2500 jeunes sont attendus à Rennes les 4 et 5 février 2012 pour Ecclesia Campus. Amaury Rony, vice-président de Chrétiens en Grande Ecole (CGE), fait partie de l’équipe qui pilote le rassemblement national étudiant.
« L’organisation d’un tel événement est un grand défi à plusieurs titres. Il n’y a que l’Eglise capable de faire confiance à des étudiants à un tel niveau », n’hésite pas à affirmer à propos d’Ecclesia Campus Amaury Rony, vice-président de Chrétiens en Grande Ecole depuis le 1er septembre 2011. En binôme avec Sœur Nathalie Becquart, directrice adjointe du Service national pour l’Evangélisation des Jeunes et pour les Vocations, cet étudiant, ingénieur à l’Ecole des Ponts de Marne-la-Vallée, est, entre autres, amené à prendre des décisions budgétaires pour une rencontre d’une ampleur inégalée : entre 2000 et 2500 jeunes espérés à Rennes en provenance d’universités, de grandes écoles, d’IUT, de lycées post-BAC…
Une responsabilité source d’apprentissages
« Cet événement assez unique nous insuffle naturellement une force », témoigne Amaury. Sur place, dans une ville qui compte pas moins de quatre campus et bénéficie d’une association des aumôneries (l’ACER) dynamique, de nombreuses équipes se mobilisent pour la logistique (sécurité, nourriture, recherche de volontaires et de logements, réalisation de vidéos pour être visible hors du milieu catholique…). Depuis Paris, Amaury, Sœur Nathalie, l’équipe nationale de la Pastorale étudiante avec le bureau de CGE, un Rennais étudiant en information et communication et un stagiaire de la Conférence des Evêques de France, gèrent inscriptions, finances, partenariats et liens avec les médias. Le rassemblement national étant organisé par la Pastorale étudiante avec CGE qui en est un élément moteur et organise habituellement sa rencontre nationale annuelle, « il a fallu trouver des méthodes de travail nouvelles, innover, prendre chez chacun ce qu’il a de meilleur », explique Amaury.
Actuellement en stage au Commissariat à l’Energie Atomique, celui-ci consacre ses soirées à participer à des réunions et à rédiger des mails. Il y a « mille choses à penser ». Un engagement « fort en terme de temps mais une responsabilité source de plein d’apprentissages » dont il est sûr « de voir les fruits plus tard ».
Plus cet ancien chef scout se sent submergé, plus il éprouve le besoin de prier et d’aller à la messe. Car « il n’y a pas que l’organisationnel, c’est aussi un travail spirituel au jour le jour ». Au vu de la diversité des intervenants qui « représentent un maximum d’engagements » autant que des propositions spirituelles, Amaury souhaite qu’Ecclesia Campus ouvre « tous les chemins pour servir le Christ et l’Eglise ». Il aimerait notamment que les « étudiants, eux-mêmes de sensibilités différentes, rencontrent des formes de prière qui ne leur sont pas familières ». Il sent vis-à-vis de cette rencontre « une vraie attente », des partenaires s’étant manifestés spontanément pour y être présents.
L’Eglise une et diverse à Rennes
Le thème du rassemblement a été emprunté à l’Evangile de Jean « Que tous soient un » (Jean, 17, 21). Il s’organise autour de quatre dimensions : formation, prière, rencontres, fête. Les étudiants pourront écouter de grands témoins engagés dans l’Eglise et la société dans le cadre d’ateliers et de conférences. Une messe sera célébrée chaque jour. Un espace Ecoute-Vocations-Confession est prévu.