La conférence épiscopale continue d’accompagner la population touchée par le séisme de 2011. La Caritas Japan a notamment joué un rôle important pour les secours immédiats. A présent, son aide est un accompagnement sur le long terme dans le Diocèse de Sendai (ville proche de l’épicentre et donc très touchée par tsunami, NDLR). Une collaboration plus vaste sera nécessaire.

Dans ses réponses pour le Synode de 2012 sur la nouvelle évangélisation, la Conférence épiscopale au Japon a explicitement cité la situation après le séisme. Concrètement, l’Église au Japon doit « Elargir les réseaux de l’action sociale en collaborant avec les groupes non gouvernementaux pour aider les gens touchés soit par le séisme soit par la crise économique », « Elargir les moyens pour la mission aux migrants », « Elargir les réseaux pour les jeunes et leur proposer des expériences authentiquement spirituelles et sociales » et encore « Connaître le rôle des écoles catholiques comme lieu de rencontre entre les chrétiens et non chrétiens ».

Le nucléaire en question

La commission « Justice et Paix » de la Conférence épiscopale du Japon continue de s’interroger sur l’avenir de l’énergie nucléaire. Cet automne, la commission tiendra un colloque sur ce sujet à Nagasaki.

Les archidiocèses de Tokyo et d’Osaka, eux, travaillent sur la question du suicide : comment accompagnons-nous les familles endeuillées qui ont perdu un de leurs membres à cause d’un suicide? Cette question a aussi créé une bonne occasion de collaborer et de dialoguer avec les autres religions, notamment le bouddhisme et shintoïsme.

Fr Kota Kanno, o.p.
Membre du Conseil du couvent Saint-Jacques de Paris.