Les saints, porteurs d’espérance

Toussaint

Dans les premiers siècles de l’Eglise, des chrétiens mouraient martyrs, car ils rendaient témoignage au nom de Jésus et étaient exécutés.
Ils avaient bien sûr, parmi les morts, une place spéciale. Ils étaient associés aux apôtres, à Jean-Baptiste, aux prophètes…
Ce qui les faisait bénéficier d’un bonheur immédiat auprès de Dieu.
lIs étaient dès leur mort associés à la résurrection de Jésus.

Marie, elle, avait une place unique comme croyante et modèle d’espérance, mère du Christ, figure du « oui » à Dieu, sainte.
Puis ce furent certains évêques, des moines, des femmes ayant eu un rôle important dans la conversion des peuples barbares… Une pratique populaire qui mettait en valeur des figures historiques comme signes évangéliques, comme saints.

L’Eglise catholique continue à donner à certains morts une reconnaissance publique en les proclamant saints par la canonisation.

L’importance donnée à la sainteté a aussi eu pour conséquence la mise en valeur du lien avec les morts et le développement du culte à Marie.

La sainteté est un mystère où se rencontrent grâce divine et liberté humaine. Elle échappe à nos critères habituels.
Cependant, certaines existences ont valeur de signe. Elles disent une espérance quotidienne possible par l’accueil de la promesse de Dieu dans une vie tournée vers le prochain.
Les saints ne disent pas seulement ce qui est possible à une vie humaine. Ils disent le don de Dieu qu’il est possible d’accueillir et de faire fructifier en toute vie.
C’est pour cela qu’ils sont célébrés, car ils sont porteurs d’avenir et d’espérance.
Ils ne sont pas considérés comme sans faute. Ils ont vécu des moments de lumière et des moments d’ombre et de faiblesses.
C’est le sens global de leur vie qui est perçu comme positif et accordé à l’évangile.

Source : site internet du diocèse d’Annecy

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