Mgr Hervé Renaudin, évêque de Pontoise est décédé

Renaudin

Pontoise, dimanche 19 janvier 2003. Mgr Hervé Renaudin, évêque de Pontoise est décédé le samedi 18 janvier 2003 à 20h30, des suites d’un cancer. Il était évêquede Pontoise depuis le 30 novembre 2000.

Né le 22 juillet 1941 à Paris , fils de Jacques Renaudin, industriel et de Mme, née Micheline Cruchet-Harlachol, il était le 5ème enfant d’une famille de six. Il a fait ses études primaires et secondaires au Cours Saint Louis et est entré à la Faculté de droit et de Sciences économiques de Paris, dont il est sorti avec une maîtrise de droit et un premier prix de droit administratif. Il est entré à 23 ans au séminaire d’Issy-les-Moulineaux. A la fin de son premier cycle, il part en Israël comme coopérant au titre du service national et enseigne deux ans chez les Frères des écoles chrétiennes à Jaffa. Il revient fin 1968 et est ordonné le 26 juin 1971 pour le diocèse de Paris. Il était docteur en théologie.

Il sera successivement :
Vicaire à la paroisse Saint-Pierre de Chaillot (XVIe) (1971-1981),
Aumônier du Lycée Janson de Sailly (1982-1983).
Mis à la disposition du diocèse de Créteil (1983-1988), il devient vicaire à la cathédrale Notre-Dame et aumônier des étudiants.
Directeur du second cycle au Séminaire Saint-Sulpice et professeur d’anthropologie théologique (1988-2000).
Aumônier national des Scouts unitaires de France (1988-1999).
Curé de la paroisse Saint-Philippe du Roule à Paris (VIIIe) (2000).
Nommé évêque du diocèse de Pontoise le 30 novembre 2000, il est ordonné évêque à Pontoise le 7 janvier 2001, en présence de plus de 6000 personnes dans le hall Saint Matin de Pontoise.

Au sein de la Conférence des évêques de France il était membre de la Commission sociale (président du Comité épiscopal justice et société) et de la Commission épiscopale des ministères ordonnés. Il était aussi l’évêque accompagnateur du Frat (rassemblement des jeunes des aumôneries en île-de-France)

Il laisse à tous les chrétiens du Val d’Oise un message d’espérance, exprimé très simplement dans la lettre de Noël 2002 : « Ce ne sera jamais fini. Car Sa propre Joie nous rendra bienheureux d’une manière inimaginable ! Mais pour l’heure, que chaque instant vous soit doux et paisible »