Handicap et famille à la lumière d’Amoris laetitia

Quelle famille n’est-elle pas concernée par la présence d’une personne handicapée ? Du handicap de naissance à celui qui survient suite à une maladie, un accident de la vie, au vieillissement d’un parent : quel qu’il soit, quel que soit son degré de visibilité, toute la vie en est bousculée, toute la famille transformée.
En avril 2016 le pape François a publié une exhortation apostolique sur la famille : La joie de l’amour, Amoris laetitia (AL). Boussole de l’Église sur les questions familiales, Amoris laetitia est un texte réaliste, stimulant et encourageant. Il fait du bien à toutes les familles.

Et quand le handicap est là, que nous dit le Pape dans son exhortation ?
Ce texte du Magistère est un soutien des personnes concernées et de leur entourage, car pour le pape François, la situation de handicap se comprend dans le cadre plus général de l’amour dans la famille. Le coeur de la vie de famille, écrit-il, c’est l’amour : amour toujours imparfait, toujours coloré par les histoires personnelles et collectives. C’est aussi une invitation aux communautés croyantes à s’ouvrir toujours d’avantage, la question du handicap est aussi leur question. Il y a là un véritable enjeu.

Cela conduit à proposer quelques pistes de travail à l’intention des familles, mouvements, paroisses, groupes d’amis, etc.
Sans vouloir épuiser la question du handicap et de la famille, cinq portes d’entrée sont choisies pour nourrir un travail personnel et collectif, soutenir la rencontre et le partage.
• Le handicap, une condition de vie mal connue ?
• La diversité des familles, un même chemin de fécondité et fraternité
• S’ouvrir à la gratitude
• Accueillir et intégrer la fragilité
• Un appel lancé aux communautés chrétiennes

Plusieurs fruits peuvent être espérés de cette appropriation d’Amoris laetitia par toutes les familles, celles directement concernées par le handicap comme les autres :
• Prendre conscience que si la situation de handicap dessine des contours particuliers à une vie familiale, la famille concernée n’est pas « une famille handicapée » mais une famille vivante avec son histoire et sa croissance.
• Éveiller les communautés chrétiennes dans leur regard sur les personnes handicapées et leurs familles. En paroisse, en aumônerie, en famille, apprendre à mieux entendre les personnes handicapées et leurs proches, à accueillir les différences qui dérangent, à intégrer les richesses de chacun.
• Servir la découverte des autres, la fraternité, dans une perspective d’Église inclusive.

Bon travail à tous !

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