Depuis le Mont Blanc, un appel à la solidarité internationale

Après quelques jours d’entraînement et des rencontres avec le public au village de la solidarité à Saint-Gervais-les-Bains, les grimpeurs du CCFD-Terre Solidaire sont prêts à faire entendre leur message sur la plus haute montagne d’Europe (4810 m). Un temps fort des 50 ans de l’association.

En Haïti, Gracita Osias Saint-Louis, 56 ans, participe au développement rural par le biais de formations auprès des paysans avec Iteca (Institut de technologie et d’animation). La seule femme de cette cordée solidaire veut ainsi « porter les femmes paysannes haïtiennes et celle du monde entier ».

A ses côtés, Gilbert Moukheiber (Liban), Valerio Paucarmayta (Pérou), Ricado Jacobs (Afrique du Sud), Walter Limache Orellana (Bolivie), Ibrahima Ka (Sénégal), Jean-Jacques Mbelle Abega (Cameroun) et Amit Kumar Nayak (Inde).

3 Français du CCFD-Terre Solidaire les accompagnent : Jean-Noël Hyacinthe, bénévole en Haute-Savoie à l’origine de cette idée, François Lamy, bénévole en Alsace-Lorraine et Xavier Ricard, directeur des partenariats internationaux.
 

Le CCFD-Terre Solidaire « prône une gouvernance qui inclut les sociétés civiles dans les processus de consultation et de décisions des grandes instances internationale ». « Nous nous mobilisons pour inventer une gouvernance au service des peuples » écrit Bernard Pinaud, délégué général du CCFD-Terre Solidaire. L’opération « A nous la parole, maintenant ! » s’inscrit dans la mission de plaidoyer de l’association et dans le contexte d’une année de réunions internationales présidées par la France (depuis novembre 2010) : G20 « Finances » (février, avril et octobre) ; G8 (mai), G20 « Agriculture » (juin), G20 « Travail et emploi » (septembre), G20 (3-4 novembre à Cannes).
 

Le CCFD-Terre Solidaire et ses partenaires demandent une réforme des Nations Unies (notamment un renforcement du pouvoir du conseil de la sécurité alimentaire de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation), la mise en place d’un droit international de la dette, l’adoption d’une fiscalité internationale et la régulation des entreprises multinationales.