Famille vincentienne, des héritiers et des bâtisseurs

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Le dimanche 27 septembre 2009 s’est ouverte une grande année jubilaire : l’anniversaire des 350 ans de la mort, à quelques mois d’intervalle de Saint Vincent de Paul et Sainte Louise de Marillac. L’occasion d’approfondir le lien entre évangélisation et service des plus souffrants.
Le père Jean-Yves Ducourneau, auteur de plusieurs ouvrages sur St Vincent de Paul, a cette belle expression : « Un homme qui continue à laisser ses empreintes de sabots landais sur la route de l’Eglise ». Cette empreinte ne se limite ni à un pays, ni à un continent, ni à une forme de présence ou d’action. Internationale. La famille vincentienne regroupe un ensemble de personnes et d’institutions unies par une même exigence intérieure : « Suivre Jésus-Christ serviteur et évangélisateur des pauvres », à la manière de saint Vincent de Paul (1581-1660).

Relèvent actuellement de cette spiritualité la Congrégation de la Mission, les filles de la Charité de saint Vincent de Paul, l’association internationale de la charité (AIC), la Société de Saint-Vincent de Paul (SSVP), les jeunesses mariales, les missionnaires laïcs vincentiens (MISEVI), l’association de la médaille miraculeuse, les Missions Populaires, les Religieux de Saint-Vincent-de-Paul, les Sœurs de la Charité de Strasbourg, les Sœurs de Sainte Jeanne Antide Touret, les Sœurs de la Charité de la Fédération Seton…

« Une famille de prophètes »

Dans une lettre adressée le 13 mai 2099 « A la famille Vincentienne » le supérieur général de la Congrégation de la Mission, G. Gregory Gay, écrit : « Nous voulons que notre mission d’aujourd’hui soit toujours nouvelle et toujours créatrice pour répondre aux besoins des pauvres partout où ils peuvent être ; et nous voulons le faire dans ce sens de partenariat, les uns avec les autres ». Tandis que, de son côté, Sœur Julma, de la province des Philippines, déclare sur le site des Sœurs de la Charité : « La réalité globale d’aujourd’hui avec, par exemple, le pouvoir des gigantesques corporations transnationales, des fusions et des conglomérats exige des témoignages collectifs. Ils nous provoquent à être non seulement des prophètes en tant qu’individus, mais une « famille de prophètes ».

Une année d’événements
Ouverte le jour de la St Vincent de Paul par une célébration eucharistique le dimanche 27 septembre 2009, à la maison-mère de la Congrégation de la Mission, à Paris, l’année jubilaire sera close le 27 septembre 2010.
Entre temps, plusieurs rendez-vous sont organisés en interne (rassemblement national de la Jeunesse mariale vincentienne, recollections…) et d’autres proposés à un public plus large. Ainsi des sessions de lecture auront lieu sur « Les sans-droits » à Paris, Lyon et au berceau de Saint Vincent de Paul, dans les Landes. Un spectacle « Les caprices de la Fronde » sera joué en juin 2010 à Châtillon-sur-Chalaronne, dans le diocèse de Belley-Ars où il fut curé pendant quelques mois. Un colloque sur « Vincent de Paul et Louise de Marillac. Témoins d’aujourd’hui » est proposé les 14-15 mai, à Dax. Toute l’année 2010, le deuxième dimanche du mois, une conférence sur « Les saints et les saintes de la famille vincentienne » sera également donnée à la chapelle de la médaille miraculeuse, à Paris.

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