Ste Louise de Marillac (+1660)

Louise est la nièce du chancelier royal Michel de Marillac et du maréchal Louis de Marillac, arrêtés tous deux et condamnés à mort par Richelieu après la « Journée des Dupes » du 10 novembre 1630. Fille naturelle d’un grand seigneur, elle est élevée par les religieuses dominicaines de Poissy. En 1613, mariée à un simple bourgeois, elle devient Madame Le Gras. Son fils Michel lui donne beaucoup de soucis. A 34 ans, elle se retrouve veuve.

C’est alors qu’elle rencontre saint Vincent de Paul. Subjuguée par la charité contagieuse du prêtre, elle devient rapidement sa collaboratrice dans toutes ses actions charitables. En 1633, ils fondent ensemble la « Compagnie des Filles de la Charité », appelée communément Sœurs de Saint Vincent de Paul. Louise, supérieure de la nouvelle communauté, oriente les sœurs vers tous les exclus de son temps : elle crée des petites écoles pour les fillettes pauvres, organise l’accueil et l’éducation des enfants trouvés, développe la visite à domicile pour les malades pauvres, envoie des sœurs auprès des galériens… Une passion l’habite : l’amour de l’homme créé à l’image de Dieu et racheté par le sang de son Fils unique. Comme Monsieur Vincent, elle mourra à la tâche. Son corps repose à Paris au 140 rue du Bac.

Au nom de Dieu, mes chères sœurs, soyez bien affables et douces aux pauvres. Vous savez que ce sont nos maîtres et qu’il les faut aimer tendrement et les respecter fortement. Ce n’est pas assez que ces maximes soient en notre esprit, il faut que nous les témoignions par nos soins charitables et doux.

(Sainte Louise de Marillac – Ecrits spirituels)

Figures de sainteté

Sainte Louise de Marillac (1591-1660)

Avec Vincent de Paul, Louise de Marillac proposa aux paysannes du XVIIe siècle, de vivre une vie religieuse, sans cloître, sans voile, une vie consacrée au service des rejetés de la société.

Le saint du jour présenté aujourd'hui est l'un des saints choisi parmi ceux proposés par l'Église. Chaque jour, l'Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).