La Miséricorde au cœur de l’Évangile et de la théologie

Evêque de Meaux et Coordinateur pour la France du Congrès Miséricorde, Mgr Albert-Marie de Monléon se rendra au deuxième Congrès mondial de la Miséricorde Divine, du 1er au 5 octobre 2011 à Lagiewniki-Cracovie (Pologne).
 

Comment relisez-vous le chemin parcouru depuis le 1er congrès mondial de la Miséricorde en 2008 ?

de Monléon Albert-Marie - Meaux

La Miséricorde Divine a été mieux connue, reconnue comme l’acte même de Dieu à l’égard de l’humanité blessée. La Miséricorde a été davantage saisie comme ayant la place qui lui revient au cœur de la vie et du message de l’Église. Enfin, je pense que, depuis le congrès de Rome, l’attention et la vénération à l’égard de la Miséricorde divine ne sont plus considérées simplement comme une dévotion populaire et même marginale, mais comme le cœur de l’Évangile et de la théologie.
 

Qu’attendez-vous de ce nouveau rendez-vous mondial ?

– Que le chemin parcouru que je viens d’évoquer s’affermisse et se déploie encore.
– Une action de grâce pour la Miséricorde de Dieu, priée, découverte ou redécouverte, pour tant et tant de personnes de toutes cultures, milieux sociaux qui se tournent avec confiance vers Jésus Miséricordieux et, recevant cette Miséricorde divine, essaient d’en vivre au quotidien, dans leur famille, leur travail, avec leurs amis, au service des plus démunis. Je l’ai évoqué récemment dans un ouvrage, la Miséricorde bonheur pour l’homme !
– Une rencontre avec Sainte Faustine, pour tous.
– Que toutes les personnes, mouvements, associations, congrégations religieuses, dédiées à la miséricorde et à son service, que ces instances, nombreuses, qui ont commencé à se connaître et à s’apprécier depuis le congrès de Rome et qui se retrouveront à celui de Cracovie, en se reconnaissant mutuellement dans leurs charismes propres, contribuent au rayonnement de la Miséricorde.
– Une prière, grand cri, comme le demandait Jean-Paul II, pour implorer la Miséricorde de Dieu pour notre monde qui en a tant besoin. « L’Église a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la miséricorde avec grands cris (Lettre aux Hébreux 5,7) » (Dieu riche en Miséricorde, n.15).
 

Quels seront les temps forts ?

– La rencontre des francophones le samedi soir qui sera précisément un lieu de retrouvailles et de communion fraternelle puisque la plupart des associations et des groupes dédiés à la Miséricorde en France et en Belgique y seront présents.
– La messe du dimanche 2 octobre au Sanctuaire de la Miséricorde, à Lagiewniki, présidée par le Cardinal Stanislas Rylko, Président du Conseil pontifical pour les laïcs, et le message du Pape Benoît XVI.
– Le lundi 3, la prière pour la paix et la miséricorde pour le monde, au camp d’Auschwitz-Birkenau.
– Enfin, l’eucharistie de clôture, le mercredi 5, en la fête de sainte Faustine, à Lagiewniki, présidée par le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, et la consécration du monde entier à la Miséricorde Divine par le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie.
 

Quelle en sera la suite en France ?

– Un déploiement d’initiatives en faveur de la Miséricorde dans les diocèses, les paroisses, les mouvements.
– Le Congrès national de la Miséricorde à Notre-Dame du Laus (4-5 août 2012) sur le thème : « Avec Marie Mère de Miséricorde, vivre la réconciliation ». Avec le Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et Embrun, Mgr Renato Boccardo, archevêque de Spolète (Italie), moi-même et d’autres évêques. L’animation musicale sera assurée par le groupe Glorious.

 

faustine_kowalska

Sainte Faustine (1905 – 1938)

Une sainte pour notre temps

Première sainte canonisée en l’an 2000, au début du XXIe siècle, par le Pape Jean-Paul II, sainte Faustine Kowalska est née le 25 août 1905 dans un petit village de Pologne. Sœur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans.

Lire son portrait spirituel par Mgr de Monléon

Sur le même thème