Le sacrement des malades à la lumière de la Bible

Livre d’Isaïe (Is 61, 1-3)

Celui qui parle ici ne se désigne pas lui-même. Il est revêtu de l’Esprit de Dieu, son message et son action visent tout particulièrement les personnes éprouvées. Pauvres, infirmes, prisonniers, désespérés découvriront à quel point Dieu les aime et veut leur bonheur.
 
L’esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance et aux captifs la liberté, annoncer une année de bienfaits, accordée par le Seigneur, et un jour de revanche pour notre Dieu.
Alors, tous ceux qui pleurent, je les consolerai.
Au lieu de la cendre de pénitence, je mettrai sur leur tête le diadème ; ils étaient en deuil, je les parfumerai avec l’huile de joie ;
ils étaient dans le désespoir, je leur donnerai des habits de fête.
 

Epître de saint Jacques (Jacq 5, 14-15)

Dans l’épreuve, le chrétien fait appel à son Seigneur, mais il peut aussi compter sur l’intercession de ses frères. Les anciens de l’Eglise sont invités à pratiquer une prière communautaire, accompagnée du signe de l’onction d’huile.
Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la fonction d’Anciens : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.
Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon.
 
année liturgique B