Un regard bienveillant sur les femmes en rupture de couple
Dans les diocèses, prêtres, religieuses et diacres partagent des moments de ressourcement, de convivialité et de joie au sein d’une trentaine d’équipes, trop peu pour ce besoin pastoral. « On n’a pas besoin de dire grand chose ni de questionner, juste d’écouter, d’assurer les personnes de notre intérêt, de l’accueil bienveillant et sans jugement de l’Eglise et du fait que l’Evangile peut leur servir », explique Mgr Fréchard. Destinées à n’être que des étapes pour les premiers temps de la rupture, certaines équipes perdurent en tant que rencontres d’amies.
Les personnes qui fréquentent ces groupes y expérimentent la phrase-phare du congrès 2011 : « Elle m’a regardée comme une personne », celle de Bernadette Soubirous évoquant la Vierge. Visites, célébrations, temps festifs et échanges rythmeront les journées auxquels participeront Colette Nys-Mazure, écrivain et poète, et le Père Jean-Marie Onfray, prêtre du diocèse de Tours qui travaille sur l’écoute et le respect de l’altérité.
1954. Marie-Aimée Benistant, une Grenobloise de 24 ans abandonnée par son mari le lendemain des funérailles de leur fille, crée le premier mouvement chrétien de femmes séparées et divorcées, épaulée par un prêtre et une religieuse.
1969. Intégration dans la Pastorale Familiale.
1975. Le groupement devient association loi 1901.
1979. Il prend le nom de « Renaissance ».
2003. Changement de nom : « Renaissance, Mouvement chrétien de femmes en rupture de couple ».