Le 10 janvier le diocèse de Lyon fête la consécration de Mgr Batut
Une vingtaine d’évêques lui imposeront les mains, en particulier, Mgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique, ambassadeur du Saint-Siège en France, ainsi que les évêques de la province de Lyon.
2000 personnes, dont de nombreux prêtres et diacres, sont attendues à cette célébration, qui sera retransmise en direct sur RCF Lyon Fourvière.
Le cardinal Philippe Barbarin sera secondé désormais par Mgr Thierry Brac de la Perrière, évêque auxiliaire de Lyon depuis 2003, et par Mgr Jean-Pierre Batut, ainsi que par le père Pierre-Yves Michel, vicaire général depuis 2007.
Lors de cette nomination le 28 novembre dernier par le pape Benoït XVI, le cardinal Philippe Barbarin a fait part de la joie partagée avec tout le diocèse d’accueillir « ce frère qui viendra renforcer l’équipe que nous formons avec Mgr Thierry Brac de la Perrière et le Père Pierre-Yves Michel, vicaire général modérateur ».
Mgr Batut était jusqu’alors curé de la paroisse Saint-Eugène Sainte-Cécile et professeur à l’Ecole Cathédrale à Paris. Il enseigne également depuis l’année dernière au séminaire provincial de Lyon.
Prêtre du diocèse de Paris, âgé de 54 ans, le Père Batut est originaire du Massif Central. De père aveyronnais et de mère cantalienne, il est arrivé à l’âge de onze ans à Paris, où il a poursuivi ses études secondaires et supérieures, en allemand et en philosophie. Après avoir enseigné l’allemand, il a demandé à devenir prêtre et a été envoyé pour sa formation au Séminaire français de Rome.
Ordonné diacre à l’automne 1983 et prêtre en juin 1984, il a quasiment toujours été prêtre de paroisse et enseignant en théologie. Curé de Sainte-Jeanne de Chantal de 2000 à 2006, il a passé l’année suivante à Lyon, au Séminaire saint Irénée, pour préparer la publication de sa thèse sur la paternité de Dieu. Nommé à l’automne 2007, curé de la paroisse Saint-Eugène Sainte-Cécile, il a continué de venir à Lyon chaque lundi, pour donner des cours de théologie au Séminaire.
Lire sa fiche biographique
Saint-Paul, Lettre aux Romains, chapitre 8.
« Dans la société actuelle, certains chrétiens se sentent parfois mis en accusation ; ils ont peur d’être marginalisés et se demandent comment porter témoignage. C’est pourquoi il faut bien se garder d’oublier la deuxième partie de la phrase : nous sommes « ceux que Dieu a choisis ». Non pour eux seuls, mais pour tous, car Dieu choisit certains pour mieux choisir tout le monde. Quelle grâce et quelle force pour la mission de l’Église ! »
Mgr Batut, « Eglise à Lyon », janvier 2009