L’Oeuvre d’Orient décerne son prix
« Il ne s’agit pas d’occulter les difficultés, bien réelles, ou l’avenir incertain de ces communautés mais de témoigner de leur engagement, de leur dynamisme, explique dans un communiqué Mgr Pascal Gollnisch, Directeur de l’OEuvre d’Orient. Sinon pourquoi continuer à les aider ? Nous devons soutenir les conditions d’un « vivre ensemble » ancestral entre chrétiens et musulmans à l’encontre de la violence ».
Aujourd’hui vicaire patriarcal à Beyrouth (Liban), Mgr Georges Casmoussa a reçu son prix le 17 juin 2012, à l’issue de la messe annuelle de l’OEuvre d’Orient, à Notre-Dame de Paris. Le jury a récompensé « un récit incarné. L’histoire d’un homme, d’une communauté, d’un pays l’Irak… Le témoignage authentique et profond d’un homme engagé qui a fait le pari de la communion entre chrétiens et du dialogue avec les musulmans ».
Par une mention spéciale, décernée au livre de Méropi Ansastassiadou-Dumont et Paul Dumont Les grecs d’Istanbul et le patriarcat oecuménique au seuil du XXIe siècle (éd. du Cerf), le jury a souhaité souligner la qualité et la richesse d’un ouvrage plus académique « qui présente, avec beaucoup d’objectivité, une communauté dont l’avenir est un enjeu capital pour les relations entre la Turquie et l’Europe. »
Dimanche 17 juin 2012, Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen d’Alep (Syrie), a présidé la messe annuelle de l’Oeuvre d’Orient à Notre-Dame de Paris, en présence du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et ordinaire des catholiques de rite oriental. « Les chrétiens d’Orient sont un pont entre les cultures, a-t-il affirmé dans son homélie. Pour être artisans de paix, les chrétiens sont appelés à centrer leur vie et leur existence sur le Christ et parfois jusqu’au martyre ».