Benoît XVI, pèlerin de la Vierge de Fatima
« Une vision sage de la vie et du monde engendre un juste ordonnancement de la société. Insérée dans l’histoire, l’Eglise est disposée à collaborer avec qui ne marginalise pas ou ne réduit pas au domaine privé la considération essentielle du sens humain de la vie. Il ne s’agit pas d’une opposition éthique entre un système laïc et un système religieux, mais bien d’une question de sens auquel se confie la liberté de chacun, ce qui distingue la valeur attribuée à la problématique du sens et son implication dans la vie publique… La distinction entre l’Eglise et l’Etat a ouvert un nouvel espace de liberté pour l’Eglise, espace auquel les concordats de 1940 et 2004 ont pu donner forme, dans des cadres culturels et dans des perspectives ecclésiales très marquées par des changements rapides. Les souffrances provoquées par les transformations ont généralement été affrontées avec courage. Vivre dans la pluralité des systèmes de valeurs et de repères moraux requiert d’aller jusqu’au centre de l’individu et au coeur du christianisme, pour renforcer la qualité du témoignage jusqu’à la sainteté, trouver des sentiers de mission jusqu’à la radicalité du martyre ».
Après la cérémonie, Benoît XVI a notamment visité l’église Notre-Dame de Bethléem où il s’est recueilli devant le Saint-Sacrement. Puis le pape a repris la papamobile jusqu’au Palais de Belém, résidence des rois du Portugal depuis le XVI siècle et actuel siège de la présidence de la République pour s’y entretenir avec le Président.
Source : VIS