Marcheurs de Dieu pour la Toussaint
Entre 5 et 7 équipes intergénérationnelles d’une dizaine de personnes devraient participer à cette chasse au trésor spirituelle. « Dans chaque équipe un « chien de berger » – catéchiste, grand jeune, membre de l’équipe liturgie ou de la chorale – veille sur une partie du « troupeau », placé sous « la houlette » de Monsieur le curé. Nous sommes dans une région de pastoralisme et d’élevage de brebis » rappelle-t-elle avec humour.
Nourritures terrestres et spirituelles
Au sommet d’une (petite) montagne, les marcheurs chanteront le « psaume de la Création » puis le Père Joachim Jaurégui proclamera le texte des Béatitudes (Mt 5, 3-12). Temps de réflexion et d’échange, pique-nique, ateliers ludiques autour de la vocation sacerdotale et de saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) suivront. Après les crêpes faites par les enfants, une célébration à Itxassou conclura la journée.
« Une autre année, raconte Isabelle, les marcheurs sont partis à la recherche des signes du baptême. L’eau : découverte des points d’eau du robinet du cimetière, au lavoir, de la terrasse du restaurant où nous attendaient « par hasard » verres et carafes, en passant par la pluie passagère, la rivière, l’océan au loin, la rosée, les abreuvoirs des animaux. La croix : une trentaine de croix confectionnées avec des petits morceaux de branches et des herbes sèches avaient été « semées » sur le chemin, tout comme des textes de la Parole (photocopies de textes lus au baptême), liés avec un ruban et suspendus dans les arbres par un « Petit Poucet » qui nous précédait sur le chemin. Une phrase était à reconstituer. Les mots étaient disposés sur le parcours : « Celui-ci, est, mon fils bien-aimé, en lui, j’ai mis, tout, mon amour ». La couleur blanche : cailloux, fleurs devaient être ramassés, de même que les plantes avec lesquelles on fait de l’huile (lin, millepertuis, colza …) et les plantes odorantes. On devait noter toutes les sources de lumière rencontrées, un grand feu nous attendait, autour duquel nous avons pique-niqué ! »