Clôture du Synode pour l’Afrique
Ils soulignent les conséquences du Protocole de Maputo, un traité adopté en 2003 lors d’un somment réunissant tous les États membres de l’Union africaine dans la capitale du Mozambique. Celui-ci permet notamment l’avortement médicalisé en cas de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère, la vie de la mère ou du foetus.
La protection de l’environnement a également été un sujet récurrent de l’Assemblée. Les Pères dénoncent sa détérioration et montrent du doigt certains hommes d’affaires, gouvernements, multinationales et transnationales dont les opérations polluent l’environnement et tuent les animaux, causant ainsi érosion et désertification.
15 millions de migrants à la recherche d’une patrie et de la paix
Invitant les Eglises locales à faire connaître la Chartre du Saint-Siège sur la famille, les Pères dénoncent la banalisation de l’avortement, le mépris de la maternité, de la famille et du mariage, l’idéologie du divorce et du relativisme. Ils condamnent aussi les actes de violence envers les femmes, la privation d’héritage des filles, l’oppression des veuves au nom de la tradition, les mariages forcés, les mutilations génitales, la traite des femmes, l’esclavage et le tourisme sexuel.
Ils ont rappelé que le Sida, le paludisme et la tuberculose déciment des populations africaines et compromettent gravement leur vie socio-économique. Ils estiment que les malades du Sida en Afrique sont victimes d’injustice. L’Eglise demande que les fonds alloués aux malades soient réellement utilisés à cet effet et recommande qu’ils reçoivent des traitements comparables à ceux mis en place en Europe. Elle souhaite la mise en place d’un soutien pastoral pour aider les couples dont l’un des conjoints est infecté.
L’Eglise voit comme un signe d’espérance l’opposition croissante à la peine de mort et ce Synode appelle à son abolition totale et universelle.
Les Pères synodaux demandent une formation éthique pour les journalistes afin qu’ils valorisent une culture de dialogue et non la promotion de la division, du sensationnel, de la désinformation et de la banalisation de la souffrance humaine.
Source : VIS