Un réjouissant jaillissement au programme du festival Kaléidoscope

Premier constat relevé avec satisfaction par le comité de sélection : la diversité des réalisateurs et leur projet commun de dire ensemble, de manière inventive, leurs craintes et leurs espérances avec provocation, humour ou poésie. A travers la fiction, le clip ou le documentaire affleurent les interrogations de la société, les questions d’éthique et la recherche du sens de la vie.

Pour l’un des membres du comité, Magali Van Reeth, secrétaire générale de Signis pour la France, l’Association Catholique Mondiale pour la Communication, cette première série de films très diversifiée, allant de productions professionnelles aux clips d’aumôneries ou de collèges, témoigne de la « grande vitalité de la création ». Tout porte ainsi à croire que ce « réjouissant jaillissement » se poursuivra tout l’été durant et dotera le Kaléidoscope d’une programmation alléchante.

Autre satisfaction du comité : la qualité des films candidats. Si le comité a été attentif à ce critère, il n’était ni suffisant, ni rédhibitoire pour la sélection : « Ce festival est ouvert aux professionnels et aux amateurs et nous avons constaté que la technique ne faisait pas tout. », souligne Roselyne Roure, formatrice multimédias au service de la catéchèse du diocèse d’Aix-en-Provence.
 

Pour Magali Van Reeth, l’originalité du festival réside en effet dans son « double regard » à travers des films qui s’adressent à tous, tout en s’inscrivant dans une démarche catéchétique. « En tant que chrétiens, nous avons pour mission de donner une parole à l’autre qui n’est pas forcément chrétien. On a également à recevoir la parole du non chrétien, qui peut nous bouleverser et nous aider dans le cheminement de notre foi. On va ainsi à la rencontre du monde tel qu’il est actuellement, sans rester enfermé dans sa bulle », précise-t-elle.

A l’issue de cette première projection, l’une et l’autre partagent un souhait : Magali Van Reeth espère que, d’ici fin août, date à laquelle le comité se réunira une seconde fois pour sélectionner les films envoyés cet été, la francophonie sera mieux représentée, même si un film libanais figurait parmi les premiers candidats. Roselyne Roure souhaite pour sa part avoir l’opportunité de sélectionner des films à destination des 5-10 ans. « Kaléidoscope offrira des supports vidéos de qualité pour un accompagnement sur un chemin de foi, outils encore rares et pourtant très demandés », souligne-t-elle.