Symbolique du Chemin de Lumière

Procession mariale aux flambeaux à Lourdes

À sa naissance, le Christ fut désigné par le vieillard Syméon comme la Lumière qui éclaire les nations. Plus tard, à ses apôtres, il dit : « Je suis la lumière du Monde » (Jean 8, 12). Reprenant l’opposition antique entre lumière et ténèbre, Il accomplit la promesse biblique de la victoire de la Lumière sur les Ténèbres, symboles du conflit entre la vie et la mort : « Qui me suit ne marche pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la Vie » (Jean 8, 12).

Les Chrétiens, lors de la Vigile Pascale, alors que règnent encore les ténèbres de la mort en croix, allument le Cierge de Pâques, signe de la Lumière triomphante qui jaillit de la Vie du Christ ressuscité dans cette nuit très sainte où la mort est vaincue.

C’est le sens premier des processions aux flambeaux ou des chemins de lumière qui éclairent la nuit des hommes. Cette marche signifie le chemin de nos existences qu’accompagne la Lumière du Christ présent dans nos vies. Lui-même est le Chemin qui nous conduit à l’illumination où « il n’y aura plus de nuit ; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s’éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles ». (Apocalypse 22, 5)

Mgr Michel Aupetit
Vicaire Général du diocèse de Paris

A l’occasion de la visite de Benoît XVI en France, un « Chemin de Lumière » partira de la cathédrale Notre-Dame de Paris, vendredi 12 septembre à minuit, pour aller vers l’esplanade des Invalides où le pape célèbrera une messe solennelle le lendemain, samedi 13 septembre.