La politique, recherche du bien commun
Un projet de vie communautaire à définir. « Que voulons-nous vivre ensemble pour être heureux ? » En réponse à cette question, Mgr Ballot propose d’être plus attentif aux autres et à exprimer plus souvent des remerciements, tandis que Mgr Dagens salue celles et ceux qui se présentent et exhorte chacun au respect. Mgr Ginoux, lui, plaide pour que les choix politiques et économiques soient « au service d’un humanisme intégral qui vise au développement harmonieux de tout homme et de tout l’homme », insistant sur la place fondamentale de la famille et l’urgence de la fraternité.
Des questions de société en jeu. Solitude, insécurité matérielle, violence ordinaire, peur de l’autre, personnes en situation de handicap sont les « préoccupations importantes à prendre en compte » listées par le diocèse de Nîmes. Mgr Ginoux y ajoute l’évasion fiscale, le travail du dimanche, les conséquences sur l’économie de la frilosité des banques. Il est rejoint par Mgr Ballot sur « tout ce qui touche à la vie » (IVG, euthanasie, statut de l’embryon, PMA, GPA). Aux élus d’ouvrir le débat !
Il s’agit de « porter au cœur de la vie sociale les appels de l’Evangile : fraternité, solidarité, respect de la personne dans sa dignité et sa liberté, attention prioritaire à toutes les formes de souffrance, de misère, d’exclusion », comme l’explique Mgr Ginoux. L’Eglise reconnaît le pluralisme politique et n’appelle pas à voter pour tel ou tel parti mais elle encourage les chrétiens à placer leurs choix et leurs engagements « sous l’éclairage du Christ ».