L’Icann, l’autorité en charge de la gestion des noms de domaine sur Internet, a officiellement confié au Conseil pontifical pour les communications sociales la gestion de la nouvelle extension de domaine en « .catholic ». Un an après en avoir fait la demande, le Vatican pourra ainsi contrôler l’utilisation de « catholic » et de ses équivalents dans toutes les langues utilisant les caractères latins, mais aussi les alphabets cyrillique et arabe et les idéogrammes chinois. Il pourra décider qui est autorisé à créer un site avec ce nom de domaine, une autorisation a priori limitée aux institutions qui disposent d’une reconnaissance canonique – les universités, les congrégations religieuses ou les ONG catholiques -, et non aux blogueurs par exemple.
« Nous sommes très heureux de l’approbation obtenue, mais il reste encore beaucoup de travail à faire avant que tout soit opérationnel », a déclaré à CNS le 15 octobre 2013 Mgr Paul Tighe, secrétaire du Conseil pontifical des communications sociales. Un long chemin reste en effet à parcourir avant de voir des sites avec l’extension « .catholic ». Outre les questions administratives et les contrats, il s’agit de faire des essais techniques et de mettre en place des directives pour les utilisateurs potentiels du nom de domaine.
Selon lui, la gestion de ces noms de domaine par le Vatican permettra « une présence plus cohérente et organisée » de l’Église catholique sur Internet. Il s’agit d’un investissement pour le Vatican puisque, pour chaque dossier déposé auprès de l’Icann, un candidat doit débourser 185 000 $ (150 000 €), auxquels s’ajouteront 25 000 $ de frais annuels.
(Source : Apic/CNS)
L’ ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), qui coordonne l’attribution des noms de domaine et des adresses internet dans le monde, a confirmé avoir alloué au Conseil pontifical pour les communications sociales la gestion du nom de domaine « .catholic », rapporte l’agence catholique américaine CNS.