Célébration des obsèques du lieutenant Damien Boiteux

Après la cérémonie militaire d’hommage national qui a eu lieu ce mardi dans la cour d’honneur des Invalides, nous prenons un temps de recueillement, aujourd’hui, dans cette église du Russey où Damien Boiteux a été baptisé le 12 décembre 1971.

Chacun selon ses convictions, mais tous ensembles, nous nous recueillons.

Mesdames et Messieurs les autorités civiles, militaires et religieuses, famille de Damien mort pour la France, et vous tous présents ou en communion avec nous, soyez chez vous dans cette église du Russey.

Mgr Luc Ravel, Evêque aux Armées, me prie de vous dire sa communion et sa sympathie. Il s’exprimait dimanche dernier à la télévision en ces termes : « Le soldat ne fait pas la guerre. Il est là pour défaire la guerre », et le moment venu pour construire la Paix.
Les aumôniers militaires de Pau et de Bayonne m’ont fait part des qualités de Damien, son professionnalisme, sa discrétion, son côté profondément humain, son sens du service parmi d’autres dimensions de sa vie qui ont été déjà évoquées et qui le seront à nouveau au cours de cette célébration.

Des liens très étroits unissent le diocèse de Besançon avec la Conférence Episcopale du Mali et avec la communauté chrétienne de ce pays, plus particulièrement avec le diocèse de San et son Evêque, Mgr Jean Gabriel Diarra, qui est venu célébrer dans cette église, voici 4 ans. Il vient de m’adresser le message suivant.

Chacun selon ses convictions, recueillons-nous, prions avec la famille pour Damien, implorons la miséricorde de Dieu pour tous les morts des conflits où nos soldats sont engagés actuellement.

+ André LACRAMPE
 

« On lira avec émotion le message de Mgr Diarra, évêque de San, au Mali, et grand ami de l’Eglise en France. Ainsi que l’homélie de Mgr Lacrampe, archevêque de Besançon prononcée aux funérailles du lieutenant Boiteux. Penser à ce soldat défunt et à ses proches, c’est aussi porter dans notre prière tous ceux qui offrent leur vie à repousser la violence et construire la paix. La communion franco-malienne qu’illustre le propos de Mgr Diarra, nous appelle plus que jamais à faire corps pour que le bien ait raison du mal. »

Mgr Bernard Podvin,
Porte-parole de la conférence des évêques de France.