Les droits de l’homme dans la doctrine sociale de l’Eglise
L’Église catholique a d’abord refusé farouchement les droits de l’homme, puis elle s’en est réapproprié la tradition, jusqu’à les justifier. L’enseignement social de l’Église est désormais un support pour la cause des droits de l’homme dans le monde.
L’histoire des relations entre l’Église catholique et les droits de l’homme est pour le moins tourmentée et complexe. Si dans la plus grande partie du XIXe siècle, l’Église s’est farouchement opposée à ce que Grégoire XVI (1832) appelait une « erreur pernicieuse » et un « délire », elle est aujourd’hui devenue l’une des principales avocates de la cause des droits de l’homme dans le monde. Jean Paul II, mais aussi Benoît XVI, en ont fait le centre de l’enseignement social de l’Église (1). Comment comprendre une telle évolution alors qu’en 1789 tout semble opposer la tradition intellectuelle qui vient de se concrétiser dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et la position traditionnelle de l’Église qui considère ces libertés modernes comme autant d’erreurs néfastes pour la vie politique, sociale et religieuse ?
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