Discours d’ouverture du 7e Congrès des leaders des religions mondiales et traditionnelles
Discours d’ouverture du 7e Congrès des leaders des religions mondiales et traditionnelles prononcé le 14 septembre 2022 au palais de l’indépendance à Nur-Sultan (Kazakhstan).
Frères et sœurs !
Permettez-moi de m’adresser à vous avec ces paroles directes et familières : frères et sœurs. Je souhaite vous saluer, Chefs religieux et Autorités, membres du Corps diplomatique et des Organisations internationales, Représentants des institutions académiques et culturelles, de la société civile et de diverses organisations non gouvernementales, au nom de cette fraternité qui nous unit tous, en tant fils et filles du même Ciel.
Face au mystère de l’infini qui nous domine et qui nous attire, les religions nous rappellent que nous sommes des créatures : nous ne sommes pas tout-puissants, mais des femmes et des hommes en marche vers le même but céleste. Le fait d’être créature que nous partageons instaure une communauté, une fraternité réelle. Il nous rappelle que le sens de la vie ne peut se réduire à nos intérêts personnels, mais s’inscrit dans la fraternité qui nous caractérise. Nous grandissons seulement avec les autres et grâce aux autres. Chers Leaders et Représentants des religions mondiales et traditionnelles, nous nous trouvons sur une terre parcourue depuis des siècles par de grandes caravanes. En ces lieux, déjà à travers l’ancienne route de la soie, beaucoup d’histoires, d’idées, de croyances et d’espérances se sont entremêlées. Puisse le Kazakhstan être encore une fois terre de rencontre entre ceux qui sont loin. Puisse-t-il ouvrir une nouvelle route de rencontre, centrée sur les relations humaines : sur le respect, sur l’honnêteté du dialogue, sur la valeur essentielle de chacun, sur la collaboration ; une voie fraternelle pour marcher ensemble vers la paix.
Hier j’ai emprunté l’image de la dombra. Aujourd’hui à l’instrument musical je voudrais associer une voix, celle du poète le plus célèbre du pays, père de sa littérature moderne, l’éducateur et le compositeur souvent représenté avec une dombra. Abai (1845-1904), comme on l’appelle familièrement, nous a laissé des écrits imprégnés de religiosité, dans lesquels transparaît l’âme meilleure de ce peuple : une sagesse harmonieuse, qui désire la paix et la recherche en s’interrogeant avec humilité, en aspirant à une sagesse digne de l’homme, jamais enfermée dans des visions étroites et exiguës, mais disposée à se laisser inspirer par de multiples expériences. Abai nous provoque avec une question perpétuelle : « Quelle est la beauté de la vie, si l’on ne va pas en profondeur ? » (Poésie, 1898). Un autre poète se demandait le sens de l’existence, en mettant sur les lèvres d’un pasteur de ces terres infinies d’Asie une question tout aussi essentielle : « Où tend mon errance éphémère ? » (G. Leopardi, Chant nocturne d’un Berger nomade de l’Asie). Ce sont des questions comme celles-ci qui suscitent le besoin de la religion, qui nous rappellent que nous, êtres humains, nous n’existons pas tant pour satisfaire des intérêts terrestres et pour tisser des relations de seule nature économique, que pour marcher ensemble, comme des voyageurs le regard tourné vers le Ciel. Nous devons trouver un sens aux questions ultimes, cultiver la spiritualité ; nous devons maintenir « l’âme éveillée et l’esprit lucide » disait Abai (Parole 6).
Frères et sœurs, le monde attend de nous l’exemple d’âmes éveillées et d’esprits lucides, il attend une religiosité authentique. L’heure est venue de se réveiller de ce fondamentalisme qui pollue et corrode toutes les croyances, l’heure de rendre le cœur limpide et compatissant. Mais il est également temps de laisser seuls aux livres d’histoire les discours qui, trop longtemps, ici et ailleurs, ont inculqué suspicion et mépris à l’égard de la religion, comme s’il s’agissait d’un facteur de déstabilisation de la société moderne. En ces lieux, l’héritage de l’athéisme d’État, imposé pendant des décennies, est bien connu, cette mentalité oppressante et étouffante selon laquelle le seul usage du mot “religion ”créait de l’embarras. En réalité, les religions ne sont pas des problèmes, mais une partie de la solution pour une coexistence plus harmonieuse. La recherche de la transcendance et la valeur sacrée de la fraternité peuvent en effet inspirer et éclairer les choix à prendre dans le contexte des crises géopolitiques, sociales, économiques, écologiques mais, à la racine, spirituelles, qui traversent de nombreuses institutions d’aujourd’hui, même les démocraties, en mettant en péril la sécurité et la concorde entre les peuples. Nous avons donc besoin de religion pour répondre à la soif de paix du monde et à la soif d’infini qui habite le cœur de chaque homme.
C’est pourquoi la liberté religieuse est une condition essentielle pour un développement véritablement humain et intégral. Frères, sœurs, nous sommes des créatures libres. Notre Créateur s’est “effacé”, il a, pour ainsi dire, “limité” sa liberté absolue pour faire aussi de nous des créatures libres. Comment alors contraindre des frères en son nom ? « Lorsque nous croyons et adorons – enseignait Abai –, nous ne devons pas dire que nous pouvons contraindre les autres à croire et à adorer » (Parole 45). La liberté religieuse est un droit fondamental, primaire et inaliénable, qu’il faut promouvoir partout et qui ne peut se limiter à la seule liberté de culte. Elle est en effet un droit de toute personne de témoigner publiquement de sa croyance : de la proposer sans jamais l’imposer. C’est la bonne pratique de l’annonce, différente du prosélytisme et de l’endoctrinement, dont tous sont appelés à se tenir éloignés. Reléguer à la sphère du privé la croyance la plus importante de la vie priverait la société d’une richesse immense. Favoriser, au contraire, des contextes où l’on respire une coexistence respectueuse des diversités religieuses, ethniques et culturelles est la meilleure façon de valoriser les traits spécifiques de chacun, d’unir les êtres humains sans les uniformiser, d’en promouvoir les aspirations les plus élevées sans en briser l’élan.
Voilà donc, à côté de la valeur immortelle de la religion, la valeur actuelle que le Kazakhstan promeut admirablement, en accueillant depuis vingt ans ce Congrès d’importance mondiale. Cette présente édition nous amène à réfléchir sur notre rôle dans le développement spirituel et social de l’humanité pendant la période post-pandémique.
La pandémie, entre vulnérabilité et soin, représente le premier des quatre défis mondiaux que je voudrais développer et qui appellent chacun – mais de manière particulière les religions – à une plus grande unité d’intention. Le Covid-19 nous a tous mis sur le même pied. Il nous a fait comprendre que, comme disait Abai, « nous ne sommes pas des démiurges, mais des mortels » (ibid.). Nous nous sommes tous sentis fragiles, tous dans le besoin d’assistance ; personne n’était pleinement autonome, personne n’était complètement autosuffisant. Mais maintenant, nous ne pouvons pas dilapider le besoin de solidarité que nous avons ressenti en continuant comme si rien ne s’était passé, sans nous laisser interpeller par l’exigence d’affronter ensemble les urgences qui nous concernent tous. Les religions ne doivent pas être indifférentes à cela : elles sont appelées à être en première ligne, à être promotrices d’unité face à des épreuves qui risquent de diviser encore davantage la famille humaine.
En particulier, c’est à nous, qui croyons au Divin, d’aider les frères et sœurs de notre époque à ne pas oublier la vulnérabilité qui nous caractérise : à ne pas tomber dans de fausses présomptions de toute-puissance suscitées par des progrès techniques et économiques, qui ne suffisent pas à eux seuls ; à ne pas se laisser entraîner dans les attaches du profit et du gain, comme s’ils étaient des remèdes à tous les maux ; à ne pas céder à un développement insoutenable qui ne respecte pas les limites imposées par la création ; à ne pas se laisser anesthésier par le consumérisme qui étourdit, car les biens sont pour l’homme et non pas l’homme pour les biens. En somme, notre vulnérabilité commune, apparue pendant la pandémie, devrait nous inciter à ne pas continuer comme avant, mais avec plus d’humilité et de clairvoyance.
En plus de sensibiliser sur notre fragilité et sur notre responsabilité, les croyants de l’après-pandémie sont appelés au soin : à prendre soin de l’humanité dans toutes ses dimensions, en devenant des artisans de communion – je répète le mot : artisans de communion –, témoins d’une collaboration qui dépasse les barrières de leurs appartenances communautaires, ethniques, nationales et religieuses. Mais comment entreprendre une mission aussi ardue ? Par où commencer ? En écoutant des plus faibles, en donnant la parole aux plus fragiles, en se faisant l’écho d’une solidarité globale qui les concerne en premier lieu, les pauvres, les nécessiteux qui ont le plus souffert de la pandémie qui a fait émerger avec force l’iniquité des inégalités planétaires. Combien, aujourd’hui encore, n’ont pas facilement accès aux vaccins, combien ! Soyons de leur côté, non du côté de ceux qui ont plus et donnent moins ; devenons des consciences prophétiques et courageuses, devenons proches de tous mais surtout des trop nombreux oubliés d’aujourd’hui, des marginalisés, des couches les plus faibles et les plus pauvres de la société, de ceux qui souffrent en secret et en silence, loin des projecteurs. Ce que je vous propose n’est pas seulement une voie pour être plus sensibles et solidaires, mais un chemin de guérison pour nos sociétés. Oui, parce que c’est l’indigence qui permet la propagation d’épidémies et d’autres grands maux qui prospèrent sur les terrains du malaise et des inégalités. Le plus grand facteur de risque de notre temps demeure la pauvreté. A ce sujet, Abai se demandait sagement : « Ceux qui ont faim peuvent-ils garder un esprit lucide […] et montrer du zèle à apprendre ? La pauvreté et les luttes […] créent […] la violence et l’avidité » (Parole 25). Tant que les inégalités et les injustices persisteront, les virus pires du Covid ne pourront pas cesser : la haine, la violence, le terrorisme.
Et cela nous conduit au deuxième défi planétaire qui interpelle de manière particulière les croyants : le défi de la paix. Au cours des dernières décennies, le dialogue entre les responsables des religions a surtout concerné ce thème. Pourtant, nous voyons notre époque encore marquée par le fléau de la guerre, par un climat d’affrontements exacerbés, par l’incapacité de reculer et de tendre la main à l’autre. Un sursaut est nécessaire, et il faut, frères et sœurs, qu’il vienne de nous. Si le Créateur, auquel nous consacrons l’existence, a donné naissance à la vie humaine, comment pouvons-nous, nous qui nous déclarons croyants, consentir à ce qu’elle soit détruite ? Et comment pouvons-nous penser que les hommes de notre temps, dont beaucoup vivent comme si Dieu n’existait pas, seront motivés à s’engager dans un dialogue respectueux et responsable si les grandes religions, qui constituent l’âme de tant de cultures et de traditions, ne s’engagent pas activement pour la paix ?
Ne permettons pas que le sacré soit instrumentalisé par ce qui est profane
En mémoire des horreurs et des erreurs du passé, unissons nos efforts pour que jamais plus le Tout-Puissant ne devienne otage de la volonté de puissance humaine. Abai rappelle que “celui qui permet le mal et ne s’oppose pas au mal ne peut pas être considéré comme un vrai croyant mais, dans le meilleur des cas, un croyant tiède” (cf. Parole 38). Frères et sœurs, pour tous et pour chacun, une purification du mal est nécessaire. Le grand poète kazakh insistait sur cet aspect, en écrivant que celui qui « abandonne l’apprentissage se prive d’une bénédiction » et « celui qui n’est pas sévère avec lui-même et qui n’est pas capable de compassion ne peut pas être considéré comme un croyant » (Parole 12). Frères et sœurs, purifions-nous donc de la présomption de nous sentir justes et de n’avoir rien à apprendre des autres. Libérons-nous de ces conceptions réductrices et destructrices qui offensent le nom de Dieu par les rigidités, les extrémismes et les fondamentalismes, et le profanent par la haine, le fanatisme et le terrorisme, défigurant également l’image de l’homme. Oui, car « la source de l’humanité – rappelle Abai – c’est l’amour et la justice, […] ce sont elles les couronnes de la création divine » (Parole 45). Ne justifions jamais la violence. Ne permettons pas que le sacré soit instrumentalisé par ce qui est profane. Que le sacré ne soit pas l’accessoire du pouvoir et que le pouvoir ne soit pas l’accessoire du sacré !
Dieu est paix et conduit toujours à la paix, jamais à la guerre. Engageons-nous donc, encore plus, à promouvoir et à renforcer la nécessité que les conflits se résolvent non pas avec les raisons infructueuses de la force, non pas avec ni les armes et les menaces, mais avec les seuls moyens bénis du Ciel et dignes de l’homme : la rencontre, le dialogue, les négociations patientes qu’on poursuit en pensant en particulier aux enfants et aux jeunes générations. Celles-ci incarnent l’espérance que la paix n’est pas le fragile résultat de négociations laborieuses, mais le fruit d’un engagement éducatif constant qui promeut leurs rêves de développement et d’avenir. Abai, en ce sens, encourageait à étendre le savoir, à franchir les frontières de sa propre culture, à embrasser la connaissance, l’histoire et la littérature des autres. Investissons, s’il vous plaît, dans cela : pas dans les armements, mais dans l’éducation !
Après les défis de la pandémie et de la paix, nous relevons un troisième défi, celui de l’accueil fraternel. Aujourd’hui, la difficulté d’accepter l’être humain est grande. Chaque jour, des enfants à naître et des enfants, des migrants et des personnes âgées sont rejetés. Il existe une culture du rejet. Beaucoup de frères et sœurs meurent sacrifiés sur l’autel du profit, enveloppés par l’encens sacrilège de l’indifférence. Pourtant, chaque être humain est sacré. « Homo sacra res homini », disaient les anciens (Seneca, Epistulae morales ad Lucilium, 95, 33) : c’est notre devoir, le devoir des religions, de le rappeler au monde ! Jamais comme aujourd’hui nous n’avons assisté à de grands déplacements de populations, causés par des guerres, la pauvreté, les changements climatiques, par la recherche d’un bien-être que le monde globalisé permet de connaître, mais auquel il est souvent difficile d’accéder. Un grand exode est en cours : des régions les plus défavorisées, on cherche à atteindre les plus riches. Nous le voyons tous les jours, dans les différentes migrations dans le monde. Ce n’est pas un fait divers, c’est un fait historique qui exige des solutions partagées et clairvoyantes. Certes, il est instinctif de défendre ses sécurités acquises et de fermer les portes par peur ; il est plus facile de suspecter l’étranger, de l’accuser et de le condamner que de le connaître et de le comprendre. Mais il est de notre devoir de rappeler que le Créateur, qui veille sur les pas de chaque créature, nous exhorte à avoir un regard semblable au sien, un regard qui reconnaisse le visage du frère. Il faut recevoir le frère migrant, l’accompagner, le promouvoir et l’intégrer.
La langue kazakhe invite à ce regard accueillant : en elle “aimer” signifie littéralement “avoir un regard bon sur quelqu’un”. Mais la culture traditionnelle de ces régions affirme aussi la même chose à travers un beau proverbe populaire : « Si tu rencontres quelqu’un, essaye de le rendre heureux, c’est peut-être la dernière fois que tu le vois ». Si le culte de l’hospitalité de la steppe rappelle la valeur irrépressible de tout être humain, Abai le consacre en disant que « l’homme doit être ami de l’homme » et que cette amitié se fonde sur un partage universel, parce que les réalités importantes de la vie et d’après la vie sont communes. Et il tranche : « Toutes les personnes sont des hôtes les unes des autres » et « l’homme lui-même est un hôte dans cette vie » (Parole 34). Redécouvrons l’art de l’hospitalité, de l’accueil, de la compassion. Et apprenons aussi à avoir honte : oui, à éprouver cette saine honte qui naît de la pitié pour l’homme qui souffre, de l’émotion et de la consternation pour sa condition, pour son destin auquel il faut se sentir participant. C’est la voie de la compassion, qui rend plus humain et plus croyant. C’est à nous, en plus d’affirmer la dignité inviolable de chaque homme, d’enseigner à pleurer pour les autres, car ce n’est que si nous percevons comme nôtres les fatigues de l’humanité que nous serons vraiment humains.
Un dernier défi mondial nous interpelle : la sauvegarde de la maison commune. Face aux bouleversements climatiques, il faut la protéger, afin qu’elle ne soit pas soumise aux logiques du gain, mais préservée pour les générations futures, à la louange du Créateur. Abai écrivait : « Quel monde merveilleux le Créateur nous a donné ! Il nous a donné sa lumière avec magnanimité et générosité. Quand la terre-mère nous a nourris en son sein, notre Père céleste s’est penché sur nous avec tendresse » (de la poésie “Printemps”). Avec un soin rempli d’amour, le Très-Haut a établi une maison commune pour la vie : et nous, qui nous déclarons siens, comment pouvons-nous permettre qu’elle soit polluée, maltraitée et détruite ? Unissons également nos efforts pour ce défi. Ce n’est pas le dernier par importance. En effet, il se rattache au premier, au défi de la pandémie. Des virus comme le Covid-19, qui, bien que microscopiques, sont capables d’effriter les grandes ambitions du progrès, sont souvent liés à un équilibre détérioré, en grande partie à cause de nous, avec la nature qui nous entoure. Pensons par exemple à la déforestation, au commerce illégal d’animaux vivants, aux élevages intensifs… C’est la mentalité de l’exploitation qui dévaste la maison que nous habitons. Pas seulement. Elle conduit à éclipser cette vision respectueuse et religieuse du monde voulue par le Créateur. Il est donc indispensable de favoriser et de promouvoir la protection de la vie sous toutes ses formes.
Chers frères et sœurs, avançons ensemble, afin que la marche des religions soit toujours plus amicale. Abai disait qu’ « un faux ami est comme une ombre : quand le soleil brille sur toi, tu ne te débarrasseras pas de lui, mais quand les nuages s’accumulent sur toi, tu ne le vois nulle part » (Parole 37). Que cela ne nous arrive pas : que le Très-Haut nous libère des ombres de la suspicion et de la fausseté ; qu’il nous accorde de cultiver des amitiés solaires et fraternelles, à travers le dialogue fréquent et la sincérité lumineuse des intentions. Et je voudrais ici remercier pour l’effort du Kazakhstan sur ce point : chercher toujours à unir, chercher toujours à provoquer le dialogue, chercher toujours à tisser des liens d’amitié. C’est un exemple que le Kazakhstan nous donne à tous et nous devons le suivre, le soutenir. Ne cherchons pas de faux syncrétismes conciliants – ils sont inutiles –, mais gardons nos identités ouvertes au courage de l’altérité, à la rencontre fraternelle. Ce n’est qu’ainsi, sur cette voie, dans les temps sombres que nous vivons, que nous pourrons rayonner de la lumière de notre Créateur. Merci à vous tous !
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— Pape François (@Pontifex_fr) September 12, 2022
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— La Croix (@LaCroix) April 12, 2022
👉Il devrait participer en septembre au 7e Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles, tenu tous les trois ans à Noursoultan, capitale du Kazakhstan. https://t.co/9IeKz8XQdt pic.twitter.com/r38g0niUEs
Le pape François se rendra au Kazakhstan du 13 au 15 septembre, pour le Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles.
— KTOTV (@KTOTV) August 1, 2022
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