7 nouveaux saints : une vie de service à la suite du Seigneur
Le Saint-Père a ensuite évoqué la vie et l’exemple des nouveaux saints en commençant par Jacques Berthieu, né en 1838 en France, qui fut un « pasteur infatigable dans l’île Sainte-Marie et ensuite à Madagascar, où il lutta contre l’injustice, tout en soulageant les pauvres et les malades… Il se fit tout à tous puisant dans la prière et dans l’amour du cœur de Jésus la force humaine et sacerdotale d’aller jusqu’au martyre… Que la vie de cet évangélisateur soit un encouragement et un modèle pour les prêtres afin qu’ils soient des hommes de Dieu comme lui! Que son exemple aide les nombreux chrétiens persécutés aujourd’hui à cause de leur foi! Puisse en cette Année de la Foi, son intercession porter des fruits pour Madagascar et le continent africain! »
Pedro Calungsod est né vers 1654 dans l’archipel des Visayas aux Philippines et avec d’autres jeunes catéchistes, a accompagné le P. Diego Luis de San Vitores aux Mariannes, pour évangéliser le peuple Chamorro. « La vie y était dure -a ajouté le Pape- et les missionnaires devaient faire face aux persécutions provoquées par des jalousies et des calomnies. Pedro cependant faisait preuve d’une grande foi et charité et il continuait à catéchiser ses nombreux convertis, témoignant du Christ par une vie authentique consacrée à l’Evangile. Son plus grand désir était de gagner des âmes au Christ, ce qui renforça sa détermination d’accepter le martyre… Que cet exemple et ce témoignage courageux inspire le peuple philippin pour annoncer avec ardeur le Royaume et gagner des âmes à Dieu ».
Le prêtre italien Giovanni Battista Piamarta « fut un grand apôtre de la charité et de la jeunesse. Il percevait l’exigence d’une présence culturelle et sociale du catholicisme dans le monde moderne… Animé d’une confiance inébranlable en la Divine Providence et d’un profond esprit de sacrifice…quand il était surchargé de travail, il augmentait son temps de rencontre cœur à cœur avec le Seigneur…pour y puiser la force spirituelle et repartir à la conquête du cœur des personnes ».
L’œuvre éducative de la religieuse espagnole María del Carmen Sallés y Barangueras « confiée à l’Immaculée, se poursuivit en donnant des fruits abondants pour la jeunesse, grâce au don généreux de ses filles, qui, comme elle, se confient à Dieu qui peut tout ».
L’Allemande Marianne Cope « suivit volontiers l’appel à soigner les lépreux d’Hawaï après le refus de nombreuses autres personnes » puis, plus tard, dans les îles Molokai où elle s’occupa du Père Damien et, après sa mort, prenant la direction de son œuvre auprès des lépreux. « A une époque où l’on pouvait faire bien peu pour soulager les souffrances de cette terrible maladie, Marianne Cope fit preuve de l’amour le plus élevé, de courage et d’enthousiasme ».
Kateri, première sainte amérindienne
La jeune Allemande Anna Schäffer, de Mindelstetten eut un grave accident avec des brûlures inguérissables aux pieds qui la cloueront au lit pour le reste de ses jours. C’est ainsi que la chambre de malade se transforma en cellule conventuelle, et la souffrance en service missionnaire… Puisse son intercession fortifier l’apostolat chrétien hospitalier dans son agir plein de bénédictions! ».
Ces nouveaux saints, a conclu le Pape, « divers par leur origine, leur langue, leur nation et leur condition sociale, sont unis les uns aux autres et avec l’ensemble du Peuple de Dieu dans le mystère de salut du Christ, le Rédempteur. Que le témoignage…de leur vie généreusement offerte par amour du Christ, parle aujourd’hui à toute l’Eglise, et que leur intercession la consolide et la soutienne dans sa mission d’annoncer l’Evangile au monde entier ». (…)
Source : VIS du 21 octobre 2012
Quel lien y a-t-il entre Kateri Tekakwitha et le diocèse de Tours ? Une paroisse qui porte le nom de la sainte. Elle se trouve dans le doyenné de Château-la-Vallière. A l’occasion de la canonisation, un pèlerinage a lieu à Rome jusqu’au 23 octobre. Le 28 octobre, une messe solennelle sera célébrée par Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours.