Les temps forts de l’année

A venir…

L’anniversaire de la naissance ou de la mort des grandes figures des autres Eglises peut être aussi une occasion pour les chrétiens d’une même ville ou d’une même région de mieux se connaître. Ainsi, en 2009, nous pourrons célébrer ensemble la mémoire de deux personnages :
• saint Anselme (+ 1109), originaire d’Italie (Aoste), moine en Normandie (Le Bec Hellouin) et archevêque de Canterbury.
• Jean Calvin (1509-1564), né à Noyon et réformateur de Genève.

La célébration des grandes dates de l’histoire œcuménique ou d’événements importants pour les autres confessions chrétiennes devrait être aussi une occasion de prière commune et de rencontre, comme :

• Le soixantième anniversaire de la création du COE en 1948

• la Conférence de Lambeth, qui du 16 juillet au 4 août 2008 réunira les archevêques et évêques de la communion anglicane à l’université de Kent.

Chaque année…

En de hors de la « semaine de l’unité« , d’autres temps forts de prière mobilisent de plus en plus, comme la Journée de prière des femmes, lancée en 1927 mais dont l’origine remonte à la fin du XIX° siècle : Chaque année, le premier vendredi du mois de mars, les chrétiens du monde entier sont invités à prier sur un thème préparé par un comité national.

En 2013, la France préparera la prière sur le thème : « J’étais un étranger et vous m’avez visité ».

Il faudrait citer encore d’autres initiatives :
• La Journée de la Création, entre le 1° septembre et le deuxième dimanche d’octobre, à l’initiative du patriarche Dimitrios de Constantinople en 1989, que le 3° Rassemblement œcuménique européen a recommandé de célébrer.
• Et la Journée internationale de prière pour la paix, depuis 2004, à l’initiative du secrétaire général du COE en lien avec la résolution de l’ONU de faire du 21 septembre la journée de la Paix ; cycle de prière mensuel à l’initiative du COE.

Mais bien d’autres occasions devraient permettre aux chrétiens de se rencontrer, notamment à l’occasion des grandes célébrations des autres confessions, comme
• la fête de l’orthodoxie, le premier dimanche de Carême (calendrier julien), en souvenir du rétablissement de la vénération des icônes après la deuxième crise iconoclaste en 843.
• la fête de la Réformation, le dernier dimanche d’octobre, en souvenir du jour où Martin Luther afficha 97 thèses contestant fortement les abus de son temps sur la porte de l’église du château de Wittenberg le 31 octobre 1517.