« Eglise en Afrique: ferment de réconciliation », une vidéo de H2O news

La vocation de l’Eglise, communauté de personnes réconciliées avec Dieu et entre elles, est d’être prophétie et ferment de réconciliation entre les différents groupes ethniques, linguistiques et religieux sur tout le continent africain. Le Pape l’a affirmé à l’homélie de la messe célébrée en la Basilique Saint Pierre à l’occasion de l’ouverture de la deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques. En présence de 244 Pères synodaux qui, du 5 au 25 octobre, aborderont le thème «l’Eglise en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix», Benoît XVI a rappelé que par son œuvre d’évangélisation et de promotion humaine, l’Eglise en Afrique peut apporter une grande contribution à la société qui connaît, hélas, dans de nombreux pays pauvreté, injustices, violences et guerres.
Benoît XVI:
«L’Afrique représente un immense poumon spirituel pour l’humanité qui semble vivre une crise de la foi et de l’espérance, mais ce poumon peut tomber malade».
Actuellement, il semble atteint par deux maladies dangereuses, a dit le Pape: le matérialisme pratique associé à la pensée relativiste et nihiliste, déchets toxiques spirituels importés du premier monde, et le fondamentalisme religieux associé aux intérêts politiques et économiques. Ce Synode, a ajouté Benoît XVI, est une occasion propice pour repenser l’activité pastorale en vue d’édifier l’Eglise, famille de Dieu, et de donner un nouvel élan à l’évangélisation, en travaillant afin que la différence entre ethnies conduise à un enrichissement humain et spirituel réciproque.