Benoît XVI rencontre les enfants du foyer « Paix et Joie »
« Certains de vous ont déjà fait leur première communion, d’autres s’y préparent. Le jour de ma première communion a été l’un des plus beaux jours de ma vie. Pour vous aussi, n’est-ce pas ? … Quand je communie, Jésus vient habiter en moi. Je dois l’accueillir avec amour et l’écouter attentivement. Au fond de mon cœur, je peux lui dire par exemple: Jésus, je sais que tu m’aimes. Donne-moi ton amour pour que je t’aime et que j’aime les autres avec ton amour. Je te confie mes joies, mes peines et mon avenir. N’hésitez donc pas, chers enfants, à parler de Jésus aux autres. Il est un trésor qu’il faut savoir partager ». La prière, a poursuivi le Saint-Père, « c’est un cri d’amour lancé vers Dieu notre père avec la volonté d’imiter Jésus notre frère. Jésus partait à l’écart pour prier. Comme Jésus, je peux moi aussi trouver chaque jour un endroit calme où je me recueille devant une croix ou une image sacrée pour parler à Jésus et l’écouter. Je peux aussi utiliser l’Evangile. Je garde ensuite dans mon cœur un passage qui me touche et va me guider durant la journée. Rester ainsi un peu de temps avec Jésus, lui permet de me remplir de son amour, de sa lumière et de sa vie. Cet amour que je reçois dans la prière, je suis appelé à le donner à mon tour à mes parents, à mes amis, à tous ceux avec qui je vis, même à ceux qui ne m’aiment pas, et aussi à ceux que je n’apprécie pas beaucoup… Demandez aussi à vos parents de prier avec vous… Regardez, je sors un chapelet de ma poche. Le chapelet est un instrument qu’on peut utiliser pour prier… Peut-être le savez-vous déjà, sinon demandez à vos parents de vous apprendre. D’ailleurs, chacun de vous recevra un chapelet à la fin de notre rencontre. Lorsque vous l’aurez en main, vous pourrez prier pour le Pape, pour l’Eglise et pour toutes les intentions importantes. Et maintenant, avant que je vous bénisse tous avec grande affection, prions ensemble un « Je vous salue Marie » pour les enfants du monde entier, spécialement pour ceux qui souffrent de la maladie, de la faim et de la guerre ».
Source : VIS du 20 novembre 2011