L’année sacerdotale ouvre droit aux indulgences

Les prêtres doivent s’engager, par des prières et des bonnes œuvres, pour obtenir la grâce de resplendir dans la foi, l’espérance, la charité et les autres vertus et doivent manifester par la conduite de leur vie et leur apparence, qu’ils sont pleinement consacrés au bien spirituel du peuple, ce que l’Eglise a toujours eu à cœur par-dessus tout.

L’indulgence plénière est accordée aux prêtres – ainsi qu’aux prêtres défunts sous forme d’intention – vraiment repentis qui, n’importe quel jour, réciteront pieusement au moins les laudes ou les vêpres devant le Très Saint Sacrement exposé à l’adoration publique ou replacé dans le tabernacle et qui, à l’exemple de saint Jean-Marie Vianney, se proposeront avec disponibilité et générosité pour célébrer les sacrements, en particulier celui de la confession. Ils devront en outre faire la confession sacramentelle, s’approcher de la table eucharistique et prier selon les intentions du Souverain Pontife.

L’indulgence partielle, également applicable aux confrères défunts, est en outre accordée chaque fois qu’ils réciteront avec dévotion des prières légitimement approuvées pour mener une vie sainte et pour s’acquitter saintement des charges qui leur sont confiées.

L’indulgence plénière est accordée à tous les fidèles vraiment repentis qui assisteront avec dévotion au sacrifice de la messe dans une église ou un oratoire, et qui offriront à Jésus-Christ des prières et toute bonne œuvre accomplie ce jour-là pour les prêtres de l’Eglise. Ils devront également avoir reçu le sacrement de réconciliation et prié selon les intentions du pape.
L’indulgence est accordée à partir de l’ouverture de l’année sacerdotale et jusqu’à sa clôture (19 juin 2009-19 juin 2010), le jour du 150e anniversaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney, le premier jeudi du mois ou en tout autre jour désigné par les évêques des lieux pour l’utilité des fidèles.

L’indulgence plénière est également accordée, dans leur maison ou dans le lieu où leur empêchement les retient, aux personnes âgées, aux malades et à tous ceux qui, pour des motifs légitimes, ne peuvent pas quitter leur domicile, et qui, l’âme détachée de tout péché et dans l’intention de s’acquitter dès que possible des trois conditions habituelles, réciteront aux jours déterminés ci-dessus des prières pour la sanctification des prêtres et offriront avec confiance à Dieu, à travers Marie, les maladies et les difficultés de leur vie.

L’indulgence partielle est accordée à tous les fidèles chaque fois qu’ils réciteront cinq Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, ou une autre prière approuvée à cette fin, en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus, pour obtenir que les prêtres conservent la pureté et la sainteté de leur vie.