Visage et témoignages : la messe de la Croix Glorieuse à Lourdes
Benoît
Etudiant à Bordeaux.
Je suis arrivé exprès ce matin pour vivre la célébration avec le Saint-Père. Je repars d’ailleurs ce soir. Il m’a fallu près de deux heures pour accéder à la Prairie où l’on pouvait ressentir une certaine agitation, nervosité des pèlerins. Tout s’est apaisé ensuite pendant la messe. Des mots du pape, je retiendrai l’appel de l’Angélus à renouer avec Marie. La Vierge plaide notre cause auprès de Dieu. Elle intercède pour notre salut. Personnellement, je me rappelle à elle lorsque je traverse des moments difficiles. Elle m’apporte alors calme et repos. Elle m’apaise et me permet de faire preuve de discernement. C’est un guide.
Frère Jean Mickaël
Communauté de Saint Jean à Corbara (Corse)
J’ai été ordonné en 2006. Il s’agissait de ma première célébration vécue avec un pape. J’ai été touché par sa présence, sa bonté, sa curiosité. Il était posé et sérieux. Quand il s’est adressé aux pèlerins étrangers, la joie s’est dessinée sur son visage. Il était heureux de leur dire quelques mots. J’ai eu l’impression de vivre un moment historique de l’Église. J’ai laissé les paroles du Saint-Père me traverser et m’imprégner. Benoît XVI nous a rendu présente la dévotion à la Sainte Vierge. Il nous donne confiance pour avancer et regarder toujours devant nous. Je repars ému.
Mikaël
Etudiant à Bordeaux et bénévole pour la venue du pape
Je garderai un énorme souvenir de cette célébration. J’ai en effet eu l’honneur d’apporter à l’autel les hosties pour la communion et de représenter ainsi le scoutisme lors de la messe. Je n’ai pourtant pas pu vivre pleinement la messe en raison de l’ampleur de l’événement. J’étais très préoccupé et soucieux de la bonne réalisation de ma tâche. Tout s’est passé très vite. J’ai essayé d’être le plus souriant possible malgré le stress qui me tenait. Benoît XVI m’a simplement demandé où j’habite et m’a remis un chapelet.
Christian, Monique et Geneviève
Retraités d’Angoulême.
Nous sortons emplis d’émotion de la célébration. Nous avons ressenti une très grande grâce à partager ce moment avec le Saint-Père. Nous allons rentrer chez nous regonflés. Quand on voit la vitalité de l’assemblée et notamment la présence de nombreux jeunes, on ne peut pas dire que l’Église catholique soit en difficulté. Nous avons été sensibles à l’appel à la prière lancé par Benoît XVI. La prière est souvent perçue, à tort, comme quelque chose de ringard, notamment le chapelet. L’appel du pape nous touche d’autant plus que nous animons un groupe de chapelet dans notre paroisse. Il représente une foi et une voix dans la prière.