Voyage du pape François en Colombie : le témoignage de Caroline Faurisson

CCFBCaroline Faurisson, française membre de la Communauté française de Bogota.

Pouvez-vous vous présenter Caroline ?

Je suis une française mariée à un franco-colombien. Nous avons deux enfants et habitons Bogota depuis deux ans.

Que représente la venue du Pape en Colombie ?

La dernière fois qu’il m’a été donnée de rencontrer un Pape, c’était à Rome, par hasard, lors d’un voyage de classe. J’avais 15 ans et voir Jean-Paul II – même de loin – m’avait déjà fort impressionnée. Cette fois-ci, c’est le Pape François qui semble venir à nous : impossible de rater ça !

Pouvez-vous nous parler un peu de la Communauté Catholique Francophone de Bogota ?

Bien qu’existant de fait auparavant, la communauté catholique francophone de Bogota est née peu après notre arrivée, d’une simple discussion d’amies avec une volontaire eudiste fraîchement arrivée elle aussi. Tout est allé très vite ensuite, grâce aux contacts d’Aude, et notre première messe en français a eu lieu en novembre 2015. Peu à peu, la communauté s’est enrichie de nouveaux membres qui lui ont donnés sa légitimité.

Comment les familles de la Communauté Catholique Francophone de Bogota se sont-elles organisées pour participer au grand évènement qu’est la visite du Pape ?

Nous savons que le Pape vient à Bogota depuis le printemps dernier. Rapidement, il nous a paru évident de nous organiser pour faire partie de l’événement. Il se trouve que j’étais sur place au moment des inscriptions, qui tombaient en pleines vacances scolaires d’été. J’ai donc proposé à une quarantaine de personnes de prendre les billets d’entrée pour la messe du 7 septembre.

Qu’attendez-vous de la journée du 7 septembre? Des joies, des craintes?

La messe du 7 septembre va arriver très vite. J’aurai la chance d’y aller accompagnée de mon fils aîné qui aura tout juste atteint l’âge requis pour participer. Nous sommes très excités par cette journée qui s’annonce sportive mais riche en émotions. Mes craintes ? La foule. Qu’il y ait trop de monde, et qu’il soit trop loin de nous. Ici, il y a des affiches partout, jusque dans les universités ! D’ailleurs, la journée a été déclarée « journée civique ». Les Colombiens qui désirent y aller sont libérés par leurs employeurs ! Je trouve ça génial !
Mes espérances ? Que cette foule de croyants montre à mon fils à quoi ressemble la foi. Et qui sait… Pourquoi pas réussir à approcher le Saint-Père ? De quoi marquer toute une vie.

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