De l’espérance en politique

A l’occasion de la messe annuelle des responsables politiques hier, en la basilique Sainte-Clotilde, le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris, a développé le thème de l’espérance.

Dans son homélie, le cardinal Vingt-Trois a évoqué la vitalité de l’Eglise catholique en France lors de la venue du pape Benoît XVI en septembre : « (…) un corps certes très diversifié, mais serein et uni dans la profession de foi ; un corps joyeux et heureux de vivre ce moment intense », loin du cliché d’une « Église de vieillards, sans prise sur les jeunes générations, sans intelligence sur le temps que nous vivons, sans prise sur la réalité, en voie de dégénérescence rapide et d’extinction sociale », véhiculé par certains. « Je pense que cette vitalité est une espérance non seulement pour les catholiques, mais encore pour la société dans son ensemble » a-t-il souligné.

Il a salué une ouverture de la société française aux « questionnements éthiques » : « Aujourd’hui il est à nouveau possible de réfléchir et de poser certaines questions de sagesse, censurées il y a encore quelques années » s’est-il réjouit. A propos des Etats Généraux de la bioéthique à venir, il a rappelé le travail mené par la Conférence des évêques de France : « Notre propos n’est pas d’imposer à la société des vues particulières, mais de fournir des éléments d’appréciation dans le dialogue auquel nous sommes invités ».

Face aux transformations de la société, son espérance s’enracine dans « la promesse d’un monde nouveau fait de justice et de paix » qui n’est « ni une utopie ni une illusion ».

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