Internations 2010 : les étudiants témoignent

Je trouve ce Week-end très spirituel. Il y a un vrai partage de foi, même si nous sommes venus de différents pays. Je sens la présence de Dieu parmi nous. J’ai beaucoup aimé les prières en groupe. De plus, les chocs culturels que plusieurs témoignages ont abordés me parlent beaucoup car en quittant la Pérou pour la France, j’ai vécu cette expérience moi-même. D’ailleurs, je suis très sensible aux difficultés matérielles et à la pauvreté dont a parlées Marianne de Boisredon et à la création d’un système de micro crédit au Chili. Dans mon pays, il y a aussi beaucoup de gens pauvres.
 

C’est l’union des différences qui m’a frappée lors de ce Week-end. Les gens avec qui j’ai vécu ces moments forts de partage et de communion pendant deux jours sont tous différents les uns des autres. Pourtant, malgré cette grande diversité ethnique et culturelle, il y a une vraie union et un vrai partage. J’ai beaucoup apprécié les quatre témoignages du samedi matin. Ils m’ont montré combien nous étions différents : notre pays d’origine, notre éducation, notre parcours spirituel, etc. Mais, c’est finalement l’Esprit Saint qui nous a réunis. La différence n’a fait qu’accentuer encore le partage et la communion.
 

Je suis né au Bénin, mais j’ai grandi au Niger où mes parents et mes frères et sœurs vivent aujourd’hui. Je suis le seul de ma famille à faire des études en France. C’est mon premier Week-end Internations. Je regrette de ne pas l’avoir vécu plus tôt. La conférence du dimanche matin sur le thème « Voyager, étudier ailleurs, découvrir une autre culture, quelle expérience spirituelle ? » m’a donné des réponses aux questions que je me posais depuis longtemps. « Partir pour se retrouver », voilà la phrase qui résonne encore en moi. J’ai enfin eu cet éclairage et j’en avais besoin.
 

C’est mon premier Week-end. Il est pour moi riche d’enseignements grâce à de nombreux témoignages. J’ai été particulièrement sensible à celui d’un étudiant qui disait qu’il était confus et étonné de ne pas voir de jeunes à la messe dans sa paroisse. En fait, avant d’arriver en France, on m’avait dit que l’Eglise en Europe était vieillissante. Plus tard, j’ai découvert moi-même que c’était l’aumônerie des étudiants qui mettait en lien les jeunes. Je trouve que c’est un lieu précieux, c’est pourquoi j’y suis impliqué. J’ai aussi aimé le témoignage de Marianne de Boisredon. J’ai été impressionné par l’énergie qu’elle pouvait mobiliser, par sa résistance à la pression et finalement par l’œuvre qu’elle a réalisée sous la conduite de l’Esprit Saint. Je crois que le programme de ce Week-end nous a appris à faire confiance en Dieu, à briser les barrières, les préjugés, à aimer connaître l’autre et à oser faire le pas vers lui. Enfin, j’ai beaucoup apprécié la diversité culturelle des participants. Il y a beaucoup d’étudiants africains. J’ai découvert chez eux beaucoup de ressemblances, même si nos nationalités sont différentes. Cela m’a fait du bien de les retrouver ici.
 

J’ai été informée de cet événement très tardivement. Deux jours avant de partir, j’ai rencontré mon aumônier. Il m’a montré le tract du Week-end Internations et m’a dit : « Anna, ça, c’est pour toi ! ». C’est comme ça que je suis venue. C’est complètement nouveau pour moi. C’est très étonnant. Il y a beaucoup d’étudiants d’Afrique noire. J’ai fait de nombreuses connaissances. Je me suis bien amusée avec eux. Quelle joie de vivre ! J’ai vraiment aimé. Une vraie découverte !