient que le vie de ce peuple ouvrier auquel ils appartiennent a du prix : « Nous croyons que Dieu y est présent, que l’Esprit nous y précède, et que dans cette vie il est bon de nous attarder, d’y demeurer, pour mettre à jour cette inscription de Dieu gravée au coeur de tout homme ».
Pour ces prêtres-ouvriers, la Bonne Nouvelle à annoncer dépasse le fait d’aller à la rencontre de l’autre ; elle exige de vivre sa condition, celle d’ouvrier pour façonner, ensemble, un monde nouveau, une terre nouvelle, au goût d’Evangile.
La rencontre de Pentecôte, qui réunira près de 200 prêtres-ouvriers, sera l’occasion de rencontres conviviales. Des temps en ateliers et des débats autour des intervenants, Guy Regnier, théologien, et Guy Coq, philosophe, permettront un approfondissement de la pertinence du ministère de prêtre-ouvrier pour aujourd’hui et pour demain.
Comme le rappelait Monseigneur Albert Rouet, alors Evêque de Poitiers :  « Le travail, moyen prévu pour que l’homme se construise et pour édifier un monde humain et juste, ce travail reste encore un lieu de précarité, d’inégalité, donc un moyen qui n’humanise pas. En se plaçant au coeur de cette contradiction, en la vivant volontairement avec ceux qui la subissent, les PO ont rejoint l’endroit où l’homme peut se relever, à condition de partager sa vie. Le relèvement se fait par une parole à hauteur d’homme. Mais la parole avant d’être des mots se fait présence et incarnation ».

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